Chers Amis,
Jean-Paul II ne serait pas l’extraordinaire témoin de Dieu que l’on connaît sans la présence de la Vierge Marie dans sa vie. Il est consacré à Marie et cette consécration a fait de lui un signe puissant de l’Amour de Dieu. La lecture du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge de Saint Louis-Marie Grignon de Monfort a joué un rôle très important dans le choix de sa consécration. (Cf. Paroles d’Eglise). Cet Amour qu’il ne peut que connaître pour en être ce témoin vivant, nous sommes tous invités à en faire l’expérience dans la prière. Prier pour connaître l’Amour dont nous sommes aimés mais aussi prier pour que tous les hommes connaissent qu’ils sont enfants de Dieu.
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Paroisse de Medjugorje, le 25 Janvier 2004
“Chers enfants, aujourd’hui encore je vous invite a prier. Priez, petits enfants, d’une maniere particuliere pour tous ceux qui n’ont pas connu l’amour de Dieu. Priez pour que leurs coeurs s’ouvrent et se rapprochent de mon Coeur et du Coeur de mon Fils Jésus, afin que nous puissions les transformer en hommes de paix et d’amour. Merci d’avoir répondu a mon appel.”
Retrouvez le commentaire du Père Ljubo
Sur le site www.medjugorje.hr
Retrouvez le mot d’ordre de la Communion Marie Reine de la Paix
sur le site :
https://www.mariereine.com
Paroles d’Eglise
“Plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle sera à Jésus Christ.”
A l’occasion du 160ème anniversaire de la publication du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge de Saint Louis Marie Grignon de Monfort, Jean-Paul II a adressé une lettre à la Famille Monfortaine dans laquelle il propose une riche méditation de certains extraits des écrits de Saint Louis-Marie. En voici quelques passages :
Dans ma jeunesse, j’ai été moi-même très aidé par la lecture du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, dans lequel “j’ai trouvé la réponse à mes perplexités” dues à la peur que le culte de Marie, “développé excessivement, finisse par compromettre la suprématie du culte dû au Christ”. Sous la sage conduite de saint Louis-Marie, j’ai compris que, si l’on vit le mystère de Marie dans le Christ, un tel risque ne subsiste plus. La pensée mariologique du saint en effet “s’enracine dans le Mystère trinitaire et dans la vérité de l’Incarnation du Verbe de Dieu”
A Jésus par Marie
La véritable dévotion mariale est christocentrique. Comme le concile Vatican II l’a rappelé, “En se recueillant avec piété dans la pensée de Marie, qu’elle contemple dans la lumière du Verbe fait homme, l’Eglise pénètre avec respect plus avant dans le mystère suprême de l’Incarnation” (Lumen Gentium, 65)…
La dévotion à la Sainte Vierge est un moyen privilégié “pour trouver Jésus Christ parfaitement, pour l’aimer tendrement et le servir fidèlement” (Traité de la vraie dévotion, 62)… On fait l’expérience de la relativité totale de Marie au Christ, et en Lui à la Très sainte Trinité, avant tout dans cette observation : “Chaque fois que tu penses à Marie, Marie pense à Dieu pour toi. Chaque fois que tu loues et honores Marie, Marie loue et honore Dieu avec toi. Marie est toute relative à Dieu, et je l’appellerais fort bien la relation de Dieu, qui n’existe pas sinon par rapport à Dieu, ou l’écho de Dieu, qui ne dit et ne répète que Dieu. Si tu dis Marie, elle dit Dieu. Sainte Elisabeth a loué Marie et l’a appelée bienheureuse pour avoir cru. Marie – l’écho fidèle de Dieu – a entonné : Magnificat anima mea Dominum : mon âme glorifie le Seigneur. Ce que Marie fait en cette occasion, elle le fait tous les jours. Quand on la loue, quand on l’aime, quand on l’honore ou on lui donne, Dieu est loué, Dieu est aimé, Dieu est honoré, on donne à Dieu, par Marie et en Marie”” (Traité de la vraie dévotion, 225)…
Une des plus hautes expressions de la spiritualité de saint Louis-Marie Grignion de Montfort se réfère à l’identification fidèle à Marie dans son amour pour Jésus, dans son service de Jésus. Méditant ce texte connu de saint Ambroise : ‘Que l’âme de Marie soit en chacun pour glorifier le Seigneur, que l’esprit de Marie soit en chacun de vous pour exulter en Dieu’, il écrit: “Qu’une âme est heureuse quand … elle est toute possédée et gouvernée par l’esprit de Marie, qui est un esprit doux et fort, zélé et prudent, humble et courageux, pur et fécond!” (Traite de la vraie dévotion, 258). L’identification mystique à Marie est toute tournée vers Jésus, comme l’exprime cette prière: “Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, fais, s’il est possible, que je n’aie pas d’autre esprit que le tien pour louer et glorifier le Seigneur, que je n’aie pas d’autre cœur que le tien pour aimer Dieu comme toi avec une charité pure et ardente” (Secret de Marie, 68).
