N°20 – Novembre 2002
Editorial
Au seuil de cette année liturgique, toute la fraternité Marie Source de Vie
vous assure de son soutien dans la prière.
Qu’en ce nouvel avent chacun de nous s’ouvre toujours plus à ce temps de grâce qui est entre nos mains.
Saint et Joyeux Noël !
Que la joie de l’enfant Jésus pénètre et rayonne dans chacune de nos vies.
A l’écoute de notre Mère l’Eglise
NOTRE SAINT PERE NOUS PARLE
OCTOBRE 2002-OCTOBRE 2003
ANNEE DU ROSAIRE
CONTEMPLER LE CHRIST AVEC MARIE
“Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu’à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ ; c’est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l’expérience toujours nouvelle de l’amour du Père et pour jouir de la joie de l’Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul : “Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit” (2 Co 3,18).
La contemplation du Christ trouve en Marie son modèle indépassable. Le visage du Fils lui appartient à un titre spécial. C’est dans son sein qu’il s’est formé, prenant aussi d’elle une ressemblance humaine qui évoque une intimité spirituelle assurément encore plus grande. Personne ne s’est adoné à la contemplation du visage du Christ avec autant d’assiduité que Marie. Déjà à l’Annonciation, lorsqu’elle conçoit du Saint Esprit, les yeux de son coeur se concentrent en quelque sorte sur Lui ; au cours des mois qui suivent, elle commence à ressentir sa présence et à en pressentir la physionomie. Lorsque enfin elle lui donne naissance à Bethléem, ses yeux de chair se portent aussi tendrement sur le visage de son Fils tandis qu’elle l’enveloppe de langes et le couche dans une crèche (cf. Lc 2, 7).
A partir de ce moment-là, son regard, toujours riche d’un étonnement d’adoration, ne se détachera plus de Lui. Ce sera parfois un regard interrogatif, comme dans l’épisode de sa perte au temple : “Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?” (Lc 2, 48) ; ce sera dans tous les cas un regard pénétrant, capable de lire dans l’intimité de Jésus, jusqu’à en percevoir les sentiments cachés et à en deviner les choix, comme à Cana (cf. Jn 2, 5) ; en d’autres occasions, ce sera un regard douloureux, surtout au pied de la croix, où il s’agira encore, d’une certaine manière, du regard d’une “femme qui accouche”, puisque Marie ne se limitera pas à partager la passion et la mort du Fils unique, mais qu’elle accueillera dans le disciple bien-aimé un nouveau fils qui lui sera confié (cf. Jn 19, 26-27) ; au matin de Pâques, ce sera un regard radieux en raison de la joie de la résurrection et, enfin, un regard ardent lié à l’effusion de l’Esprit au jour de la Pentecôte (cf. Ac 1, 14).
Marie vit en gardant les yeux fixés sur le Christ, et chacune de ses paroles devient pour elle un trésor : “Elle retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur” (Lc 2, 19). Les souvenirs de Jésus, imprimés dans son esprit, l’ont accompagnée en toute circonstance, l’amenant à parcourir à nouveau, en pensée, les différents moments de sa vie aux côtés de son Fils. Ce sont ces souvenirs qui, en un sens, ont constitué le “rosaire” qu’elle a constamment récité au long des jours de sa vie terrestre. […] Marie propose sans cesse aux croyants les “mystères” de son Fils, avec le désir qu’ils soient contemplés, afin qu’ils puissent libérer toute leur force salvifique.
C’est précisément à partir de l’expérience de Marie que le Rosaire est une prière nettement contemplative. Privé de cette dimension, il en serait dénaturé, comme le soulignait Paul VI : “Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme, et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique de formules et d’agir à l’encontre de l’avertissement de Jésus : “Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens ; ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter” (Mt 6, 7). Par nature, la récitation du Rosaire exige que le rythme soit calme et que l’on prenne son temps, afin que la personne qui s’y livre puisse mieux méditer les mystères de la vie du Seigneur, vus à travers le coeur de Celle qui fut la plus proche du Seigneur, et qu’ainsi s’en dégagent les insondables richesses”.
La contemplation de Marie est avant tout le fait de se souvenir. Il faut cependant entendre ces paroles dans le sens biblique de la mémoire, qui rend présentes les oeuvres accomplies par Dieu dans l’histoire du salut. La Bible est le récit d’événements salvifiques, qui trouvent leur sommet dans le Christ lui-même. Ces événements ne sont pas seulement un hier ; ils sont aussi l’aujourd’hui du salut. Cette actualisation se réalise en particulier dans la liturgie : ce que Dieu a accompli il y a des siècles ne concerne pas seulement les témoins directs des énévements, mais rejoint par son don de grâce l’homme de tous les temps. Cela vaut aussi d’une certaine manière pour toute autre approche de dévotion concernant ces événements : “en faire mémoire” dans une attitude de foi et d’amour signifie s’ouvrir à la grâce que le Christ nous a obtenue par ses mystères de vie, de mort et de résurrection.
C’est pourquoi, tandis qu’il faut rappeler avec le Concile Vatican II que la liturgie, […] est “le sommet vers lequel tend l’action de l’Eglise et en même temps la source d’où découle toute sa force”, il convient aussi de rappeler que la vie spirituelle “n’est pas enfermée dans les limites de la participation à la seule sainte Liturgie. Le chrétien, appelé à prier en commun, doit néanmoins aussi entrer dans sa chambre pour prier son Père dans le secret (cf. Mt 6,6) et doit même, selon l’enseignement de l’Apôtre, prier sans relâche (cf. 1 Th 5,17)”. Avec sa spécificité, le Rosaire se situe dans ce panorama multicolore de la prière “incessante” et, si la liturgie, action du Christ et de l’Eglise, est l’action salvifique par excellence, le Rosaire, en tant que méditation sur le Christ avec Marie, est une contemplation salutaire. Nous plonger en effet, de mystère en mystère, dans la vie du Rédempteur, fait en sorte que ce que le Christ a réalisé et ce que la liturgie actualise soient profondément assimilés et modèlent notre existence.
