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Nous avons assisté la propagation d’Halloween
Même si cela a baissé nous voyons encore un peu partout dans les médias (pub Coca-cola, Mac Donald, Perrier, Eurodisney, Mars…) une promotion commerciale pour cette fête animée par des monstres, des squelettes et des sorcières… Des sorcières à la sorcellerie il n’y a qu’un pas et la fête d’Halloween offre une occasion rêvée de franchir ce pas. Cette ambiance médiatique n’apporte pas la paix, par exemple mon fils de 3 ans a eu peur pendant une pub TV sur Halloween à une heure de grande écoute ! Le mot Halloween vient de « All Hallow’s Eve », « la nuit qui précède le jour de tous les saints ». On est donc tenté de l’associer à notre fête chrétienne ! Mais n’y aurait-il pas là une inversion de la Toussaint ! En effet, « avec Halloween, on imite les défunts, et leurs fantômes reviennent chez nous pour nous faire peur et nous menacer de la mort ; à la toussaint, au contraire, nous attestons que nos défunts sont des vivants, et que nous sommes promis à les rejoindre dans la cité de Dieu »(1)
Qu’est-ce qu’Halloween ?
L’origine d’Halloween se trouve dans des fêtes celtes païennes, ou le 31 Octobre, ceux-ci célébraient en l’honneur de leur divinité païenne « Samhaïn », un festival de la Mort. Des druides se déplaçaient de maison en maison, réclamaient des offrandes pour leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains ! En cas de refus, ils proféraient des malédictions de Mort sur cette maison, d’où le TRICK ou TREAT : malédiction ou cadeau, pour être plus clair : une offrande sinon malédiction. Pour éclairer leur chemin, ces prêtres portaient des navets évidés et découpés en forme de visages où brûlait une bougie faite avec de la graisse humaine des sacrifices précédents. Ces navets représentaient l’esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces. Aux XVIIIème et XIXème siècles, cette coutume est arrivée aux Etats Unis, on a remplacé les navets par des citrouilles. Le nom donné à l’esprit qui habite dans la citrouille était «Jock» qui est devenu «Jack» qui habite dans la lanterne, d’où «Jack-o-lantern».
De nos jours, nous savons que les satanistes ont repris cette fête à leur compte en la déformant, ils pratiquent des sacrifices humains cette nuit là. N’y a t’il pas un risque certain pour que cette fête devienne au fil des ans , la fête du spiritisme et du monde des ténèbres ?
* Alors, quand vous voyez vos enfants faire TRICK ou TREAT et réclamer des bonbons de maison en maison, cela paraît inoffensif et amusant, mais n’êtes vous pas en train de les associer, sans être conscients, à un bien sombre rituel ? Il y a trop d’ambiguïté pour ne pas, en tant que Chrétien, prendre ses distances.
* Dans le même ordre d’idée, les cours de récréation ont été envahies par les «pokemon» ce qui veut dire « petits monstres » et qui portent tous de manière déguisée des noms de démons. Le diable souhaite «prendre» le plus tôt possible les cœurs des plus petits et des plus fragiles que sont les petits enfants.
Les jeunes adolescents eux sont fascinés par les séries TV (Medium…), les films ou les BD portant sur ces thèmes de la sorcellerie, magie, satanisme… Il existe même des revues et des sites Internet ado pour abonder dans ce sens.
Enfin les adultes eux-mêmes qui se fient aux horoscopes, astrologie, voyances… Les fruits au bout du compte, la division, la peur, la haine, la solitude…
Satan est le singe de Dieu, il souhaite transformer tout ce qui est beau, bien et bon en choses mauvaises. Nous en avons le plus triste et le plus grave exemple avec les messes noires qui singent l’Eucharistie.
Alors face à ce drame humain que pouvons nous faire ?
Tout d’abord ne pas s’affoler et ne pas tout diaboliser, mais ouvrir les yeux. Il vaut mieux accueillir, s’informer et expliquer. Ensuite, il faut revenir à la fête de la Toussaint en Eglise, c’est une fête si belle, la fête de tous les saints connus ou inconnus, de tous ceux qui ont cherché à aimer Dieu et les hommes de tout leur cœur. Ils sont pour nous un modèle. Vivants en Dieu, ils rayonnent de sa lumière. Il prient pour nous. Le lendemain 2 novembre, l’Eglise prie pour tous les défunts de nos familles. Symbole, le chrysanthème représente, par la disposition centrée de ses pétales, le soleil et sa lumière. En contraste avec le granit sombre des tombes, il cherche à dessiner l’espérance chrétienne de la vie éternelle, le sens profond de la fête de la Toussaint.
Vivons d’autant plus fortement les temps de prières et d’actions de grâces dans nos paroisses. Soyons porteurs d’espérance dans nos célébrations et dans nos rassemblements familiaux !
Pour les enfants
Puisque les enfants aiment se déguiser et aller demander des bonbons, et bien renversons la vapeur ! Peut-être pouvons-nous leur proposer de se déguiser en Saint, comme St Joseph, St François d’Assise, ou Ste Thérèse ou en Mère Teresa comme Jeanne sur la photo ci-dessus…
En tout cas, évoquons avec eux la vie des saints… (2) Ils aiment les bonbons, et bien proposons leur éventuellement d’aller déguisés, de maison en maison pour annoncer des bénédictions en échange de quelques friandises ou d’un sourire : « Seigneur, bénis cette famille, cette maison, ce jardin, leur travail…au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! » ou tout simplement, « Bonne fête de la Toussaint ! »
Halloween ou la Toussaint, notre choix doit être clair, même s’il n’est pas toujours possible d’empêcher les enfants de participer aux fêtes d’Halloween. D’un côté, la dérision de la mort, de l’autre côté des réponses aux questions fondamentales de l’existence, le sens donné par Jésus et son Eglise à la vie par delà la mort.
Soyons sans compromis, il faut choisir. Comme le dit Elie : « Jusqu’à quand clocherez-vous des deux pieds ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez-le. Et si c’est Baal (le dieu du sacrifice humain) suivez-le » (1R18,21) ou encore « Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction, choisis donc la vie pour que toi et ta postérité vous viviez. » (Dt 30,19)
Proposez cette idée largement autour de vous, à vos prêtres, dans les écoles, dans les familles par amour pour le cœur pur des enfants.
Nous allons, avec les plus petits, rendre à cette fête la lumière, la vie et la joie en Dieu qui est la RESURRECTION !
ENTRONS DANS L’ESPERANCE !
Nous adultes, nous avons la responsabilité d’élever les enfants, de protéger leur cœur, leurs yeux, leur âme et de les faire grandir en Dieu. « Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de Lui, et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand. » (Luc 9, 46-48)
A DIFFUSER…
La Bonne Nouvelle – 8, rue Roger Lévy – 47180 Sainte Bazeille (France) Tel : 05.53.20.99.86.
Site Internet – www.mariereine.com ou www.labonnenouvelle.fr
(1) Mgr Hippolyte Simon (Evêque de Clermond-Ferrand), “vers une France païenne ? », Cana, 1999, p.121
(2) Suite à une réaction positive, il existe même maintenant, des boulangeries qui font le gâteau de la Toussaint !
Nous diffusons aussi deux livres :
– Occultisme qu’en penser ?
– La mort, témoignages de vies !
* Autre idée
* A Paris – Atelier pour les enfants de 7 à 12 ans.
Après l’expérience réussie de la Toussaint de l’an dernier, cette année encore plusieurs ateliers de jeux et de vie commune sont proposés aux 7-12 ans dans tout Paris sur le thème « S’émerveiller avec saint François ».
Informations : www.atelierspourlesenfants.com