“La sainteté, perfection de la charité”
L’esclavage d’amour doit donc être interprété à la lumière de l’admirable échange entre Dieu et l’humanité dans le mystère du Verbe incarné. C’est un véritable échange d’amour entre Dieu et sa créature, dans la réciprocité du don total de soi. “L’esprit de cette dévotion … est de rendre l’âme intérieurement dépendante et esclave de la très sainte Vierge et de Jésus par elle” (Secret de Marie, 44). Paradoxalement, ce “lien de la charité”, cet “esclavage d’amour”, rend l’homme pleinement libre, de la véritable liberté des enfants de Dieu (cf. Traité de la vraie dévotion, 169). Il s’agit de se remettre totalement à Jésus, en répondant à l’Amour dont Il nous a aimés le premier. Celui qui vit un tel amour peut dire comme saint Paul: “Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi” (Ga 2, 20)…
“Le pèlerinage de la foi”
Saint Louis-Marie l’exprime avec une richesse de nuances lorsqu’il expose à son lecteur les “effets merveilleux” de la parfaite dévotion mariale : “Plus donc tu gagneras la bienveillance de cette auguste Princesse et Vierge fidèle, plus la conduite de ta vie sera inspirée par la foi pure. Une foi pure qui fera que tu ne te préoccuperas guère de ce qui est sensible et extraordinaire. Une foi vive et animée par la charité qui ne te fera agir que par le motif du pur amour. Une foi ferme et inébranlable comme un rocher qui te fera demeurer ferme et constant au milieu des orages et des tourmentes. Une foi agissante et perçante qui, comme un mystérieux passe-partout, te fera entrer dans tous les mystères de Jésus-Christ, dans les fins dernières de l’homme et dans le cœur de Dieu même. Une foi courageuse qui te permettra d’entreprendre et de venir à bout de grandes choses pour Dieu et le salut des âmes sans hésiter. Enfin, une foi, qui sera ton flambeau enflammé, ta vie divine, ton trésor caché de la divine Sagesse, et ton arme toute puissante dont tu te serviras pour éclairer ceux qui sont dans les ténèbres et l’ombre de la mort, pour embraser ceux qui sont tièdes et qui ont besoin de l’or brûlant de la charité, pour redonner vie à ceux qui sont morts à cause du péché, pour toucher et renverser, par tes paroles douces et puissantes, les cœurs de pierre et les cèdres du Liban, et, enfin, pour résister au démon et à tous les ennemis du salut” (Traité de la vraie dévotion, 214)…
Pour retrouvez l’intégralité de cette lettre : www.zenit.org (du 13 au 20 janvier 2004) ou dans l’Osservatore Romano n°3 (20 janvier 2004)
Prier avec le Coeur
Qui ne connaît pas de distraction dans la prière?
Le Père Slavko nous en dit quelques mots :
Tout d’abord une consolation : Ceux qui ne prient pas, n’ont pas de distractions dans la prière.
Quand on commence à prier, il est important de bien comprendre que la prière est une RENCONTRE avec le Seigneur. Lorsqu’on s’est rendu proche à un ami, il arrive qu’on pense à autre chose en sa présence. Ce n’est pas un problème. Ce qui compte, c’est qu’on soit là, près de l’ami qu’on aime.
Pendant la prière, il ne faut pas chercher à faire des phrases. Un enfant communique comme il peut avec ses parents, il ne se préoccupe pas de la construction de ses phrases, de sa prononciation… Des parents sont déjà ravis du sourire de leur petit enfant, alors imaginez-vous la Joie de Dieu !
Cependant, on peut comparer la prière à l’apprentissage d’une langue étrangère : cela se fait petit à petit et dans un certain ordre. Au début, on apprend l’alphabet, ensuite, quelques mots, puis des phrases… Après un certain temps, qui varie pour chaque personne, on parle, on écrit puis on “pense” dans cette langue. Mais on ne demande pas à celui qui commence à apprendre une langue étrangère, d’écrire d’emblée une chanson dans cette langue. Dans la prière, dans notre vie spirituelle, il ne faut rien “forcer”.