Extrait de la lettre apostolique “Rosarium Virginis Mariae” du 16 octobre 2002
Medjugorje, hier et aujourd’hui
HIER
le 6 août 1982
“Il faut inviter les gens à se confesser chaque mois, surtout le premier samedi. Ici, je n’en ai pas encore parlé.
J’ai invité les gens à la confession fréquente. Je vous donnerai encore quelques messages concrets pour notre temps. Patientez, car le temps n’est pas encore venu. Faites ce que je vous ai dit. Il sont nombreux ceux qui ne l’observent pas. La confession mensuelle sera un remède pour l’Eglise d’Occident. Il faut transmettre ce message à l’Occident.”
le 11 décembre 1986
“Chers enfants, Je vous appelle en cette période à prier, particulièrement pour vivre la joie de la rencontre avec Jésus qui naît. Je souhaite, chers enfants, que vous viviez ces jours comme moi-même Je les ai vécus. Je veux vous guider dans la vie. Je veux vous montrer la joie à laquelle Je vous appelle tous. Ainsi, chers enfants, priez et abandonnez-vous complètement à moi. Merci d’avoir répondu à mon appel.”
le 18 décembre 1986
“Chers enfants, de nouveau aujourd’hui, Je veux vous appeler à la prière. Quand vous priez vous êtes tellement plus beaux. Comme les fleurs qui après les neuiges montrent toute leur beauté, et dont les couleurs sont si merveilleuses qu’on ne peut les décrire. Ainsi, vous, chers enfants, après la prière, montrez à Dieu ce qui est beau en vous pour lui plaire. Chers enfants, priez et ouvrez votre intérieur au Seigneur, pour qu’Il fasse de vous une belle et harmonieuse fleur pour le paradis. Merci d’avoir répondu à mon appel.”
Le Père Slavko nous parle de la confession
La Paix est le message principal de Medjugorje.
Chacun de nous et chaque personne dans le monde désire la paix. Mais nous oublions très souvent que la paix est seulement un résultat. Il en va avec la paix comme avec le pain que nous mangeons : il est le fruit de tout un travail.
La paix est le fruit de la réconciliation.
Marija Pavlovitch, la voyante, m’a raconté un jour l’histoire suivante : Un jour, pendant la prière, elle a eu une vision en trois images. D’abord elle a vu une très belle fleur ouverte et épanouie.
Dans la deuxième image, la fleur était fermée et avait perdu tout son éclat. Dans la troisième image, une goutte d’eau est tombée sur la fleur qui s’est alors ouverte à nouveau. Marija me disait qu’elle avait essayé d’interprêter cette image, mais ensuite elle avait demandé sa signification à la Vierge qui a répondu : “La fleur c’est votre coeur. Toutes les fleurs sont belles. Tous vos coeurs sont beaux. Mais lorsque le péché entre dans le coeur il se ferme. Dans cette situation vous ne pouvez pas vous en tirer seuls. Il vous faut cette goutte d’eau d’En-Haut qu’est le sacrement de la réconciliation. Dans la confession vous recevrez la grâce, la goutte d’eau, qui permet à votre coer de s’épanouir à nouveau comme une fleur qui s’ouvre au soleil.”
Se réconcilier veut dire : s’ouvrir à nouveau à l’amour.
Il faut donc toujours se demander ce qui a pu fermer notre coeur et pardonner à ceux qui y ont contribué. Mais la vraie cause de la fermeture de mon coeur se trouve en moi-même.
La première cause est notre résistance à la volonté de Dieu.
Cette résistance, on peut la comprendre lorsqu’on médite sur le péché originel : Dieu a donné un projet d’Amour à Adam et Eve. Il a dit : “Travaillez et soumettez la terre”. Dieu souhaitait évidemment que les hommes collaborent avec Lui. Mais les hommes résistent ; ils veulent décider par eux-mêmes ; prendre “leur” vie en main sans consulter Dieu… Chaque fois que, dans notre vie, nous agissons de la sorte, nous répétons le péché d’Adam et Eve.
C’est en cela que consiste le péché originel. Cette désobéissance à la volonté de Dieu nous prive de la grâce divine.
Première condition à la paix : réconciliation avec Dieu
Se confesser signifie : accepter à nouveau le projet de Dieu et Lui dire explicitement : “Oui, Seigneur, que Ta volonté soit faite. J’accepte à nouveau Ton projet à mon sujet. Je renonce à toute résistance qui est due à mon péché.” Si nous prions comme la Vierge nous le demande : avec le coeur, nous pouvons comprendre ce projet de Dieu et désirer Sa Miséricorde. C’est pour cela que la Vierge nous appelle sans cessa à la prière. Lors de l’Annonciation, la Vierge a dit “oui” au projet du Père. Elle n’a pas tout compris, mais elle a cru qu’à Dieu tut est possible. La Vierge est la nouvelle Eve qui nous invite à la réconciliation avec Dieu qui signifie : sortir du péché originel et retrouver la paix perdue. La vraie paix ne peut venir et croître que si nous vivons cette dimension verticale par la prière et que nous sommes ouverts à Dieu. Une paix qui ne serait qu’horizontale, n’est pas la vraie paix.
Deuxième condition à la paix : réconciliation avec soi-même et les autres
Nous pensons que nous nous pardonnons facilement à nous-mêmes.
Se réconcilier avec soi-même veut dire s’accepter soi-même et accepter notre situation de vie. Croire que, dans cette situation même, Dieu a un projet pour lequel Il désire ma collaboration.
Par le baptême nous avons reçu trois grâces : la foi, l’espérance, la charité. Le projet de Dieu est toujours que ces trois dons s’épanouissent. Si on n’accepte pas de croître, on ne s’aime pas soi-même. Tous les jours il y a des situations où nous aussi nous n’aimons pas, (ou pas assez), où nous n’avons pas fait ce qu’il fallait. Notre premier devoir de chrétien consiste donc à re-créer les conditions permettant l’ouverture de “notre coeur”. D’où l’importance d’une confession régulière.
