Chers Amis,
Nous sommes tous concernés par les défis du 3ème millénaire dont parlent si souvent Jean-Paul II : la paix, le dialogue interreligieux, la protection de l’environnement. Nous sommes concernés en tant qu’humains, citoyens responsables, c’est certain, et l’Eglise ne manque pas de nous le rappeler.
Mais c’est aussi à la lumière de l’évangile que nous pouvons entendre ces appels. La paix, ce n’est pas la paix du monde : l’absence de guerre. Il s’agit du défi de la paix qui surpasse toute paix, la paix de Dieu. S’ouvrir aux autres cultures et traditions religieuses quelles qu’elles soient, c’est partir à la recherche des semences du Verbe, c’est ouvrir notre coeur aux dimensions du monde, prendre au sérieux la prétention universelle de l’évangile. Enfin protéger l’environnement, c’est entrer dans la contemplation de Dieu dans sa Création.
Les défis du troisième millénaire sont les défis de Dieu. Dans notre prière et notre vie nous sommes les acteurs de ce défi, Dieu a besoin de nous pour réaliser son projet d’amour…
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Paroisse de Medjugorje, le 25 mai 2004
“Chers enfants, aujourd’hui encore je vous incite à vous consacrer à mon coeur et au coeur de mon fils Jésus. Seulement ainsi serez-vous chaque jour davantage à moi et vous vous inciterez toujours plus les uns les autres à la sainteté. Ainsi la joie règnera dans vos coeurs et vous serez porteurs de la paix et de l’amour. Merci d’avoir répondu à mon appel.”
Retrouvez le commentaire du Père Ljubo
Sur le site www.medjugorje.hr
Retrouvez le mot d’ordre
de la Communion Marie Reine de la Paix
sur le site
www.mariereine.com
Paroles d’Eglise
Jean-Paul II, le 2 mai dernier à l’occasion de l’entrée des nouveaux membres dans l’union européenne :
“Seule une Europe qui n’ignore pas, mais redécouvre ses racines chrétiennes, pourra être à la hauteur des grands défis du troisième millénaire : la paix, le dialogue entre les cultures et les religions, la sauvegarde de la création… Tandis que je salue avec affection les nations qui sont accueillies ces jours-ci au sein de l’Union européenne, ma pensée se tourne vers les innombrables sanctuaires qui, au cours des siècles, ont maintenu vive dans chacune d’elles la dévotion à la Vierge Marie. Confions à la Madone, Mère de l’espérance, ainsi qu’aux saints et aux saintes que nous vénérons comme patrons de l’Europe, le présent et l’avenir du continent.”
Prier avec le Coeur
Dans la prière, il est impossible de s’engager sur la voie de l’union à Dieu si on persiste à croire que Dieu est loin…
Tu ne dois pas te mettre en prière en considérant que Dieu est là-bas, Dieu est au loin, Dieu est en-dehors de toi. Tu peux trouver une aide à la prière en t’installant devant une icône ou devant le Saint Sacrement. Mais il ne faut pas qu’une telle manière de faire t’entraîne à penser uniquement que Dieu est là-bas et toi ici, que Dieu est en face de toi, en dehors de toi. Ce genre de pratique permet de ne pas envisager la prière comme recherche d’un Dieu perdu dans les nuages. Si cela te rapproches de Dieu, c’est bien. Mais une telle attitude spirituelle ne favorise pas forcément l’union au sens le plus intime, le plus profond. Le mode habituel de relation à l’Eucharistie, c’est de la manger, pas de la regarder de loin. La prière est rencontre, présence à Dieu qui est présent en toi, “plus intime à moi que moi-même” disait saint Augustin.
Pour en savoir plus : Jean-Marie Gueullette, Laisse Dieu être Dieu en toi. Petit traité de la liberté intérieure, Ed. du Cerf, 118p.
L’Eucharistie
La pratique de la visite au Saint Sacrement a été remise à l’honneur par Vatican II comme “une façon de participer plus profondément au mystère pascal et de répondre avec reconnaissance au don de Celui qui, par son humanité, ne cesse de répandre la vie divine dans les membres de son Corps.” Voici un extrait d’une “Visite au Saint Sacrement” de Saint Alphonse de Liguori :
Le pain est un aliment qui se consomme quand on le mange et se conserve quand on le garde. C’est pour ce motif que Jésus-Christ voulut se laisser à nous sous les espèces du pain ; elles lui permettent, non seulement d’être consommé dans la communion, par les âmes aimantes auxquelles il s’unit, mais encore d’être conservé dans le tabernacle, de nous procurer la joie de sa présence et le perpétuel souvenir de son immense amour. Saint Paul s’écria : “Il s’est anéanti lui-même en prenant la condition de serviteur” (Ph 2,7) ; mais que dirons-nous en le voyant prendre l’apparence du pain?
