1- Le 2 novembre, la voyante Mirjana reçut son apparition mensuelle et, à l’issue de l’apparition, elle partagea ce message avec nous :
“Ma venue vers vous, mes enfants, est l’amour de Dieu. Dieu m’envoie pour vous avertir et vous montrer le juste chemin. Ne fermez pas vos yeux devant la vérité, mes enfants. Votre temps est un temps court. Ne permettez pas aux tromperies de régner sur vous. Le chemin sur lequel je désire vous conduire est le chemin de la paix et de l’amour. Voila le chemin qui mene a mon Fils, votre Dieu.
Donnez-moi vos coeurs afin que je puisse y mettre mon Fils et faire de vous mes apotres – apotres de la paix et de l’amour. Merci !”
A la fin, la Vierge dit : “N’oubliez pas vos bergers dans vos prieres !”
2 – Une pierre sur le coeur ?
Novembre, mois des défunts; décembre, mois de Noel, mois de la Vie ! Voici un fait à retenir…
Clara, une amie de Paris très proche de nous, a perdu son mari en septembre 2003, et deux ans plus tard elle ne revivait toujours pas. Mère de 2 fils adolescents, elle s’obligeait à manger avec eux et à les aider en tout, mais son coeur était en permanence écrasé par le deuil. Le trou créé par le départ de son mari dans sa vie lui labourait tellement le coeur que le simple fait de prononcer son nom lui causait des sanglots incontrolables. La plaie restait grande ouverte, sanglante, et aucun avenir de joie ne semblait se former à l’horizon pour elle, bien qu’elle fût encore assez jeune.
Elle vint à Medjugorje et passa quelques jours avec nous. Elle y était venue quelques années auparavant avec son mari (c’est là qu’il rencontra Dieu et décida de se convertir). Elle exposa sa souffrance et ses blocages, et exprima son désir de pouvoir vivre normalement. Elle parla de cette “pierre qui lui écrasait le coeur” et l’empéchait de vivre.
Un samedi soir, durant les Vêpres de la Résurrection, elle demanda la prière de la Cté. Elle décrivit ensuite ce qui lui arriva alors : “Durant la prière, c’est comme si quelquechose était parti de moi, comme si la pierre qui m’écrasait s’était soudain volatilisée. Maintenant, certes je souffre de l’absence de mon mari, il me manque, mais je peux relever la tête, je ne suis plus écrasée, je revis !”
Effectivement, Clara est une autre femme, elle a retrouvé sa vraie personnalité et elle peut aller de l’avant, faire des projets d’avenir, etc…
Des “pierres” de ce genre, il y en a beaucoup, beaucoup trop ! Clara ne fait pas exception. Il est fréquent de trouver des personnes qui restent paralysées, torturées par la perte d’un etre cher et qui cessent de vivre, arguant que “lui parti, ma vie n’a plus de sens, c’est fini pour moi !” Parfois, on entend dire que cela est le signe d’un grand amour. Non ! L’amour vrai ne paralyse pas, il ne crée pas de mur devant nos pas, il fait vivre.
Il est vrai que tout processus de deuil connait des étapes de révolte et de dépression dans lesquelles on peut rester coincé, mais elles doivent conduire à l’acceptation, gage d’un nouveau départ. Le drame est que nous nous arrêtons en chemin. De plus, la blessure due à l’arrachement provoque une grande vulnérabilité spirituelle. C’est alors l’occasion d’offrir à Jésus cette blessure ! Mais si nous restons fixés dans la révolte, alors le Malin peut en profiter pour en rajouter aux souffrances bien naturelles du deuil et le rendre insupportable, afin de nous faire désespérer, douter de Dieu ou pire : le rejeter ! (Cela est valable pour tous les chocs affectifs).
C’est pourquoi, lorsqu’une telle épreuve survient, il est capital de prier, afin que la blessure du deuil reste saine et que nulle infection ne vienne l’envenimer par l’angoisse, la révolte, la jalousie, la culpabilité, le désespoir, etc.. Ce que Clara a vécu au cours de cette priere est tout simplement la libération d’une certaine emprise qui la maintenir écrasée pour le restant de ses jours, l’empéchant ainsi de réaliser le beau plan de vie que Dieu lui réservait. Cette prière toute simple peut être faite lors d’une confession par le prêtre, ou par un petit groupe de prière fervent.
Un autre aspect du deuil chrétien est que nous croyons à la résurrection des morts ! Cette foi nous porte à remettre à Dieu avec confiance les êtres qu’il a créés, qui lui appartiennent en propre et qu’il nous a confiés pour un temps sur la terre, selon ses divins vouloirs. Peu de chrétiens font cette belle démarche de donner à Dieu les membres de leur famille par exemple, démarche pourtant essentielle pour un croyant.
Un exemple peut nous aider a comprendre. Si j’ai 100 euros dans ma poche en allant en ville et qu’en route je les donne à quelqu’un, de retour a la maison, je n’ai plus mes 100 euros. Si je sors avec mes 100 euros et qu’un voleur habile me les vole, je reviens aussi à la maison sans mes euros. Dans les deux cas, je n’ai plus mes 100 euros. Toutefois, la différence de réaction est grande ! Dans le 1er cas, j’ai la joie d’avoir donné quelquechose à quelqu’un (et d’avoir fait un bon placement dans le Trésor du Ciel !); mais dans le 2ème cas, je suis frustré et amère. Il en va de même pour nos êtres chers: la Gospa nous invite à les aimer non d’un amour humain mais d’un amour divin, au-delà de la terre, c’est à dire à les offrir a Dieu, a les lui donner ! D’autant que la personne défunte voit tout désormais selon la vérité de Dieu, et souhaite pour nous ce que Dieu souhaite ! Une grande paix accompagne le deuil chrétien, car la personne qui nous quitte est donnée d’avance à Dieu.