Il arrive qu’on demande cette réconciliation à quelqu’un qui ne veut pas se réconcilier, mais alors il faut accepter de grandir soi-même, en amour, en foi et en espérance. Pour moi, le plus grand péché ce n’est pas la haine, la jalousie, l’égoïsme, l’orgueil, l’avortement, la guerre…, le plus grand péché dans notre coeur et dans le monde est : ne plus être en état de croître en amour. Si l’amour n’est pas dans notre coeur, la porte est ouverte à tous les péchés. Laisser ouverte la possibilité de pécher, c’est cela le plus grand péché. Dans un message la Vierge a dit : “Si je suis restée si longtemps avec vous c’est parce que je désire vous apprendre à aimer. Mes petits enfants, vous ne savez pas aimer.” La Vierge ne vient pas pour nous accuser. Elle nous parle toujours positivement et nous montre ce qu’il faut faire concrètement.
Dans la mentalité actuelle, nous savons mieux ce qu’il ne faut pas faire que ce que nous pourrions faire. La Vierge vient nous montrer que la Paix est possible et comment nous pouvons la construire. C’est pourquoi elle nous invite à la réconciliation. Ainsi la paix peut devenir une réalité.
Troisième condition à la paix : la confession individuelle
La confession individuelle est ce moment où je m’engage personnellement à accepter le plan de Dieu sur ma personne et ma vie. Au début de chaque messe, nous prions : “Je confesse à Dieu, je reconnais devant mes frères…” Cette confession collective ne remplace pas la confession personnelle. Beaucoup ont remplacé l’une par l’autre et nous sommes arrivés dans l’Eglise à ne plus très bien savoir ce que signifie la confession individuelle. Un psychothérapeute m’a dit : “Lorsque je peux prier avec mon patient, le temps de la thérapie se raccourcit considérablement”. Cela signifie que l’on peut guérir plus vite lorsqu’on commence à prier et à se confesser régulièrement. Jésus savait cela. Ce besoin humain fondamental d’un moment de vraie confiance avec quelqu’un, il l’a transformé en un sacrement, en une rencontre personnelle avec la Miséricorde.
Père Slavko
AUJOURD’HUI
Medjugorje, le 25 Novembre 2002
“Chers enfants,
Je vous appelle aujourd’hui encore à la conversion.
Ouvrez votre cœur à Dieu, petits enfants, à travers la sainte confession
et préparez votre âme afin que le petit Jésus puisse naître à nouveau dans votre cœur.
Permettez-lui de vous transfigurer et de vous conduire sur le chemin de la paix et de la joie.
Petits enfants, décidez-vous pour la prière.
Particulièrement maintenant, en ce temps de grâce, que votre cœur désire ardemment la prière.
Je suis proche de vous et J’intercède devant Dieu pour vous tous. Merci d’avoir répondu à mon appel.”
MOT D’ORDRE D’EPHRAÏM
Noël n’est pas le vingt-cinq décembre, Noël c’est tous les jours, mais en cette fête qui vient et qui a été fixée à cette date nous devons nous rappeler le don de Dieu aux hommes de bonne volonté. La sainte Vierge nous demande de nous y préparer par la confession. Il nous faut donc aujourd’hui si nous voulons être fidèles aux messages, nous demander ce qu’est la confession. Ce confesser c’est avant tout rencontrer l’amour fou de Dieu, un amour si fort et si miséricordieux, si inconditionnel, si tendre, si maternel que nous ne pouvons que fondre comme de la glace au soleil, que nous attendrir comme la Vierge devant Dieu nouveau né. Nous savons que nous nous sommes vraiment confessés quand nous ressentons des larmes de componction, quand notre coeur se serre et que nous reconnaissons que le péché qui génère tous les autres c’est de ne pas aimer l’amour, de ne pas nous laisser faire par le Père. Se confesser ce n’est pas se mettre en règle avec un code de lois, se confesser c’est reconnaître la pauvreté radicale de notre coeur, car Dieu s’est fait pauvre pour nous rejoindre dans notre pauvreté. Il est venu dans la crèche et dans l’état d’un tout petit bébé pour signifier qu’il voulait venir dans l’étable misérable de notre âme et sous la forme la plus simple qui soit qui est l’hostie. Chaque eucharistie est un Noël. N’allons pas à la crèche avec un coeur plus riche que celui de Dieu. Frère Ephraïm
COMMENTAIRE DU PERE LJUBO KURTOVIC
La Bienheureuse Vierge Marie, mère de chaque homme, adresse aujourd’hui aussi sa parole maternelle à tous ceux qui veulent écouter et entendre. Elle nous dit : “Je vous appelle aujourd’hui encore à la conversion”, comme elle nous appelle tous les jours depuis plus de 21 ans. Dans les paroles de la Gospa résonnent les paroles de Jean le Baptiste : “Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche.” (Mt 3, 2) Par Marie, un temps de grâce vient à nous, un temps où le Royaume des Cieux veut habiter dans le coeur de l’homme. Par Marie, le Sauveur du monde est venu à nous, le Sauveur de monde qui veut cette année encore naître dans notre coeur. La conversion signifie changement de chemin, de direction, de mentalité, d’habitudes et de coutumes pécheresses. Il est difficile, très difficile de changer, mais c’est possible. Le changement exige une vigilance permanente et persévérante, le combat permanent, implique des chutes et des relèvements. Jésus nous parle du chemin étroit et escarpé qui mène à la vie. Il veut nous dire que sur ce chemin nous serons fatigués, que nous allons suer, tomber et saigner, mais heureux sont ceux qui persévèrent jusqu’à la fin. La vie est un combat, et le proverbe dit : “Qui ne veut pas combattre, il vaut mieux pour lui ne pas vivre non plus.” Job, le souffrant de l’Ancien Testament, nous dit : N’est-ce pas un combat qu’accomplit l’homme sur terre ? (Cf : Jb 7, 1)
Marie, notre mère, a vécu ce même chemin de combat, de renoncement et de mort à elle-même afin que Dieu puisse vivre en elle. Sa glorification au ciel montre qu’elle était sur le bon chemin. Lors de la rencontre avec Dieu à travers l’ange Gabriel, elle n’a pas dit : “J’ai compris ce que tu me dis”, mais “Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole”. (Lc 1, 38) Nous ne pouvons ni ne devons tout comprendre, mais il est important que nous fassions confiance à la parole de Dieu, confiance aux paroles maternelles qui nous sont adressées dans ce simple message, dans lequel nous touchons avec le coeur le coeur maternel qui bat pour chacun de nous.
