Le monde ancien s’en est allé…
Témoignage du week-end
Je veux raconter cette partie de ma vie et la rendre disponible à tous ceux et celles qui ont pensé un jour vouloir abandonner l’homosexualité. Prends le temps de lire ces lignes que j’ai écrites pour toi !
D’aussi loin que je puisse me souvenir dans mon enfance, la présence et l’attirance vers des femmes m’a toujours dérangée. Si j’essaie de te décrire l’état dans lequel mon âme se trouvait, je te dirais que toute ma vie il m’a manqué comme une pièce de puzzle dans mon être. C’est avec les larmes que j’écris ces mots en pensant à toutes les souffrances que j’ai portées toutes ces années et que toi aussi tu portes certainement.
Je ne te raconterai pas les détails sexuels de ma vie, cela serait inutile ; cependant il est essentiel de préciser que le désir de conquête, l’amour de la séduction rôdait et me laissait souvent déçue, insatisfaite.
Cette façon de voir la vie m’a conduite à accepter la solution de vivre l’homosexualité et, entre seize ans et trente-trois ans, j’ai vécu trois relations de couple. Une a duré sept ans, une autre quatre ans et la dernière trois ans.
J’étais une personne assez sérieuse en amour ; la fidélité était primordiale dans mes relations. Une chose était étrange ; dans mes trois relations de couple, ma copine et moi avions des amies supposées correctes, on se recevait amicalement à des repas à tour de rôle mais un fait s’est toujours manifesté pendant nos rencontres amicales, si ce n’était pas elle qui se faisait séduire, c’était moi.
Et le pire c’est que nous trouvions ça comique, jusqu’au moment où l’une ou l’autre s’est retrouvée dans l’infidélité.
Au-dedans de moi, je me questionnais, je voulais tellement être heureuse, réaliser mes désirs ; j’avais pourtant accepté mon homosexualité, mais au-dedans de moi, un
sentiment particulier m’habitait ; c’était comme si mon esprit était celui d’un homme
vivant dans le corps d’une femme.
Je me suis mis à faire des analyses de cet état d’âme dans divers livres traitant de l’homosexualité. Mais cela ne me satisfaisait pas vraiment.
Je suis restée plusieurs années sur ces questionnements et je voyais bien que quelque chose n’allait pas au plus profond de mon âme et j’aimais mieux ne pas trop interroger Dieu.
Pour ce qui est de la religion, je n’étais pas une personne pratiquante mais je croyais en un Dieu universel. Ce Dieu, je ne voyais vraiment pas comment il pouvait m’aider et cela m’attristait.
Une de mes sœurs avec qui j’étais assez ouverte m’avait donné une Bible dans les années 70. Ce livre était pour moi comme un porte-bonheur. Quand j’allais en voyage, je l’apportais dans ma valise, rien de plus, j’avais peur de ce qu’il contenait.
En 1985, un de mes frères est venu nous visiter ma conjointe de l’époque et moi, lui et son épouse faisaient une démarche spirituelle et ils voulaient me raconter comment ils avaient trouvé la vérité dans la Bible.
Je les ai écoutés par politesse ; eux, ils étaient tout emballés de leurs trouvailles, ils me parlaient d’une vie éternelle après la mort, du Salut, et de libération. Ils me disaient qu’ils prieraient pour moi et pour ma conjointe. Je n’étais pas d’accord, car cela laissait sous-entendre que je devais changer de vie et j’étais vraiment furieuse contre eux.
Cependant, suite à cette visite, je commençais une recherche personnelle, et je me suis retrouvée avec un gros fardeau : j’étais perdue. Et là je me mis à fouiller dans la Bible pour me prouver qu’après tout, Dieu devait bien accepter ça. Mais tout était mystère.
Je lisais que Jésus, dans sa mission sur cette terre, avertissait de se repentir sinon nous allions tous sans exception mourir dans nos péchés ; et là, dans ma chambre, je me suis mise à parler à Dieu sur un ton effronté, je lui ai dit que je ne pouvais pas me changer, c’était impossible, je pleurais et je lui criais que s’il voulait que je change, c’était à lui de le faire !
J’étais très furieuse contre Dieu. J’avais vide mon cœur, et cela m’avait fait du bien. Quelques jours plus tard, je commençais à me rendre compte que je ne voyais plus les choses comme avant, et là je compris le mystère :
« Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. » (2 Co 5, 17)
Le Seigneur avait entendu ma plainte, Dieu m’offrait une vie nouvelle. J’ai continué à lire les évangiles, surtout celui de saint Jean.
J’ai vu combien Jésus avait tout donné de lui-même pour nous sauver, qu’Il nous aimait tant, et cette parole : « … je ne te condamne pas moi non plus, va et ne pèche plus. »
Cette parole me toucha droit au cœur. Son Amour m’a saisie et je Lui ai demandé pardon.
Alors une paix qui surpasse toute intelligence m’a envahie, cette paix, personne ne peut me l’enlever, j’ai l’assurance que rien ne peut me séparer de l’amour du Christ.
Dieu a un plan pour chaque personne. Si tu te sens à part, que tu aimerais changer et que tu penses que c’est impossible, Dieu est le Dieu de l’impossible.
Jésus a besoin de personnes comme toi.
Il t’aime et te veut libre.
Il a le pouvoir de transformer quiconque vient à Lui.
Veux–tu faire cette expérience ?
Extrait de La Bonne Nouvelle “Jésus guérit les blessures de mon enfance”
(plus d’info ici)
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