Alors que les textes de la Parole de ce jour nous parlent des astres de lumière et que beaucoup encore réagissent au “vendredi 13” voici quelques éclaicissements pour nous chrétiens…
ASTROLOGIE
* Parole de Dieu
Et quand tu lèveras les yeux vers le ciel, tu verras le soleil, la lune et les étoiles et toute l’armée des cieux. Ne te laisse pas entraîner à te prosterner devant eux et à les servir, eux que Yahvé ton Dieu a donné en partage à tous les peuples sous tous les cieux.
Deutéronome 4, 19
*** Réflexion de Mgr Alphonse Georger, évêque d’Oran (Algérie)
Un peu partout dans le monde, journaux et revues publient quotidiennement des horoscopes sur lesquels se précipitent pas mal de femmes (et d’hommes !) pour savoir si la chance leur sourit ce jour-là.
Les dictionnaires nous apprennent que le mot horo-scope vient du grec “horoscopos” (de “hora” – heure et de “skopéin” – regarder). L’horoscope est un tableau basé sur l’observation des astres et des signes du zodiaque, en vue de prédire l’avenir, les événements de la vie.
Les horoscopes sont souvent totalement différents les uns des autres, voire en contradiction flagrante entre eux, en ce qui concerne les pronostics plus ou moins optimistes, selon les tendances des rédacteurs et des journaux. Il y a donc horoscopes et horoscopes !
Et pourtant, on s’arrache certains journaux à cause de leurs horoscopes !
Beaucoup de personnes, pourtant intelligentes, organisent leur vie en fonction de prédictions qui sont censées les concerner ; beaucoup se laissent bercer, pour ne pas dire berner, par les promesses illusoires de leur horoscope.
Certains journaux se vendent bien – étant une affaire d’argent – grâce aux horoscopes qu’ils publient. Les quotidiens algériens, cela va de soi, sont également dotés d’horoscopes fort consultés. Dans un contexte social où la crise économique et sécuritaire, ainsi que la mal-vie règnent en maîtresses, les horoscopes font rêver, espérer et oublier pour quelques instants les dures réalités de l’existence : on attend un emploi, une maison, une meilleure situation familiale, un partenaire de vie idéal qui ne déçoit pas le cœur… parfois on achète un billet pour gagner le gros lot !
Mais ces moments d’évasion et d’euphorie imaginaires ont toujours des lendemains qui désenchantent !
Que nous dit Jésus au sujet de “l’horoscope”, c’est-à-dire du “regard sur l’heure” ? Jésus affirme catégoriquement que nous ne savons pas l’heure de la fin du monde, l’heure de son retour, mais qu’à chaque heure de notre existence, nous devons scruter les signes des temps pour être prêts…
Jésus parle aussi de son “heure” c’est-à-dire du moment où s’accomplit totalement, dans sa mort et sa résurrection, l’acte d’amour total et parfait pour le Salut du monde.
Dans la bouche de Jésus, il est peu question d’heure et de temps.
Une affirmation solennelle et prophétique, proférée avant de quitter ses disciples, nous concerne tous. Avant de monter au ciel, Jésus dit : “Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps !” (Mt 28, 20)
Sur cette promesse formelle de Jésus, l’Église et les croyants peuvent établir leur horoscope journalier jus-qu’à la fin de leur vie ! (voir dernière page) Il y a une “voyance” chrétienne qui n’est pas de la rêverie ni du spiritisme et encore moins du charlatanisme ou de la sorcellerie, mais une simple et solide réalité basée sur la foi en Dieu qui seul révèle aux hommes qu’il aime les mystères du temps et de l’histoire.
Jésus veut notre bonheur. Le plus sûr moyen pour l’accueillir et en vivre, c’est de travailler au bonheur des autres. Voilà la spiritualité la plus solide, celle qui ne trompe pas, qui n’égare pas en de vaines illusions spirituelles et éthérées. Si chaque heure de nos jours est au service des pauvres, des malades, des étrangers, des prisonniers, des désespérés, nous entendrons la voix de Jésus : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger…” (Mt 25, 31-46)
Savoir que Jésus est avec nous toujours et partout doit donner à chaque heure de notre existence un parfum de joie, un goût de paix profonde. Avant de mourir, Jésus a prié longuement pour ses amis : il n’a pas demandé que nous soyons retirés du monde mais préservés du mal (le péché) et consacrés à la vérité (Jn 17, 13-20).
Nous sommes dans le monde et nous avons à vivre pleinement, comme lui, les contingences de notre existence humaine : travail, fatigues, efforts, échecs, souffrances, mort… mais aussi réussites, joies partagées, amitiés en attendant cette mort qui sera l’heure où s’ouvrira pour nous la porte de l’éternité.
Là notre horoscope (= regard sur l’heure) s’arrêtera pour toujours sur la vision et la présence aimante de Celui qui nous place à sa droite.