La conversion est le travail de Dieu, l’oeuvre qu’Il accomplit dans l’homme si celui-ci le Lui permet. Je ne peux pas me convertir moi-même et encore moins convertir autrui. Ce que je peux, c’est souhaiter, rechercher, désirer ardemment avec toutes mes facultés, toutes mes forces et les puissances que Dieu m’a données et qu’Il a mises à ma disposition. Le problème n’est pas dans notre distance de Dieu, mais dans notre négligence et notre manque de désir de nous approcher de Lui, de L’aimer et ainsi de le connaître. Dieu se donne à ceux qui le cherchent de tout leur coeur.
Dans ce message, la Gospa nous met à coeur le sacrement de la sainte Confession, à travers lequel nous devrions ouvrir nos coeurs et préparer nos âmes, afin que Jésus puisse y naître. Aujourd’hui encore, Jésus veut et désire naître. Aujourd’hui encore, Il a soif de nous et de notre temps ; de notre prière, et avant tout de notre coeur pour le recevoir. Lorsque Jésus entre dans la vie d’une personne, cette vie n’est plus la même, elle est transfigurée et renouvelée. C’est une vie remplie de paix et de joie que ce monde ne peut pas donner.
Le temps de l’Avent est devant nous, le temps de l’attente de la venue et de la naissance du Sauveur du monde et de l’homme. Permettons à Jésus d’entrer et laissons Jésus entrer dans nos maisons et nos familles. Que la porte de nos familles et de notre vie soit ouverte pour Noël et les jours de Noël. Soyons à la maison, chez soi et en soi pour le rencontrer et le porter aux autres, comme Marie.
Merci, Marie, d’être proche de nous et de ne pas cesser d’intercéder et prier avec nous et pour nous.
P. Ljubo Kurtovic
Medjugorje, 26.11.2002
document provenant de la paroisse de Medjugorje
Site : www.medjugorje.hr
Y AURA-T-IL NOËL ?
Il y a quelques années, un enfant sans bras est né à Lüttich. Huit jours plus tard, l’enfant a reçu un somnifère. La dose fut trop forte et l’enfant est mort. A cette époque, on écrivait en en parlait beaucoup au sujet de sa mère, de sa famille et de la responsabilité du médecin. On parlait peu au sujet de la victime innocente.
J’écris à ce sujet, parce que cet événement peut nous aider à l’époque que nous abordons – le temps de l’Avent. – Nous nous préparons à recevoir la plus joyeuse nouvelle jamais venue de l’Orient : la naissance du Sauveur du monde, Jésus-Christ. Nous, les chrétiens, nous célébrons cet événement chaque année à Noël. Cette célébration demande néanmoins une profonde préparation. Nous devons être prêts pour Noël.
A travers l’Eglise, Dieu nous donne un temps de préparation et de purification de notre intérieur. Il faut profiter de ce temps. Chaque temps est un don et une occasion pour avancer au plan spirituel et humain. Si nous ne profitons pas du temps de préparation, le temps de célébration ne porte pas son fruit et son rayonnement en nous. Si nous ne sommes pas éveillés à chaque instant, selon l’appel de l’Evangile, comment pouvons-nous être témoins du temps et des événements ? Vivons donc le temps de l’Avent consciemment, avec l’esprit ouvert pur les inspirations de Dieu. Alors seulement pourrons-nous avancer vers Noël avec l’espérance que Jésus naîtra aussi dans notre coeur.
Je reviens à la fin à l’image du début. L’enfant est né et est mort. C’est un fait qui, hélas, peut arriver également dans notre vie spirituelle. Jésus est né à Noël, mais la question se pose de savoir si, en nous, il reste en vie ? Il semble que, dans certains, il dort ou meurt. Jésus veut vitre en nous, mais la dose trop forte de mal, d’addiction, de blasphème, de luxure ne permet pas qu’il grandisse et qu’il vive.
Une chose est sure : cette année encore, Jésus va frapper à la porte de notre coeur. Il dépend de nous qu’il vive ou qu’il meure. Y aura-t-il Noël pour nous personnellement cette année ? Nous seuls pouvons répondre.
P. Mario Knezovic
de Medjugorje
document provenant du bulletin de la paroisse de Medjugorje
Site : www.medjugorje.hr
SPECIAL ADOS
FESTIVAL DES JEUNES 2002…
… DANIEL ANGE PARLE DE L’EGLISE AUX JEUNES
Ce soir je vais vous parler du mystère de l’Eglise.
Notre Pape a eu un mot tout simple à Toronto : ” Si vous aimez Jésus, aimez l’Eglise ” . Nous demandons à la Gospa de nous faire voir et aimer l’Eglise comme Elle la voit et l’aime. Nous demandons que, comme Elle, nous puissions reconnaître Jésus et que, comme Lui, nous puissions reconnaître l’Esprit. Ce cri du cardinal Hongrois dans cet horrible procès communiste : tout à coup 3 mots du pure vérité qui jaillissent de son cœur : ” Eglise, ô mon amour ! “.
Je vais faire resplendir les douze étoiles de l’Eglise.
Le mois dernier nous vous donnions la 1ère étoile, voici la 2ème et la 3ème étoile.
2ème étoile : Jamais Jésus n’est seul
Il n’y a pas de Jésus sans son Eglise. Avec Abraham, l’Eglise commence sur terre.
Avec Jésus sur terre, il y a l’Eglise ” Marie “. Elle est toute l’Eglise à Elle toute seule durant les années où elle grandit. Marie, c’est l’Eglise qui accueille Dieu sur terre. Quand Marie porte Dieu en Elle, Elle est totalement l’Eglise. L’Eglise sur terre c’est Marie qui part à la visitation. On ne voit qu’une jeune fille qui court et Elle porte Dieu.
L’Eglise, on la voit comme une institution sociale, une organisation et on ne voit pas qu’Elle porte Dieu, qu’Elle est le lieu où Dieu habite la terre. Portons Dieu à tous ceux qui l’attendent.