O Jésus, prisonnier volontaire du tabernacle, vous vous tenez là pour attendre les malheureux… Vos amabilités infinies se sont enfin révélées à moi, elles ont captivé mon coeur, et j’éprouve un grand désir de vous aimer et de vous plaire ; mais que puis-je sans votre assistance.
Pour en savoir plus : Alphonse de Liguori, Les Visites au Saint Sacrement, Ed. St Paul.
La Confession
Dieu est tendresse, il est un Père infiniment bon et miséricordieux :
J’avais sur le coeur depuis quelques jours un poids énorme de culpabilité et de honte, suite à une rechute qui me ramenait à un lourd passé et que j’estimais alors “inadmissible” vu le changement de vie auquel m’appellait ma récente rencontre avec le Christ. Lorsque, à l’occasion d’une journée spirituelle, je me décidai enfin à recevoir le sacrement de la réconciliation, le prêtre confessait depuis l’après-midi et il faisait déjà bien tard ! Je me rends quand même dans son bureau… La porte s’ouvre. Je suis le dernier. Mais après une si rude journée, il m’accueille comme si j’étais le premier. Les choses se sont passées dans une très grande simplicité. Tandis que le père me prenait par l’épaule, les péchés que je déclinais perdaient au fur et à mesure toute consistance et semblaient tellement ridicules : une goutte d’eau dans l’océan de tendresse dans lequel j’étais accueilli et pardonné !
Méditer la Parole de Dieu
Dans son témoignage, Frédéric nous raconte les effets de son expérience de méditation :
Face à l’avenir incertain, j’étais en proie à des crises d’angoisses terribles qui m’empêchaient de dormir. Je suis allé rencontrer un prêtre dans le sacrement de réconciliation et lui ai partagé mes inquiétudes. J’avais le désir de suivre le Christ mais j’avais peur de ce qu’il me demanderait. Après m’avoir donné l’absolution, le prêtre me suggéra d’apprendre par coeur le chapitre 15 de l’évangile selon saint Jean. Ce que je fis… “Celui qui demeure en moi aura la lumière de la vie… Votre joie sera complète…” Ces paroles méditées jour après jour m’ont redonné confiance dans l’amour du Seigneur et surtout, année après année, m’ont libéré des angoisses. Il m’arrive souvent de les réciter intérieurement tout en remerciant Dieu de sa bonté et de sa patience. Depuis les vicissitudes de la vie, ma joie, quinze années après, est complète.
Pour en savoir plus : Il est vivant n°189, décembre 2002. Dossier A l’écoute de la Parole de Dieu
Le Jeûne
Vicka nous parle du jeûne :
La Sainte Vierge ne souhaite pas que nous priions et jeûnions par obligation. L’appel au jeûne et à la prière est une invitation libre. On ne peut pas oeuvrer pour la Redemption par devoir. Jésus l’a montré : Il s’est donné librement et par amour jusqu’à la mort sur une croix. Si nous ne cherchons pas, en jeûnant, à nous rapprocher davantage de Dieu, notre jeûne et notre prière ne servent à rien. On pourrait ainsi prier et jeûner toute une vie sans que rien ne change. Cette mentalité qui limite le jeûne et la prière à un devoir à accomplir, est même néfaste pour notre croissance spirituelle. Découragés, nous courons le risque de nous détourner de Dieu. La Vierge n’est pas venue dans ce monde pour nous faire rétrograder et faire de nous de nouveaux pharisiens. Elle est venue pour nous apprendre à prier et à jeûner avec le coeur. Notre jeûne devrait se dérouler sous le leitmotiv : par amour, pour l’amour, grâce à l’amour. Ce n’est qu’en Dieu qu’on peut jeûner. Il faut donc demander à Dieu la grâce du jeûne. Dieu peut me donner alors, à travers mon jeûne et ma prière, la paix, la joie et tout le reste.
Témoignage
“Un grand merci à Marie”
Un grand merci à Marie
pour toutes les grâces
que j’ai recu depuis mes pèlerinages à Medjugorje
et en particulier celle d’avoir arrêté de fumer
du jour au lendemain
car ça faisait plus de 25 ans que je fumais 1 à 2 paquets par jour. Avec Marie, il ne faut pas désespérer.
Elle est tous les jours à nos côtés
même si nous ne nous en rendons pas toujours compte.
Bruno
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