Juin, le “mois du Sacré-Cœur” et la solennité du 22 juin
La journée de la sanctification des prêtres
CITE DU VATICAN, Vendredi 1er juin 2001 (ZENIT.org) – Le mois de juin commence cette année par un vendredi (donc premier du mois), dont sainte Marguerite Marie Alacoque et saint Claude la Colombière recommandaient la dévotion, en l’honneur du Cœur du Christ.
Le site Internet du sanctuaire de Paray-le-Monial (diocèse d’Autun) permet un pèlerinage virtuel sur les pas des deux saints:
(http://catholique-autun.cef.fr/hautslieux/paray.htm)
La solennité du Sacré-Cœur tombe cette année le vendredi 22 juin. Le pape Jean-Paul II a choisi cette solennité, chaque année comme date de la journée de la sanctification des prêtres.
L’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla s’était rendu en pèlerinage à Paray-le-Monial, le pape Jean-Paul y est retourné, le 5 octobre 1986, soulignant l’importance au message de miséricorde de Paray-le-Monial pour notre temps et pour l’Eglise universelle. L’animation du sanctuaire a été confié par l’évêque d’Autun au soin pastoral de prêtres de la Communauté de l’Emmanuel. Le pèlerinage a en effet connu un nouvel élan grâce aux sessions d’été de la organisées par la Communauté de l’Emmanuel, à partir de 1975, année du IIIe centenaire des apparitions.
Le Christ y est apparu à une religieuse de la Visitation, Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), la chargeant de faire connaître au monde ce Cœur “qui a tant aimé les hommes”. Aidée par son directeur spirituel, le bienheureux Claude la Colombière, elle fera parvenir dans le monde entier ce «message du Coeur de Jésus».
C’est dans la chapelle du monastère qu’ont eu lieu la plupart des apparitions du Christ à Sainte Marguerite-Marie, entre 1673 et 1675. La fresque (1966-1973) représente la deuxième apparition au cours de laquelle le Christ présente ses plaies de la Passion, brillant comme cinq soleils. De part et d’autre, on reconnaît différents saints qui ont, d’une manière ou d’une autre, témoigné de cet amour miséricordieux de Dieu pour les hommes.
A droite du choeur, une petite chapelle abrite la châsse de la sainte, datant de la béatification de la religieuse en 1864. Et c’est en 1920 que celle-ci a été canonisée par le pape Benoît XV. Jean-Paul II a été élu le jour de la fête de la sainte, le 16 octobre 1978.
Le Père Claude la Colombière (1641-1682), jésuite, a été le conseiller spirituel de Sainte Marguerite-Marie. Une chapelle a été édifiée à l’occasion de sa béatification, en 1930, abrite son tombeau, à 300 mètres de la Visitation. Ce «fidèle serviteur et parfait ami du Christ», a eu pour rôle d’apprécier l’authenticité des révélations faites à sainte Marguerite-Marie et d’aider à la diffusion du message de Paray.
Après un bref séjour en Angleterre où il subit la persécution et la prison, il est revenu mourir à Paray-le-Monial en 1682. Il a été canonisé par Jean-Paul II en 1992. On célèbre sa fête le 15 février.
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– Documents –
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A Marie, “les fruits du Jubilé et les angoisses du nouveau millénaire”
Conclusion “mariale” de l´Instrumentum laboris
CITE DU VATICAN, Vendredi 1er juin 2001 (ZENIT.org) – Au cours du Jubilé des évêques, le 8 octobre 2000, “Jean-Paul II a confié à la Mère du Seigneur les fruits du Jubilé et les angoisses du nouveau millénaire”, rappelle la conclusion de l’instrument de travail pour le prochain synode sur le ministère de l’évêque.
“À elle qui luit comme un signe d’espérance certaine et de consolation pour tous ceux qui sont encore pèlerins ici-bas, et jusqu’au jour de la venue du Seigneur, l’Église adresse sa prière, en l’invoquant comme mère de l’espérance, prémices du monde à venir”, conclut le document.
– Conclusion de “l’Instrumentum laboris” –
149. Du 6 au 8 octobre 2000, les évêques du monde entier ont célébré leur Jubilé en communion avec le Pape, dans un climat de conversion et de prière, en s’inspirant du thème même de la prochaine Assemblée Ordinaire du Synode: L’évêque, serviteur de l’Évangile de Jésus-Christ pour l’espérance du monde. Comme on a pu le noter, c’est la première fois depuis le Concile Vatican II qu’autant d’évêques, venus du monde entier, se trouvaient réunis pour vivre des moments d’une authentique spiritualité jubilaire: le rite pénitentiel à Saint Jean de Latran, la célébration missionnaire à Saint-Paul-hors-les-Murs, le chapelet dans la Salle Paul VI et les rencontres avec le Pontife Romain, en particulier la Concélébration Eucharistique solennelle du dimanche 8 octobre, apogée du Jubilé des évêques.
La dévotion à Marie, dont le sommet a été la vénération de la statue de la Vierge de Fatima, qui a conduit sur des sentiers d’espérance l’histoire tourmentée de l’Église au XXème siècle, a donné à la rencontre jubilaire un caractère particulièrement intense. Comme l’a souvent répété le Pape, il s’agissait presque, pour les successeurs des Apôtres, d’un retour au Cénacle de la Pentecôte, aux côtés de Marie, la Mère de Jésus.
150. En cette circonstance particulière, dans une prière vibrante, Jean-Paul II a confié à la Mère du Seigneur les fruits du Jubilé et les angoisses du nouveau millénaire.
Dans la prière de confiance à la Vierge Marie sont concentrées les espérances pour le futur, avec la certitude que le Christ Seigneur est le seul Sauveur et que l’Esprit de vérité est la source de vie indispensable à l’Église.
Avec la mémoire des grands progrès d’une humanité qui se trouve à un carrefour de l’histoire, le Saint-Père a rappelé les besoins des plus faibles: enfants pas encore nés ou nés dans des conditions de pauvreté et de souffrance, jeunes à la recherche d’un sens à leur vie, personnes sans travail ou touchées par la faim et la maladie, familles démantelées, personnes âgées sans assistance, personnes seules et sans espérance.
Ce qui est en jeu dans les espérances de l’humanité, c’est la valeur même de la vie humaine que l’Église défend et propose courageusement face aux nombreuses menaces, en s’en remettant au Dieu de la vie et à la Mère de Celui qui est le chemin, la vérité et la vie.
Dans les paroles du Successeur de Pierre et dans son imploration pour le destin de l’humanité, encore une fois nous avons entendu la prière pour un monde qui recherche des raisons pour croire et pour espérer.
Comme dans une continuité logique, les évêques se réuniront dans la prochaine Assemblée synodale pour proclamer l’espérance dans le Christ et dans l’action de l’Esprit pour le futur de l’Église et de l’humanité.
De Marie, l’humble servante qui s’est confiée à Dieu, l’Église apprend à proclamer l’Évangile du salut et de l’espérance. Dans le Magnificat, résonne le chant des certitudes de tous les pauvres du Seigneur qui espèrent en sa parole. En elle, femme revêtue de soleil, montée au ciel dans la gloire pour être aux côtés de son Fils ressuscité, l’Église trouve la garantie de l’accomplissement des promesses du Seigneur à l’humanité, appelée à la victoire finale sur le mal et sur la mort. À elle qui luit comme un signe d’espérance certaine et de consolation pour tous ceux qui sont encore pèlerins ici-bas, et jusqu’au jour de la venue du Seigneur, l’Église adresse sa prière, en l’invoquant comme mère de l’espérance, prémices du monde à venir.
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