La visitation, c’est la première procession du Saint Sacrement. Ce n’est pas encore l’ostensoir. C’est un tabernacle qui bouge. L’Eglise c’est aussi Joseph, Jean, Elisabeth, les bergers, les rois mages.
Jésus s’est entouré de son Eglise et quand il commence sa vie missionnaire, la première chose qu’il fait : il va à Cana avec ses cinq premiers apôtres. Et il présente à Marie son Eglise déjà constituée, déjà organisée. Car Marie est déjà maman de l’Eglise. Déjà à l’annonciation, Marie est maman de l’Eglise. Car tous les baptisés de l’Eglise sont déjà contenus dans l’embryon de Jésus. Toute l’Eglise ! Les milliards de baptisés de tous les peuples. A partir de ce minuscule Zygote qu’est Jésus, dans ce millimètre, toute l’Eglise est contenue. Nous ne sommes rien d’autre que ce qu’était Jésus.
Marie enfante l’Eglise en même temps qu’Elle enfante Jésus. C’est Luther qui osera dire : ” Marie est Mère de l’Eglise car Elle est la Mère de tous ceux qui sont engendrés dans l’Esprit Saint. “
Voilà où commence la maternité de l’Eglise pour Marie. C’est l’Eglise qui est comme le berceau de la Parole. Avant Jésus, il y a la Parole, la Bible, l’Ancien testament. A qui les prophètes écrivent ? Toutes les histoires de la Bible, c’est l’histoire de qui ? C’est l’histoire d’un peuple. A qui Pierre et Jean écrivent leurs épîtres ? A des baptisés, à l’Eglise. Pour qui l’Evangile ? Pour les baptisés. Donc l’Eglise est le berceau de la Parole de Dieu, comme Marie est le berceau de Dieu sur terre.
Et aucun de nous ne sert ici sans l’Eglise. C’est elle qui nous transmet tout de Jésus et qui nous donne la présence de Jésus. Elle ne parle pas seulement de Jésus. Elle ne l’annonce pas seulement. Elle le donne Lui-même, en personne, dans son Eucharistie. Il n’y aurait pas d’Eucharistie sans Eglise. Quand nous évangélisons nous donnons la Personne de Dieu en tant qu’embassadeurs de Dieu.
3ème étoile : Jésus s’identifie à son Eglise
Mon Eglise, c’est moi.
Sur la route de Damas quand Paul dit : ” Qui es-tu Seigneur ? ” , Il ne dit pas : ” Je suis le Jésus des Chrétiens que tu persécutes ” Il dit : ” C’est moi, Jésus que tu tortures “. Et toutes les persécutions contre l’Eglise qui ne cesseront pas avant la fin du monde, elles attaquent Jésus dans son Eglise. Et si l’Eglise est insupportable à tous les totalitaristes, c’est parce que Jésus est la suprême liberté, et qu’on ne supporte pas la liberté.
L’Eglise continue à travers le temps et l’espace tout ce qu’Il a fait pendant 33 ans en Palestine. Il continue de libérer les prisonniers, de guérir les malades, d’ouvrir le Ciel aux mourants.
L’Eglise, c’est l’évangile continue jusqu’au bout du monde. C’est le Corps de Jésus. Et si tu dis : ” Jésus je l’aime bien mais je ne supporte pas son Eglise”, c’est comme si tu décapites Jésus ” C’est comme si je disais : ” J’aime bien ta tête, mais je n’aime pas ton corps. ” On ne peut pas séparer la tête du corps.
C’est un corps blessé. Le corps de Jésus durant sa passion. Le visage de l’Eglise, c’est le visage du Suaire. Jésus couvert des crachats de mes péchés. Mais c’est tout de même Jésus. Jésus n’a pas voulu laisser son visage sur un linge de la Crèche, ni sur un drap de la maison de Béthanie. On aurait vu un beau jeune de 30 ans sportif. Il a laissé la photo de son corps, de son visage, là où il nous a rejoints dans notre enfer, en gardant sur son corps toutes les marques de son amour pour nous. Aujourd’hui, nous vivons le samedi saint de l’Eglise. Car une multitude de chrétiens sont devenus comme les disciples d’Emmaüs. ” Nous avions espéré en lui mais maintenant tout est fini. ” Des hommes et femmes qui ont perdu l’espérance, qui passent du matin de Pâques au samedi saint. Comme si Jésus était encore au tombeau. Des pays autrefois chrétiens font cette régression dans le passé.
Jésus vient nous rejoindre là. Son visage m’est confié. C’est à nous de rendre le visage de Jésus plus transparent au visage de l’Eglise. Je dois travailler à guérir l’Eglise. On ne guérit l’Eglise que par l’amour. Si beaucoup d’hommes trouvent que Jésus est défiguré dans l’Eglise, c’est à nous de lui rendre sa beauté. Car voici la… (4ème étoile)
Enseignement donné par Daniel Ange aux jeunes lors du festival des jeunes 2002 à Medjugorje
Suite le mois prochain…
SPECIAL ENFANTS
Chers amis,
Le mois dernier nous vous parlions de l’enfance de la Sainte Vierge, notre maman du Ciel. Aujourd’hui, voici l’enfance de Jésus. Vous savez qu’à Noël nous allons fêter la naissance de Jésus. C’était il y a 2002 ans. Comme vous allez le lire plus bas, la nuit de Noël, Marie et Joseph n’ont pas trouvé où se loger. Comme le petit enfant Jésus allait naître, il fallait bien trouver un endroit où passer la nuit. A force de chercher, ils se sont abrités dans une grotte, et c’est là que Jésus est né. Croyez-vous que nous fêtons Noël seulement pour nous souvenir de ce moment heureux ? ou bien est-ce plus que cela ?
