C’est en donnant qu’on reçoit

Le témoignage du week-end

Il s’appelait Fleming, c’était un pauvre fermier écossais.
Un jour, alors qu’il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d’un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu’à la taille dans ce marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
– Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils !
– Je ne peux accepter de paiement pour ce que j’ai fait ! répondit le fermier écossais.
Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
– C’est votre fils ? demanda le noble.
– Oui, répondit fièrement le fermier.
– Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d’offrir à votre fils la même éducation qu’à mon fils.
Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu’il sera un homme duquel tous deux seront fiers.
Et le fermier accepta.

by Howard Coster, quarter-plate film negative, 1944

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à la grande finale, il fut diplômé de l’Ecole de Médecine de l’Hôpital Sainte-Marie de Londres. Porteur d’une grande aspiration, il continua jusqu’à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming (photo) avait en effet découvert la pénicilline.
Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d’une pneumonie.
Qui lui sauva la vie, cette fois ?…
La pénicilline.
churchill2Comment s’appelait le noble ?
Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill (photo).

 
Quelqu’un a dit un jour : Tout ce qui s’en va revient… Travaille comme si tu n’avais pas besoin d’argent. Aime comme si tu n’avais jamais été blessé, danse comme si personne ne te regardait. Chante comme si personne ne t’écoutait.
Vis comme si le Ciel était sur la Terre.

Frantz Lindor

Extrait de la revue La Bonne Nouvelle N°43

 

QUE DIEU NOUS BÉNISSE !

Thierry Fourchaud

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