Documentation Catholique n° 2268, 21 avril 2002
*** À mon amie astrologue
Témoignage de Fabienne
Un jour, j’ai contacté par courrier une astrologue suite à une annonce écrite que j’avais trouvée dans un journal. Quand j’ai reçu le dossier, il me fut demandé de donner la date et l’heure de ma naissance. Quelques temps plus tard, j’ai reçu un courrier avec mon thème astral de plusieurs pages.
Je l’ai lu et relu et là j’ai découvert des prédictions sur mon avenir concernant ma vie privée, un accident que je devais avoir et bien d’autres choses encore… Cela m’a causé beaucoup de trouble. Ces prédictions me perturbaient et pendant des années j’ai vécu en fonction de ces prédic-tions diaboliques. Par exemple, j’étais dans l’angoisse permanente d’avoir l’accident !
Environ dix ans plus tard, je fis la connaissance d’une dame. Cette personne pratiquait l’astrologie karmique et elle m’a proposé d‘établir mon thème astral.
Puisque j’emploie le mot “karmique”, il me semble que je dois d’abord vous donner quelques explications sur le karma. Notion clé de l’hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, le karma fait l’objet d’interprétations très diverses liées toujours à la notion de réincarnation et de vies antérieures.
Dès que cette amie astrologue eut mis en forme ce thème, elle me l’a donné et j’ai trouvé que dans ma date de naissance ressortait le chiffre 14 qui soi-disant correspondait à une lourde dette karmique (antérieure) que j’aurais contractée dans ma vie passée…
À ce moment-là je croyais fermement aux vies antérieures, d’autant plus que n’étant pas encore éclairée par l’Esprit-Saint, le démon me montrait par “flash” mes soi-disant vies passées.
J’ai donc compris que j’avais contracté une lourde dette karmique sur ma famille. Là encore, cela m’a complètement déstabilisée et je me suis murée dans la peur, l’angoisse et une grande culpabilité. Comment réparer ?
Note de l’auteur : j’ai un ami à qui on a dit la même chose. La seule chose pour réparer ce mal sur sa famille était qu’il aille en Inde pour se suicider en se jetant dans le Gange !
J’étais complètement liée par le démon et sans liberté intérieure on n’avance plus.
Heureusement quelques temps plus tard, suite à ma conversion, Dieu m’a libérée ! Alléluia !
Cela a été tout un chemin long et difficile, où les sacrements de l’église ont joué un grand rôle par la confession et la messe.
Dieu seul connaît notre avenir et il a un plan d’amour et de vie pour chacun de nous.
Bien sûr la réincarnation n’existe pas. Jésus-Christ par sa Résurrection nous ouvre le Chemin de la victoire. Nous n’avons qu’une seule vie, et c’est une vie éternelle qui continue après le passage de la mort, dans la louange et l’adoration de Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit.
Cette vie unique offrons-là à Jésus-Christ qui se donne tout entier pour chacun de nous !
Aujourd’hui, si je pouvais m’adresser à mon astrologue, je lui dirais simplement : Surtout n’oublie pas les années de désespoirs que j’ai passé à cause de tes prédictions. Bien sûr, je te pardonne grâce au Seigneur Jésus qui m’appelle à témoigner de sa miséricorde.
Cependant, je t’invite à ne plus plonger personne dans l’angoisse, parce que certains peuvent même aller jusqu’à se suicider, et combien tombent en dépression suite à des prédictions diaboliques qui n’ont qu’un seul but : détruire !
Enfin je lui dirais aussi que Jésus l’aime à la folie et qu’il n’attend que son “oui” pour la sauver.
Fabienne
Extrait du site : http://fabienne.guerrero.free.fr
*** Témoignage de Sébastien
10 années de pratiques de l’Astrologie
J’ai rencontré l’astrologie à 14-15 ans. J’étais alors en pleine crise d’adolescence et je me posais des questions sur le sens de ma vie.
Un jour, j’ai trouvé un livre sur l’astrologie chez un ami : je ne l’ai pas lu mais plutôt bu ! En fait, cette première découverte n’a fait que creuser en moi le désir d’aller encore plus loin.
En lisant les descriptifs du caractère selon le signe zodiacal, je me reconnaissais moi-même ainsi que ceux qui m’entouraient. Peu à peu, y faire référence devint comme un réflexe. Quand on se donne profondément à cette pratique, il semble que cela développe en nous des facultés divinatoires. C’est plaisant : on peut épater les autres. On a l’impression d’avoir un don.
Une pseudo-science.