Il y a quelques jours, la Sainte Vierge nous disait à Medjugorje : “Préparez votre âme afin que le petit Jésus puisse naître à nouveau dans votre coeur.” Voici la meilleure nouvelle qui soit ! Ce petit enfant qui vous aime tant veut naître dans votre coeur. La Sainte Vierge dit : “Préparez votre âme”. Imaginez-vous comment la Sainte Vierge a du préparer la grotte pour la naissance de Jésus. Il devait faire froid. Sûrement, Joseph a-t-il allumé un feu pour réchauffer Marie et faire de la lumière. Puis, il a du balayer. Marie a fait tout ce qu’elle pouvait pour aménager un berceau tout chaud dans la crêche pour que Jésus n’ait pas froid. Vous aussi vous pouvez préparer votre âme. Demandez en priant à la Sainte Vierge et à Saint Joseph de vous donner des idées. Ils connaissent bien Jésus. Il savent ce qui lui fait plaisir. Ils vous aiderons à faire de votre coeur une grotte toute propre, toute belle pour l’accueillir. Chaque fois que vous déciderez d’être gentil, alors que vous n’en avez pas envie, offrez-le à la Sainte Vierge. Cela rend votre âme plus belle pour accueillir Jésus. Il ne faut pas forcément chercher de grandes choses, de toutes petites actions faites avec beaucoup d’amour, ouvriront chaque jour d’avantage la porte de votre coeur à Jésus pour qu’il puisse y rentrer le soir de Noël. Thérèse de l’Enfant Jésus une grande Sainte amie de Jésus disait que même ramasser une épingle, si c’était fait avec beaucoup d’amour, faisait plus plaisir à Jésus qu’une très grande action faite sans amour.
Il y a de cela plus de 2000 ans, en Palestine, vivait, au village de Nazareth une jeune fille très belle et très bonne qui se nommait Marie. Elle était fiancée au charpentier Joseph, jeune homme sérieux et travailleur, qui comptait comme elle, le roi David parmi ses ancêtres. Marie était seule chez elle, quand l’ange Gabriel se présenta devant elle et lui dit : “Je vous salue, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes”. Marie était étonnée. L’ange la rassura et lui dit : “C’est vous que Dieu a choisie pour devenir la maman de Jésus, le Sauveur du monde”. Marie répondit : “Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole.” Quelques mois après, Marie et Joseph durent partir de Nazareth pour aller se faire recenser à Bethléem, la ville natale de David. C’était un pénible voyage d’au moins quatre jours à travers les montagnes. Arrivés à Bethléem, ils ne trouvèrent plus de place à l’hôtellerie tant il y avait de monde. Personne ne voulant les accueillir, ils durent se réfugier aux environs dans une grotte qui servait d’étable. Et c’est là qu’à minuit, Marie mit au monde l’Enfant-Jésus, le Fils de Dieu fait homme pour nous sauver. Marie emmaillota le nouveau-né et le coucha dans la mangeoire. Quelle joie pour Marie de serrer sur son coeur Dieu qui s’était fait son enfant !
As-tu réfléchi que c’est le même Jésus qui vient en toi dans la sainte Communion ?
Dans la campagne, il y avait des bergers qui passaient la nuit dehors, à garder leurs troupeaux. Tout à coup, un ange leur apparut et leur dit : “N’ayez pas peur, car je vais vous annoncer une grande nouvelle : le Sauveur vient de naître, tout près d’ici, à Bethléem. C’est un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche.” Au même instant, d’autres anges se mirent à chanter : “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.”
Les bergers avaient hâte d’aller voir ce petit enfant extraordinaire dont les anges venaient d’annoncer la naissance. Ils coururent jusqu’à Bethléem et finirent par trouver l’étable où dormait le petit Jésus. Avec quelle joie ils se mirent à genoux et l’adorèrent ! Ils étaient les premiers à venir voir le Seigneur.
Quarante jours après Noël, Marie et Joseph allèrent à Jérusalem pour présenter l’Enfant-Jésus au temple. Or, il y avait là un vieillard nommé Siméon à qui Dieu avait révélé qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Sauveur. De suite, quand il aperçut la Sainte Famille, il comprit que l’enfant était le Sauveur annoncé.
Une fois rentrés à Bethléem, ils reçurent la visite des rois mages. Guidés par une étoile, ils étaient arrivés jusqu’à Jérusalem. Là, ne sachant pas où aller, ils se rendirent chez le roi Hérode et lui demandèrent : “Où est le Roi des juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus l’adorer.” Le roi très inquiet, leur indiqua Bethléem et leur demanda de revenir le voir pour lui dire où il était afin que lui aussi puisse l’adorer. A peine les Mages eurent-ils quitté Jérusalem que l’étoile réapparut, les guida jusqu’à Bethléem et s’arréta au-dessus de la maison où était Jésus. Ils entrèrent. Marie leur présenta son Fils et ils se prosternèrent pour l’adorer. Les mages offrirent à l’enfant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Nous aussi, quand nous allons voir Jésus, nous pouvons lui offrir l’or de notre amour, l’encens de notre prière, la myrrhe de nos petits sacrifices.
Les mages ayant été avertis en songe de ne pas retourner voir Hérode, regagnèrent leur pays par un autre chemin.
C’était la nuit. Les Mages étaient partis et Saint Joseph dormait, quand un ange lui apparut et lui dit : “Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher Jésus pour le tuer.” Joseph se leva tout de suite, alla prévenir la Sainte Vierge, réveilla son petit âne, et, la nuit même, il partit pour l’Egypte.
Le lendemain matin, Hérode, ayant appris que les Mages avaient quitté le pays sans revenir le voir, se mit en colère et donna l’ordre de massacrer tous les petits enfants de Bethléem. Ce fut le massacre des Saints Innocents.
Mais Jésus était déjà loin. La Sainte Famille arrivait en Egypte. Elle dut y rester plusieurs années exilée. Saint Joseph chercha du travail pour faire vivre la Mère et l’Enfant. Enfin le roi Hérode mourut. L’ange apparut encore à Joseph et lui dit : “Lève-toi et retourne dans ton pays, car ceux qui cherchaient l’Enfant pour le tuer sont morts.” Saint Joseph obéit immédiatement. Après un long voyage, la Sainte Famille retrouva, à Nazareth, la pauvre maisonnette abandonnée.
L’Enfant-Jésus y mena, avec la Sainte Vierge et Saint Joseph, une vie pauvre et laborieuse. Tout le monde admirait sa sagesse et sa douceur. Sa sainte Mère commença à lui apprendre à lire. Quand il eut une dizaine d’années, il apprit également le métier de Joseph.