Prie à ton insu : un petit conseil d’Ephraïm
Prie à ton insu. Comme l’humilité te tient dans l’ignorance du bien que tu fais, de même une invisible nuée te tient dans l’ignorance de la véritable et incessante oraison. Ce que signifie : Va, enferme-toi dans la chambre la plus reculée de la maison et verrouille ta porte. Alors, dans le lieu saint de ton être, ta prière te sera cachée à toi-même, comme Dieu est caché à la grande majorité des hommes.
Pour en savoir plus : Ephraïm, Dieu paradoxal, Ed. des Béatitudes, 1990, 95p.
L’Eucharistie
Maurice Zundel nous met en garde contre de fausses représentations de l’Eucharistie. Avec clarté et profondeur, Il nous invite à entrer dans le mystère de l’Amour :
Si l’on met un livre sur la table, le livre contient bien le savoir, mais le savoir n’est pas sur la table, et il faut que nous assimilions le savoir, et le livre est le sacrement du savoir lorsque tout notre être s’ouvre à lui.
De même, lorsqu’on reçoit la lettre d’un ami, on peut mettre la lettre dans sa poche mais on ne peut pas y mettre la pensée de l’ami. C’est notre pensée et notre coeur qui assimilent le contenu de la lettre : la lettre est le sacrement de la pensée, et de l’amitié ou de l’amour de l’ami.
De la même façon, on ne met pas le Christ dans notre bouche quand nous communions. La manducation est le sacrement de notre assimilation spirituelle au Christ qui veut s’accomplir par elle.
Sans amour, il ne peut y avoir de consécration valide ; pour que la consécration soit valide, il faut qu’il y ait un appel venant du coeur de la communauté et, s’il n’y avait plus d’amour, il n’y aurait plus d’Eglise. La consécration suppose la communauté qui se donne en échange d’amour.
Tous les sacrements ont un horizon communautaire avec un appel universel, et nous ne devons pas faire de Dieu une idole : s’il n’y avait plus une intention d’amour dans le sacrement, il n’y aurait plus qu’une épouvantable magie ! Le sacrement pris du dehors, sans notre présence surnaturelle, est une absurdité et une négation de Dieu et de l’homme. Le sacrement dessine un horizon communautaire et nous préserve ainsi de la tentation d’y voir de la magie, et de réduire Dieu à notre mesure.
Dans le sacrement, notre présence est exigée… Notre intimité avec Dieu ne peut se constituer que par une présence à un Dieu sans limites et sans frontières.
Pour en savoir plus : Maurice Zundel, Un Autre Regard sur l’Eucharistie, Ed. du Sarment, 222p, 17,5€.
La Confession
Se confesser n’est pas d’abord un devoir : Le Père Ruffray nous redit qu’il s’agit d’aller à la rencontre de l’Amour.
Souvent on se dit : “Il faut aller se confesser”. On traîne les pieds, on n’a pas envie d’y aller. On trouve même cela douloureux. On va même jusqu’à penser : “Qu’est-ce que je vais dire ? Je fais mes prières. Je ne suis pas plus mauvaise langue que ma voisine. Je pratique. Je ne pèche pas plus que ça, peut-être un petit truc de temps en temps, mais pas de quoi déranger le Père qui n’en peut plus”…
Lorsque nous nous disons cela, nous focalisons sur le péché. Or avec Dieu, ce qui est toujours premier, c’est son Amour. C’est Dieu qui est premier. Or Dieu est Amour. Il nous faut donc retrouver l’Amour, remettre l’Amour à la première place dans nos vies. Si nous pratiquons ainsi, nous allons avoir envie de célébrer le pardon parce que la lumière de l’Amour de Dieu va venir éclairer les zones d’ombre qui sont les nôtres et que nous ne voulons surtout pas voir parce que précisément, c’est le noir, les ténèbres. Cela nous fait peur ; cela nous angoise ; cela nous divise… Mais lorsque nous nous mettons en route vers le Seigneur, titubant peut-être (parce que nous ne savons pas trop comment aller à sa rencontre), l’Amour de Dieu est déjà venu nous répondre.
Pour en savoir plus : Célébrer la Réconciliation, Père Olivier Ruffray, Ed. des Béatitudes, PTS, 71p.
Méditer la Parole de Dieu
Le Père Jozo nous rappelle qu’il faut lire quotidiennement la Bible :
Notre monde cherche Dieu dans toutes sortes de livres… Nous avons oublié la Bible. Notre génération doit redécouvrir la puissance de la Parole. Elle doit ramener la Bible dans ses maisons. La Paix ne se bâtit pas avec des paroles humaines. Elle se construit sur la Parole de Dieu. Ramener la Bible dans ma vie quotidienne, signifie ouvrir à Dieu la porte de mon coeur, afin qu’il commence à entendre son “annonciation” et que Dieu devienne mon chemin, ma vérité et ma Vie.
