*** HUMOUR
* GERMAINE
Notre Père qui êtes aux cieux … faites que le fils de la voisine cesse de me jeter des cailloux quand je passe et que sa mère arrête de me faire des pieds de nez quand je soulève mon rideau pour la regarder quand elle jardine… Faites que le chien du voisin cesse de terroriser le mien quand je le promène et que le chat de la dame du dessus cesse de déposer sur le pas de ma porte les souris qu’il tue dans le jardin… Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Amen !
* PROPRETÉ (ABSENCE DE)
Huit bonnes raisons pour ne pas se laver.
1. On m’a forcé à le faire quand j’étais gamin.
2. Les gens qui se lavent sont tous des hypocrites : ils se croient plus propres que les autres.
3. Je n’ai pas le temps de me laver !
4. Autrefois, je me lavais, mais cela m’embêtait, alors j’ai arrêté. Je me lave au moment des fêtes, à Noël et à Pâques, et cela me suffit.
5. Aucun de mes amis ne se lave, et ils ne s’en portent pas plus mal.
6. Je me laverai quand je serai plus vieux et plus sale.
7. Que je me lave ou pas ça change rien !
8. Se laver ? Oui, mais j’ai plein d’autres choses à faire avant !
Si vous remplacez le mot “laver” par le mot “Prier”, vous aurez les arguments les plus fréquemment utilisés pour ne pas prier…
*** TEMOIGNAGE
* “ Je vais t’enlever tes béquilles ! ”
par José Pimenter
Personne ne m’aimait, je me sentais profondément déprimé, à tel point que je pensais que ce que j’avais de mieux à faire, c’était de supprimer mon père, et les autres personnes qui vivaient dans la maison, puis de me suicider.
Pendant quinze jours, je réfléchissais au moyen de réaliser ce projet. Je voulais me venger aussi de tous ceux du quartier qui me manifestaient si peu d’amitié. Je n’avais plus d’argent pour boire ou pour acheter de la drogue.
Le suicide
Un jour, je pris la décision de me supprimer et je sortis malheureux, découragé et sombre, pour me lancer du haut du pont Duarte (Canada). Comme je partais avec cette intention, je passai devant la maison de l’Annonciation où commençait une messe célébrée par Ie père Emiliano Tardif. Il y avait beaucoup de monde dans la rue, en face de la maison, car la messe se célébrait en plein air. Je vis plusieurs
jeunes, garçons et filles, de mon quartier. J’entrai, non pas pour participer à la messe, mais pour embêter, caresser les filles et m’amuser. Autant passer un
moment agréable, me disais-je en moi-même, avant de me suicider.
La prière
Quand arriva Ie moment de la prière de guérison, quelques-uns furent guéris.
Je n’y croyais pas. Mais je vis, sous un avocatier, un boiteux de mon quartier avec ses deux béquilles : je Ie connaissais depuis longtemps.
A ce moment-la, Ie père Emiliano annonça :
– “Il y a un boiteux qui marche avec des béquilles et qui est en train de guérir.” Le père lui demanda de se présenter. Je regardais Ie boiteux… Les guérisons continuèrent. Le père répéta :
– “Ou est Ie boiteux que Ie Seigneur a guéri ?”
Je me sentais si mal à l’aise que je m’approchai du boiteux et je lui dis :
– “Cher ami, tu es Ie seul boiteux que je vois ici.” II me répondit que ce n’était pas lui qui était en train de guérir. Je lui dis de nouveau :
– “Mon ami, si ce prêtre ne dit pas de mensonges, ce boiteux, c’est toi. Je vais t’enlever tes béquilles et si ce n’est pas toi, tu vas t’effondrer sur place.”
Je les lui enlevai et il resta debout.
Le boiteux sortit en marchant
Quelques personnes s’écrièrent :
– “Père, père, ici il y a un boiteux !” Quand je vis que Ie boiteux marchait vers l’autel, un froid me saisit.
Le Seigneur l’avait guéri. Mes bras se tordirent et les béquilles tombèrent ; tout mon corps s’engourdit, je me mis à pleurer et je dis :
– “Seigneur, pardonne-moi, plus jamais je ne me moquerai de ces choses.”
Je m’assis par terre pour pleurer, les béquilles à côté de moi. Ce que je ne savais pas, c’est que Ie Seigneur m’avait aussi guéri.
Une parole de science
Au même moment, Ie Seigneur inspira au père Tardif une parole de science et il dit :
– “II y a ici un homme qui prend de la drogue, qui vit en mauvaise intelligence avec sa famille. II a eu une
enfance bien triste. II est en révolte. II a vécu une vie de péché sous l’influence de la drogue et d’autres vices ; mais Ie Seigneur est en train de Ie toucher maintenant et de Ie guérir.”
Je me souviens que je ressentis une sorte d’engourdissement de tout Ie corps comme quand on avale un morceau de glace et que celui-ci
descend dans la gorge. Je savais que c’était moi. Sur Ie moment, je ne me suis pas fait connaître. Mais Ie lendemain, je suis retourné à la Maison de l’Annonciation et j’ai continué à prier. Je m’entretins avec Ie père. Je lui racontai tous mes problèmes. Je ne m’arrêtais pas de prier.
Mon père et tous les gens du quartier se rendirent compte du changement qui s’était opéré dans ma vie. Le Seigneur est si inattendu : lorsqu’Il veut transformer une famille, Il choisit Ie pire, Il Ie convertit et tous sont saisis par l’amour de Dieu. Je ne buvais plus. De tout coeur, je pardonnai à mon père, je lui dis que je l’aimais, je l’embrassai. Lui aussi me pardonna. Je demandai pardon à toutes les personnes que j’avais offensées par ma mauvaise conduite, à mes frères, à l’homme aussi qui vit avec ma mère. Maintenant, nous vivons heureux dans la paix du Christ.
Continuons de louer sans cesse !
Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
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