Chaque garçon ayant atteint l’age de douze ans était tenu de faire un pèlerinage au Temple. Lorsque Jésus eut douze ans, il accompagna ses parents à Jérusalem pour la Pâque. La Sainte famille se joignit à la caravane de Galilée. Il y a environ 150 kms de Nazareth à Jérusalem. Pour se mettre en sécurité contre les bandits, plusieurs milliers de pèlerins se réunissaient en troupes, les unes composées d’hommes, les autres de femmes ; les enfants allaient soit avec leur père, soit avec leur mère.
Arrivé à Jérusalem, Jésus se rendit au Temple avec Marie et Joseph. Après les fêtes qui durèrent 7 jours, tout le monde repartit, Joseph avec les hommes, Marie avec les femmes. Ils ne s’inquiétèrent pas pour Jésus, Marie le croyant avec Joseph, Joseph le croyant avec Marie. Le soir, ils se rendirent compte qu’il n’était pas avec eux et repartirent à Jérusalem. Là, ils le cherchèrent trois jours durant et le trouvèrent finalement au Temple. Entouré de savants, il leur posait des questions. Ils étaient tout étonnés de sa sagesse. Marie lui demanda : “Mon Fils pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi, nous te cherchions plein d’inquiétude.” Jésus lui répondit alors : “Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ?” Il retourna à Nazareth avec eux et il leur était soumis en toutes choses.
L’Enfant-Jésus disait au petit Van, un enfant du vietnam : “Van je t’aime beaucoup. Sache que j’ai une prédilection spéciale pour les enfants ; je suis si heureux d’être leur ami. S’ils veulent me chercher, c’est très facile : ils n’ont qu’à examiner leur propre manière d’agir, et ils me trouverons immédiatement en eux. J’ai déjà promis aux enfants le royaume des cieux… et ils n’ont rien d’autre à faire que de l’accueillir.
Je veux que tu attires à moi les enfants… Je les aime tant. Quand ils jouent au ballon, quand ils fond des concours de natation ou se livrent à leurs jeux enfantins, je suis présent au milieu d’eux… Van, tout me plait chez les enfants ; une parole, un sourire, même une larme de tristesse, tout cela me touche…”
Les Saints nous parlent
3 Décembre – fête de St François Xavier
“Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile” 1 Co 9, 16
6 Décembre – Fête de St Nicolas
“Je me susciterai un prêtre fidèle, qui agira selon mon coeur et mon désir”
7 Décembre – Fête de St Ambroise
“Tiens la barre de la foi, afin que les dures tempêtes de ce monde ne réussisent pas à te faire dévier.” St Ambroise
8 Décembre – Fête de l’Immaculée Conception
Fêtée cette année le 9 Décembre
“L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ;
C’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils De Dieu” Lc 1, 35
14 Décembre – fête de St Jean de la Croix
25 Décembre – Nativité de Notre Seigneur
“Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle,
une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.
Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.” Lc 2, 10-12
26 Décembre – fête de St Etienne
“Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l’homme est debout à la droite de Dieu” Actes 7, 56
27 Décembre – fête de St Jean
“Dieu est Lumière, en lui point de ténèbres” 1Jn 1,5
28 Décembre – fête des Sts Innocents
“Père, Seigneur du Ciel et de la terre, je proclame ta louange :
Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits” Mt 11, 26
29 Décembre – fête de la Sainte Famille
“L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur Lui” Lc 2, 40
Prochains pèlerinages et retraites
Medjugorje
En avion
Voyage du mois de décembre
AVI-32, du 07 au 12 décembre, retraite-pèlerinage en demi-pension. Accompagnée par Jenny Gay
Décollage de Roissy. Prix : 479 € + 25 € (cot.)
Noël
AVI-33, du 22 au 26 décembre, pèlerinage en demi-pension.
Décollage de Roissy. Prix : 469 € + 25 € (cot.)
Nouvel An
AVI-34, du 29 décembre au 02 janvier, pèlerinage en demi-pension.
Décollage de Roissy. Prix : 469 € + 25 € (cot.)
En bus grand confort
Voyages du mois de décembre
Nouvel An
HVR-03, du 28 décembre au 4 janvier 2003, pèlerinage
Possibilité de nous rejoindre à Rennes, Le Havre, Rouen, Paris, Lyon, Chambéry ou Annemasse.
Prix : 370 € + 25 € (cot.)
Annonces
Infos pèlerinages
Notre programme annuel est à votre disposition dans notre site et sur demande.
Nous restons à votre disposition pour tous renseignements.
ANNEE 2003 – TROISIEME RENCONTRE INTERNATIONALE DES EPOUX
“Mettez Dieu à la première place dans vos familles”
Du 12 au 17 février 2003
Organisée au départ de Roissy par avion
Ref. AVI-02 Prix : 472 € + 25 € (cot.)
Pour l’inscription, merci de nous contacter au 02.35.30.28.43
PROGRAMME
Jeudi 13 février 2003
14h00 – Inscription des participants
16h00 – Introduction au séminaire
17h00 – Programme de prière du soir
Vendredi 14 février 2003
09h00 – Prière du matin
09h30 – Conférence : Dialogue dans la famille
10h30 – Pause
11h00 – Echanges
14h00 – Rosaire sur la colline des apparitions
16h00 – Préparation pour la confession
17h00 – Programme de prière du soir
Samedi 15 février 2003
09h00 – Prière du matin
09h30 – Conférence : La Famille – petite Eglise
10h30 – Pause
11h00 – Echanges
14h00 – Chemin de Croix sur le Krizevac
17h00 – Programme de prière du soir
21h00 – Adoration
Dimanche 16 février 2003
09h00 – Prière du matin
09h30 – Conférence : Paternité et maternité responsables
10h30 – Pause
11h00 – Témoignage d’un couple du “Cenacolo”
12h00 – Sainte Messe – Fin du séminaire
Paroisse de Medjugorje,
www.medjugorje.hr
Merci de vous inscrire avant fin décembre, date de cloture, les places étant limitées.
