Dieu guérit encore aujourd’hui toutes maladies, mais dans son plan d’amour pour chacun de nous, il nous appelle tous à le rejoindre un jour dans le Ciel. Il se peut que dans sa Providence Dieu nous mette en présence de personnes qui vont bientôt mourir. Ce passage est un moment très important humainement et spirituellement.
Parole de Dieu : Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Or, Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même. La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon. (Sg 1, 13)
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse. (Ps 30)
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque qui croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3,15)
Réflexion
L’agonie est le prélude de la séparation de l’âme et du corps ; on peut dire qu’à ce moment, l’homme n’a plus qu’un pied en ce monde, et qu’il en a déjà un dans l’autre. Ce passage est quelquefois pénible pour ceux qui tiennent à la matière et ont plus vécu pour les biens de ce monde que pour ceux de l’autre, ou dont la conscience est agitée par les regrets et les remords ; pour ceux, au contraire, dont les pensées se sont élevées vers l’infini, et se sont détachées de la matière, les liens sont moins difficiles à rompre, et les derniers moments n’ont rien de douloureux ; l’âme alors ne tient au corps que par un fil, tandis que, dans l’autre position, elle y tient par de profondes racines. Dans tous les cas, la prière exerce une action puissante sur le travail de la séparation.
Juste avant et après la mort l’âme vit un moment crucial. En effet c’est un combat spirituel entre les forces des ténèbres et les forces de la Lumière. L’Accusateur va tenter de persuader l’âme qu’elle est en état de péché mortel, il va tenter de la culpabiliser pour la couper de Dieu tandis que l’Esprit-Saint, le défenseur, nous donne une grâce toute particulière pour accueillir le Salut en Jésus-Christ qui est chemin vers le Père des miséricordes. Nous pouvons aussi demander l’intercession de la Vierge-Marie, des amis du Ciel et des anges.
Texte de sainte Faustine
Dans la nuit, je fus soudainement éveillée et je compris qu’une âme avait grand besoin de prières. En peu de mots, mais de toute mon âme, je priai le Seigneur de lui accorder la grâce.
Le lendemain après-midi en entrant dans la salle, je vis une personne mourante et j’ai appris que l’agonie avait commencé pendant la nuit. J’ai constaté que c’était au moment où l’on me demandait des prières. Tout à coup, j’entendis dans mon âme une voix : «Dis ce chapelet que Je t’ai enseigné.» Je courus chercher mon rosaire. Et je m’agenouillai près de l’agonisante et je commençai avec toute l’ardeur de mon âme à dire ce chapelet. Soudain la moribonde ouvrit les yeux. Elle me regarda et je n’eus pas le temps d’achever le chapelet qu’elle était morte dans une étrange paix. Je priais ardemment le Seigneur de tenir la promesse qu’Il m’avait faite pour la récitation de ce chapelet. Le Seigneur me fit connaître que cette âme avait reçu la grâce que le Seigneur m’avait promise. Cette âme était la première qui ait obtenu la promesse du Seigneur. Je sentais la force de la miséricorde qui entourait cette âme.
En rentrant dans ma solitude, j’entendis ces mots : « Je défends chaque âme à l’heure de la mort comme Ma propre gloire. Que l’on récite ce chapelet soi-même, ou bien que d’autres le récitent pour l’agonisant, l’indulgence est la même. Quand on le récite auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, la miséricorde insondable s’empare de son âme et les profondeurs de Ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de Mon Fils. »
Oh ! Si l’on pouvait comprendre combien est grande la miséricorde du Seigneur et que nous en avons tous besoin, surtout à cette heure decisive.
Aujourd’hui j’ai lutté contre les esprits des ténèbres à propos d’une âme. Comme Satan hait terriblement la miséricorde divine, je vois qu’il s’oppose à toute cette œuvre.
O Jésus miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-vous de l’heure de notre mort. O Cœur très miséricordieux de Jésus, ouvert par la lance, cachez-moi à l’heure dernière de ma mort. O Sang et Eau qui avez jailli du Cœur de Jésus soyez pour moi des sources de miséricorde insondable, à l’heure de ma mort. Jésus mourant, otage de miséricorde, apaisez la colère de Dieu à l’heure de ma mort
(Extrait du journal de Sr Faustine)
PRIÈRE
Dieu puissant et miséricordieux, voilà une âme qui quitte son enveloppe terrestre pour retourner vers le Père des miséricorde dans le Ciel sa véritable patrie ; puisse-t-elle y rentrer en paix et votre miséricorde s’étendre sur elle.
Ange gardien qui l’avez accompagnée sur la Terre, ne l’abandonnez pas à ce moment suprême ; donnez-lui la force de supporter les dernières souffrances qu’elle doit endurer ici-bas pour son avancement futur ; inspirez-la pour qu’elle consacre au repentir de ses fautes les dernières lueurs d’intelligence qui lui restent, ou qui pourraient momentanément lui revenir.
Seigneur Jésus par votre Saint Sacrifice donnez lui la vie éternelle !
Esprit-Saint donnez lui la Paix !
Archange saint-Michel protégez-la des attaques du démon.
Vierge Marie et saint Joseph patron de la bonne mort, priez pour elle.
O Très bon Jésus, par l’agonie de votre Sacré-Coeur
et par les souffrances de votre mère Immaculée,
je vous supplie, dans votre Amour pour les âmes,
de purifier dans votre Sang les pécheurs du monde entier qui, en ce moment,
sont à l’agonie et qui doivent mourir bientôt.
Je vous prie particulièrement pour (citer le nom)
V. Coeur agonisant de Jésus,
R. Ayez pitié des mourants.
* Vous pouvez aussi prier le chapelet traditionnel en continue ou le chapelet de sainte Faustine (ci-dessous).
Promesse du Seigneur à sainte Faustine :
« Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort. » (Petit Journal § 754)
« A l’heure de la mort je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l’agonisant. La miséricorde insondable s’empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de mon Fils. » (Petit Journal § 811)
CHAPELET DE LA MISERICODE
+ Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Amen.
+ Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
+ Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Sur les gros grains, une fois :
Père Éternel, je T’offre le Corps et le sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les petits grains, 10 fois :
Par sa douloureuse Passion, prends pitié de nous et du monde entier.
Pour terminer, 3 fois :
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.
Il est important aussi de faire célébrer une ou plusieurs messes pour nos défunts, car rien n’est plus puissant que la Saint Sacrifice du Christ-Jésus pour nous sauver.
Extrait du livre “La mort, témoignage de vie” disponible sur le site labonnenouvelle.fr
Informations : La Bonne Nouvelle – Thierry Fourchaud – 8 rue Roger Lévy – 47180 Sainte Bazeille (France)
Tel : 05.53.20.99.86 – site : www.mariereine.com