Lire la Parole de Dieu c’est bien. La méditer, c’est mieux. Prenons exemple sur Ezéchiel qui pour méditer la Parole est invité à manger le Livre.
“Fils d’homme, ce qui t’es présenté , mange-le ; mange ce volume et va parler à la maison d’Israël.” J’ouvris la bouche et il me fit manger ce volume, puis il me dit : “Fils d’homme, nourris-toi et rassasie-toi de ce volume que je te donne.” Je le mangeai et, dans ma bouche, il fut doux comme du miel.” Ez 3, 1-3
Manger la Parole, c’est la lire amoureusement, avec le coeur, l’accueillir comme une parole de bénédiction et d’amour de la part de Dieu, c’est la relire pour la retenir et se la redire intérieurement, la ruminer. C’est ce que nous dit Guillaume de Saint Thierry :
“Il faut chaque jour détacher quelques bouchées de lecture quotidienne et les confier à l’estomac de la mémoire : un passage que l’on digère mieux et qui, rappelé à la bouche, fera l’objet d’une fréquente rumination.”
Le Jeûne
Comme il est difficile de jeûner ! Qui n’a jamais cédé aux tentations. Le témoignage de Fabienne nous invite à ne pas nous décourager :
Ma résolution était prise : jeûner chaque vendredi. Pleine de courage, je prenais mon bout de pain et ma tisane le matin. Mais voilà qu’au travail, la tentation d’abandonner ne cessait de m’envahir, jusqu’à 16 heures quand mon collègue venait m’apporter un thé accompagné d’une barre de chocolat “Côte d’Or”, à la noix de coco !
Pour être franche, je dois dire que pendant des mois j’ai craqué à chaque fois. Il m’était impossible de jeûner une journée entière.
Alors le soir, misérablement je donnais au Seigneur cet échec et prenais petit à petit conscience que sans Lui, je ne peux rien faire. Le vrai miracle, c’est que je ne me suis jamais découragée, et que je suis restée attachée à ma résolution. Le Seigneur a fini par me prendre en pitié.
Témoignage
“Le plus grand signe, c’est l’Eucharistie”.
La rencontre avec Jakov, le plus jeune des voyants a été pour moi un moment fort du pèlerinage à Medjugorje. Je m’attendais à rencontrer quelqu’un de grand, parlant avec autorité et éloquence. Or le “petit” Jakov (agé comme moi d’une trentaine d’année) s’est révélé être quelqu’un de très doux et très humble, à la fois sage comme un vieillard et simple comme un enfant. Il parlait de la Vierge Marie et des messages. Mais son attitude exprimait mieux encore que son discours que la Mère de Dieu était sa mère. Quant aux messages, il les commentait d’une manière si limpide qu’on sentait qu’ils étaient devenus sa vie même, qu’il les vivait malgré ses faiblesses et ses défauts. J’ai pu réaliser alors, à la rencontre de ce témoin “transparent de l’Amour et de la Sainteté de Dieu, combien la grâce était d’une manière particulière présente et agissante en ce lieu.
Et pourtant, de retour chez moi, je me suis souvenu d’une parole de Jakov qui m’avait frappé : “de toutes les grâces données ici à Medjugorje, la plus grande, c’est encore l’Eucharistie.” C’est-à-dire la présence du Christ dans l’hostie consacrée sur l’autel à chacune de nos messes.
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Pèlerinages et retraites
Pour la 4eme année consécutive la Paroisse de MEDJUGORJE organise
une rencontre internationale
pour les couples mariés
du 10 au 15 février 2004.
Avec la participation
du Pere Jozo et de Soeur Elvira.
A partir de la France, Marie Source de Vie organise
un départ en avion de Paris-Roissy.
“Trouver la Paix intérieure” – Retraite-Pèlerinage à Medjugorje
avec Jean-Raymond et Maryse Cayrel
du 14 au 20 février
Pèlerinage au Liban et à Damas
“Au pays des Cèdres, au pays des Saints.”
du 18 au 28 avril avec le Père Olivier Ruffray.
Prix : 1336€
Les passeports ne sont plus obligatoires
Une carte d’identité valide suffit
pour se rendre à Medjugorje
Notre programme est disponible sur notre site www.msvie.com
ou par courrier sur demande (tel : 02.35.30.28.43)
La Lettre de Marie Source de Vie
Un courrier à partager !
Rendez-vous sur www.msvie.com
La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy
47180 Sainte Bazeille (France)
Tél: 05.53.20.99.86
Nos sites :
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