Alors qu’en France et dans le monde nous fêtons la fête des mères, nous pouvons nous souvenir particulièrement en ce jour de notre Mère du Ciel, Marie.
En Espagne, par exemple, les catholiques en ce jour ont l’habitude d’aller ce recueillir à l’église du village et d’offrir des fleurs à Marie, mère de Jésus et de toute l’humanité.
Voici ta mère ! nous dit Jésus en ce jour ! (Jn 19,27)
Alors honorons notre maman Marie, portons lui des fleurs, même une couronne de fleurs ! C’est l’origine du mot Rosaire (une couronne de roses !) Ainsi nous pouvons tous prier une dizaine de chapelet à ces intentions (ou plus si vous le souhaitez) !
Bonne fête maman Marie !
Merci de nous ré-enfanter à la vie divine par Jésus notre Seigneur !
Nous t’embrassons tous et nous te présentons toutes les mamans de la terre !!
Communion de louanges !
La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy
47180 Sainte Bazeille (France)
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* Une petite histoire vraie
Combien ces roses ?
– Combien, ces roses ?
– Elles sont chères, en ce moment. Les fêtes, vous comprenez… Deux euros, la pièce.
– C’est trop ! Je pris une douzaine d’¦illets; ils ne feraient pas moins plaisir à mes amis. Pendant que la vendeuse retirait les fleurs, une jeune fille entra dans la boutique. Le fleuriste sortit de derrière la caisse et demanda :
– Qu’est-ce que ce sera ?
– Des roses… Oui, de ces roses rouges, là.
– Combien ?
– Sept.
Il ne fut pas question de prix. L’acheteuse devait être une employée de maison que ses patrons avaient chargée de commander des fleurs. Pourquoi ne pas prendre les plus belles roses et les plus chères, quand on ne les paie pas soi-même ? La fleuriste posa la question attendue :
– A quelle adresse ?
Un silence. Puis la jeune fille dit, d’une voix rapide et basse : “Je les emporte. C’est pour moi. “
Involontairement je regardais de plus près la singulière cliente. Aucun doute, c’est une employée de maison : vêtue pauvrement, les mains abîmées par les travaux de cuisine.
– Deux euros la pièce.
La jeune fille acquiesça en baissant la tête, dit oui d’un air résolu et tira 14 euros de son modeste porte-monnaie… Le marchand aligna sept roses sur la table, chacun de ses gestes soulignant combien elles étaient précieuses… En sortant, la jeune fille voulut me laisser passer le premier. J’eus l’idée de dire : “Les roses d’abord !” Mais seule la ven-deuse en sourit pendant qu’elle refermait la porte derrière moi. Intrigué, je suivis discrètement la jeune fille dans la rue, dans le métro, puis encore dans la rue. Je l’observais à la dérobée. Ses deux mains s’efforçaient de protéger ses roses. J’essayais de deviner à qui étaient destinées ces fleurs si chères.
Près de la Bourse, nous débouchâmes sur une petite place irrégulière. En face je reconnus Notre-Dame des Victoires, le lieu de pèlerinage discret des Parisiens. La jeune fille hâta le pas, elle courut comme quelqu’un qui se sent près de son but, monta les marches du perron et disparut sous le portail. J’entre à mon tour. Je la cherche un bon moment. La voilà qui reparaît, sortant de derrière le pilier du fond. Elle semble changée, grandie, mûrie plutôt. Lentement elle s’avance vers le ch¦ur, les roses posées à plat sur les bras levés à la hauteur de la poitrine. Devant la statue de la Vierge, elle ploie le genou jusque sur les dalles… De loin, je la vois déposer sa gerbe sur la première marche de l’autel. Puis elle reste un moment hors du temps, à genoux, accoudée sur la grille dorée, le visage enfoui dans ses mains.
Lorsqu’elle eut quitté l’église, je m’avançais jusqu’a cette place encore toute illuminée de sa prière. A mon tour je m’agenouillais… Me penchant par dessus la rampe, je lus sur une feuille blanche épinglée sur le bouquet les trois lignes tracées d’une grande écriture d’écolière :
A MARIE, MA MÈRE,
EN SOUVENIR DE MAMAN
POUR NOËL.
M. Pobé – Ecclesia n° 106 (extrait de la revue la Bonne Nouvelle)
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