“Entrons dans l’espérance” nous dit Jean-Paul II, dans l’enfantement de la civilisation de l’amour. “N’ayez pas peur” devant l’état du monde contemporain, n’ayez pas peur de vous-même ” parce-que l’homme a été racheté par Dieu”.
Le résultat de la libération sexuelle de 1968 est un désespoir qui se traduit par les suicides. Le mirage s’effondre.
Cette crise touche la famille, cellule fondamentale et la plus fragile, dans laquelle s’opère la résurrection dans la communication de l’amour et de la vie.
Mais il ne faut pas s’arrêter aux statistiques. Nous ne devons pas avoir peur de l’homme. “Toute personne a été créée à l’image et à la ressemblance de celui qui existe.”
Pour le Christ, seules les oeuvres de charité comptent et la famille est le lieu fondamental de l’apprentissage de l’amour et du pardon.
Dans une société violente, la famille est le lieu de tendresse qui entoure l’enfant.
Dans une société anarchique, la famille est le lieu où l’autorité est présentée et acceptée, visage du vrai service qui fait grandir et éduque.
Dans une société qui a peur de s’engager, la famille est la communauté où on vit l’audace de l’engagement du couple pour la vie et l’éducation des enfants, l’audace de l’engagement des enfants à ne pas abandonner les parents.
Cela passe par des renoncements nécessaires.
L’agonie que nous vivons est avec la force de l’Esprit Saint l’enfantement de la civilisation de l’amour.
“Ce monde est entre vos mains, il sera ce que vous en ferez” (Jean-Paul II aux jeunes à Casablanca)
“Notre monde a surtout besoin de témoins” (Paul VI)
Extrait de la conférence de Philippe Oswald à Lisieux – Pentecôte 2001
Vous pouvez vous procurer l’enseignement en commandant la cassette n°637 “famille et société” à Maria Multimédia – 35750 Iffendic Tel : 02.99.09.92.10
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Témoignages…
Les impressions de l’Archevêque des iles de Fiji
Mgr George Pearce, archevêque émérite des Iles Fiji, s’est rendu en pèlerinage privé à Medjugorje fin septembre et début octobre 2002. Voici ses impressions :
“Je ne doute pas de l’authenticité de Mdjugorje. Je suis venu ici déjà trois fois et je dis aux prêtres qui veulent savoir mon avis : allez-y, asseyez-vous simplement dans un confessionnal et vous verrez mirale après miracle… par l’intercession de Marie et par la puissance de Dieu. Il nous a été dit : “Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.” Le coeur et l’âme du message de Medjugorje sont certainement l’Eucharistie et le sacrement de la réconciliation.
Je ne doute aucunement que c’est une oeuvre de Dieu. Comme je l’ai dit : tu ne peux pas ne pas croire après avoir passé un peu de temps dans un confessionnal. Les signes et les miracles aussi sont des dons de la miséricorde de Dieu, mais pour un prêtre le plus grand de tous les miracles est de voir des gens autour de l’autel de Dieu. Je me suis rendu dans de nombreux sanctuaires, j’ai passé assez de temps à Guadeloupe, je suis allé huit fois à Fatima et à Lourdes. C’est la même Marie, le même message, mais ici à Medjugorje c’est la parole du jour de Notre Dame pour le monde. Il y a tant d’angoisse et de souffrance. dans le monde. Notre Dame est avec nous tout le temps, mais de manière spéciale ici à Medjugorje.”
Je dirai à tous : venez ici avec l’esprit ouvert, dans la prière, confiez votre voyage à la Vierge. Venez simplement, et le Seigneur fera tout le reste.”
Les impressions d’un évêque du Canada
Mgr Pearse Lacey, évêque émérite de Toronto, s’est rendu en visite privée à Medjugorje du 12 au 19 octobre 2002, avec un groupe de pélerins canadiens.
Voici ses impressions :
“Je me suis rendu à Medjugorje en 1987. A l’époque, tout était beaucoup plus primitif qu’aujourd’hui, mais l’esprit est toujours ici et l’imminence de la Vierge est omniprésente. Partout, on peut sentir la magnifique grâce de Dieu à l’oeuvre dans la vie des personnes. J’ai rencontré des personnes qui sont venues à cause de la drogue, l’alcool, j’ai rencontré des gens vivant des situations tragiques, mais j’ai aussi rencontré la manière magnifique dont Dieu se révèle et se manifeste. Un prêtre m’a dit qu’il était fatigué de confesser, a interrompu et voulu partir, mais que les gens l’ont fait revenir ! Le nombre de confessions est un indicateur suffisant de la présence de Dieu ici. Incroyable. Pour moi, c’est ça, Medjugorje.
Les apparitions de la Sainte Vierge ne sont pas un problème pour moi. En fait, c’est une question de foi. Nous ne pouvons forcer personne à croire ni à être pieux. Le plus que nous pouvons faire, c’est de rendre témoignage par notre propre exemple. C’est la liberté que Dieu nous a donné à tous. Il faut que nous répondions avec notre foi et par amour.
Le message fondamental de Medjugorje est absolument solide. Nous vivons en l’an 2002, mais les gens sont encore aujourd’hui fait d’un corps et d’une âme, et nous portons tous des traces du péché originel. Nos besoins sont les mêmes que ceux de l’époque des apôtres et ceux de toutes les époques. Nous sommes enfants de Dieu et nos besoins sont aussi grands que ceux d’autres générations. C’est pourquoi le message doit être le même ! Nous ne pouvons pas sans Dieu. C’est ce qui est magnifique à Medjugorje. C’est une oasis de Dieu, c’est la vie de l’Eglise comme elle devrait l’être. La tradition n’est pas un vilain mot, bien que, pour certains, il peut le paraître ! La vie d’un prêtre consiste à faire revenir les gens à Dieu, les gens qui se sont égarés, car ils ont pensé que la foi n’avait pas d’importance. Rendons grâce à Dieu de nous donner des endroits comme celui-ci. J’étais ailleurs, mais Medjugorje est une lumière resplendissante pour notre temps.”
document provenant du bulletin de la paroisse de Medjugorje
Site : www.medjugorje.hr
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