La Gospa va jusqu’a nous dire : “Chers enfants, vous devriez célébrer la mort d’un etre cher dans la joie, la meme joie avec laquelle vous célébrez la naissance d’un enfant !”. On a du chemin a faire !
3 – Auprès des mourants
L’été dernier, une amie croate est repartie vers le Seigneur après un cancer très douloureux. Elle travaillait en Autriche. A son chevet, j’ai rencontré une femme qui venait souvent la voir, priait avec elle et l’aidait à se préparer pour la grande rencontre. J’ai été tellement impressionnée par sa délicatesse, son savoir-faire auprès des mourants et la justesse de ses propos que je lui ai demandé son secret. Elle me raconta son histoire et comment le Seigneur avait contrarié ses plans pour la mettre à Son service. Ce témoignage d’Elisabeth mérite d’être connu. En effet, au mois de novembre nous célébrons les saints et prions pour les morts qui attendent d’entrer dans la Lumière. Aussi, tout ce qui peut nous aider à christianiser notre vision de la mort est bon à prendre !
“Un jour, dit-elle, j’étais dans la salle d’attente d’un hôpital où se trouvait une femme en fauteuil roulant. J’entendis le Seigneur me dire: “Va prier avec elle”. Je dis: “Non! Non! Non! Seigneur, je ne peux pas faire ça ici. Comment puis-je prier avec elle ? C’est impossible sans qu’on me voie.” J’avais honte de ne pouvoir le faire, pourtant la voix ne cessait de se faire entendre: “Va, s’il te plait prier avec elle”. Pour que les gens ne remarquent rien, je traversai la salle et fis semblant de prendre quelque chose dans la poche de ma veste, qui était accrochée derrière. En revenant, je m’arrêtai près de son fauteuil roulant et lui mis le bras autour du cou et lui demandai ce qui l’avait amenée à l’hôpital. Puis je priai. Pas fort mais assez fort pour qu’elle l’entende. Je savais que c’était ce que je devais faire.
Tout avait commencé de façon étrange, 25 ans auparavant j’avais fait une expérience qui avait changé ma vie.
J’habitais à Salzbourg, en Autriche. Notre curé m’avait envoyée chez un couple malade pour voir s’ils avaient besoin de quelque chose et si je pouvais les aider. Ils étaient évangéliques. Je suis donc allée chez eux, c’était la veille de Noël.
Le lendemain matin, j’entendis pour la première fois de ma vie une voix intérieure qui me disait: “Va voir la famille Davidson”. Je repoussai un peu cette pensée bien que je reconnus Sa voix. Je pensais en moi-même: ça ne peut être Jésus, c’est Noël, aujourd’hui je dois être avec mes quatre enfants! Pourtant la voix revint trois ou quatre fois ce matin-là: “Va voir Monsieur Davidson.” Finalement je décidai d’y aller le lendemain.
Lorsque j’arrivai le 26, j’appris que Monsieur Davidson était mort le 25. Je sus immédiatement dans mon coeur que le Seigneur avait voulu que je sois là le 25 et que j’avais manqué cette chance par manque d’obéissance. À partir de ce moment-là, je commençai à entendre assez souvent la voix de Jésus.
“Lentement j’ai appris à ne pas ignorer la voix, à obéir tout de suite. Lorsque la voix se fait entendre, je dois laisser tomber tout le reste. Autrement je passe à côté des grâces que le Seigneur veut que je transmette à cette autre personne. Dans beaucoup de cas, je n’ai pas obéi parce que j’étais trop timide ou gênée. J’ai vu immédiatement les conséquences.
“J’ai maintenant 76 ans et je suis veuve depuis six ans. Comme tous mes enfants sont adultes et ont quitté la maison, je travaille dans ma paroisse avec les personnes malades et mourantes. Je prie avec elles et prends tout le temps de les écouter. Quand je vais voir les personnes à l’hôpital, je les encourage à recevoir d’un prêtre le Sacrement des malades. Je pense que c’est l’un des merveilleux sacrements que nous avons, il m’a fait vivre beaucoup de belles choses. Les gens ressentent tout de suite la paix de Dieu descendre sur eux. Un jour j’ai amené à l’hôpital mon ami Fanz, atteint d’un cancer généralisé, et je lui ai dit: “Fanz, veux-tu recevoir le sacrement des malades?” Il m’a répondu: “Oui, s’il te plaît!” Je suis donc allée chercher le prêtre. À ce moment-là il y avait cinq autres personnes dans la pièce. Avant de quitter la pièce, l’une d’elles demanda:
– Est-ce que je peux moi aussi recevoir le sacrement des malades?
– Bien sûr dis-je, je vais aller chercher le prêtre et vous pourrez lui parler. Si vous êtes préparé à le recevoir, il vous le donnera.
Le prêtre franciscain arriva peu après et finalement quatre personnes reçurent le sacrement des malades. Elles ne l’avaient jamais reçu parce que personne ne leur avait dit qu’ils pouvaient le recevoir!
En travaillant dans ce ministère, je prends conscience d’une chose qui me tourmente. Dans les Maisons de Retraite, beaucoup de personnes ont besoin de notre amour et de nos prières. Le pire est de voir qu’au moment où elles vivent leurs derniers instants, les infirmières et parfois même des religieuses les envoient mourir dans le milieu stérile et isolé de l’hôpital où tout est leur est étrange. Pourquoi ne pas les garder à la maison alors qu’elles sont mourantes ? Tenez-leur la main et priez avec elles !”
Chère Gospa, avec toi, tout devient tellement beau !
Heureusement que nous t’avons ! Merci !
Soeur Emmanuel +
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* Que Dieu vous bénisse !
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !
Thierry Fourchaud
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