Chers enfants de Marie ,
C’est avec joie que nous vous souhaitons une belle et sainte fête de la Nativité de Marie !
L’équipe de La Bonne Nouvelle
8 septembre, fête de la Nativité de Marie
+ Protévangile de Jacques : Naissance de Marie, la sainte qui engendra Dieu, très glorieuse Mère de Jésus-Christ. “Or les mois d’Anne s’accomplissaient, et, au neuvième, elle enfanta. Et elle demanda à la sage-femme : ” Qu’ai-je mis au monde ? ” Celle-ci répondit : ” Une fille. ” Et Anne reprit : ” Elle a été glorifiée en ce jour, mon âme ! ” et elle coucha l’enfant. Puis les jours d’usage étant accomplis, elle se releva, se lava, donna le sein à son enfant et l’appela Marie.”
PRIONS :
Ô Marie, Vierge heureuse et bénie, permettez-moi de m’approcher de votre berceau, et de joindre mes louanges à celles que vous rendent les anges qui vous entourent, heureux d’être les témoins des merveilles de votre naissance.
Agenouillé devant vous, je vous fais l’offrande de mon cœur ; Reine du ciel et de la terre, recevez-moi et gardez-moi.
Je vous salue, Marie, Ô fruit de pureté ! La terre maudite s’étonne d’avoir pu vous produire. Ô Marie, pleine de grâces, vous relevez l’espoir des enfants d’Eve chassé du paradis et vous ranimez leur confiance. Au jour de votre entrée dans le monde, nous avons relevés nos fronts abattus: votre naissance annonce celle du Rédempteur, comme l’aurore annonce la venue du jour.
Je vous salue, Marie, Ô étoile de Jacob ! Le soleil de justice va se lever, le jour de la grâce va luire, et c’est vous qui avez hâté sa venue. Vos désirs, plus ardents que ceux des patriarches et des prophètes, attirent le véritable Emmanuel dans votre sein, et c’est à vous qu’il appartiendra de nous donner le Verbe fait chair.
Que vos saintes mains, Ô Marie, répandent dans mon cœur avec profusion l’humilité, l’innocence, la simplicité, la douceur et la charité : que ces vertus de votre cœur saisissent le mien pour que j’appartienne avec vous au Christ, mon Seigneur, et qu’en lui je sache offrir le bien que je fais et le mal que je souffre pour la plus grande gloire de Dieu qui est le salut des pécheurs.
Amen !
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Que Notre Dame nous bénisse !
Thierry Fourchaud
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– NOTES
1. On ne saurait tenir pour certains les renseignements que nous donnent l’apocryphe intitulé le Protévangile de Jacques, mais il faut sans doute attacher quelque importance à saint Grégoire de Nysse (mort en 394) qui donne Anne et Joachim comme les parents de la sainte Vierge, à saint Sophrone qui montre, à Jérusalem, la maison, ” la sainte Probatique où l’illustre Anne enfanta Marie “, ou à saint Jean Damascène (mort en 749) qui ajoute que de ferventes prières leur obtinrent dans un âge avancé la naissance d’une fille .
Sans doute faut-il chercher l’origine de la fête de la Nativité de la sainte Vierge en Orient où le synaxaire de Constantinople, rédigé selon un décret de l’empereur Maurice, la marque déjà au 8 septembre, tandis qu’elle est mentionnée dans les homélies d’André de Crète (mort 740).
On ne vit guère la fête de la Nativité de Marie en France avant l’époque capétienne et sans doute la doit-on à saint Fulbert de Chartres (mort 1028) et au roi Robert II le Pieux (mort en 1031). Et saint Bernard d’écrire aux chanoines de Lyon : ” La sainte Eglise ne se trompe pas quand elle considère ce jour comme saint et le célèbre chaque année à la joie de toute la terre. ” En bien des pays de France, la fête la Nativité de sa sainte Vierge porta longtemps le titre de Notre-Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie, apparut, en 430, près de Saint-Florent, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de sa Nativité .
Lorsque mourut le pape Célestin IV (1243), l’empereur Frédéric II retint les cardinaux prisonniers afin d’empêcher la réunion du conclave ; les cardinaux firent le voeu solennel de donner un octave à cette fête qui existait déjà depuis saint Anselme dans l’Eglise d’Angleterre, s’ils recouvraient leur liberté, ce que fit leur élu, Innocent IV, au premier concile de Lyon (1245). Grégoire XI fit une vigile qui fut célébrée à Anagni (1377).