Après avoir passé mon baccalauréat, je suis parti étudier dans une autre ville. Je me suis alors retrouvé face au vide que je portais en moi depuis des années. À ce moment-là, je m’initiais à l’astrologie chinoise. J’essayais de connaître mon avenir grâce à un jeu divina-toire. Durant un mois entier de pratique quotidienne, j’ai obtenu la même réponse : j’allais rencontrer l’âme soeur. Je fis effectivement la connaissance d’une jeune fille quelque temps après ! En peu de temps, nous vivions ensemble. Mais je n’étais toujours pas heureux.
Le mal pris pour le bien.
J’ai décidé de suivre tout ce que m’indiquaient les thèmes astraux : même si notre relation était de plus en plus invivable, elle faisait partie de notre destinée. En même temps grandissaient en moi des tristesses, des peurs, des frayeurs même. Peu à peu, je me suis remis à prier. Pour moi, il n’y avait en effet aucune contradiction entre la foi et la pratique de l’astrologie. Et plus je priais, moins j’étais paisible. Lorsqu’on s’adonne à des pratiques telles que l’astrologie, on prend le mal pour le bien et vice-versa.
Comme un château de cartes.
Sans moyens de subsistance, je ne pouvais plus assumer la vie d’un foyer. Nous nous sommes donc séparés. Peu de temps après, cette jeune fille a rencontré un autre homme. Tout ce que j’avais voulu construire s’écroulait sous mes yeux comme un château de cartes. J’avais aussi de fortes pulsions suicidaires…
Et si tu revenais vers Jésus ?
En rentrant chez mes parents, j’ai téléphoné à mon frère. Depuis sa conversion, je le considérais pourtant comme un fanatique religieux. Mais ce jour-là, j’ai été poussé à l’appeler. Je me suis mis à transpirer : j’étais comme dans un état second au bout du fil.
Il m’a accueilli chez lui. Pendant plus de quatre heures, je lui ai raconté ma vie, mes malheurs.
À la fin de mon récit, il n’a dit qu’une phrase : Et si tu revenais vers Jésus ?
À cet instant, j’ai vu intérieurement tout l’amour du Sei-gneur pour moi et en parallèle tout ce que j’avais fait de mal. C’était très doux et très fort à la fois. J’ai pleuré pendant des heures et j’ai ressenti le besoin absolu d’aller me confesser.
Mon péché m’insupportait !
Immédiatement après, j’ai brûlé tous mes livres d’astrologie. La Vierge Marie m’a beaucoup aidé. Au cours d’une retraite, elle m’a fait comprendre jusqu’à quel point j’avais été l’objet du “grand illusionniste”. J’ai senti toute la bêtise et toute la vanité de ces pratiques : quelle vanité, en effet, de prétendre diriger soi-même sa vie sans le Seigneur !
La purification de mon imagination et de mon intelligence s’est faite quant à elle petit à petit. En effet, on ne sort pas indemne de dix années de pratique de l’astro-logie ! J’ai aussi été guéri de mes frayeurs. À chaque fois qu’une peur m’assaillait, je disais intérieurement : ce n’est pas mon combat. À partir de ce moment-là, j’ai retrouvé la paix.
Source cahier occultisme : Il est vivant !
Site : www.ilest vivant.com
SUPERSTITION
Par Thierry Fourchaud
Définition de la superstition
La superstition peut être définie comme une croyance au surnaturel, motivée par la peur, l’ignorance ou une image irréaliste de la vie. Tout ce que je crains ou que j’aime plus que Dieu peut devenir objet de superstition. On veut forcer le destin à prendre un autre cours, canaliser la peur suscitée par des croyances superstitieuses (vendredi 13, chat noir traversant la route) en enclenchant un mécanisme de pratiques susceptibles de conjurer le danger supposé (toucher du bois, etc.)
Autres réalités
On observe certains signes et règles, croyant qu’ils portent du malheur ou du bonheur, au lieu de croire tout simplement à notre Dieu Tout-Puissant et au Salut manifesté par la Résurrection de Jésus. On considère les chiffres : 3,7,9,13… comme portant bonheur ou malheur.
Porte-bonheur
Le fer à cheval et le trèfle à quatre feuilles sont connus pour porter bonheur à celui qui les possède. Une main plate voudrait arrêter le mauvais sort. La coccinelle (bête à bon Dieu), araignée du soir, nids d’hirondelles dans les maisons, chaînes de lettres de prières en faisant un vœu, breloques d’après les signes du zodiaque et choisies d’après la date de naissance, mascottes des conducteurs de voiture, port d’amulettes et de fétiches.
Pensez-vous sincèrement qu’avec ces signes j’attire la chance sur moi ou pensez-vous plutôt que c’est Dieu dans sa Providence qui conduit ma vie ?
Signes de mauvais augure
Sortir du lit avec le pied gauche, araignée du matin, rencontre d’un chat noir ou d’une veille femme, épingles, ciseaux, couteaux donnés en cadeau, cri de la chouette ou vol du corbeau, le nombre 13, le vendredi, bris d’un miroir, etc.
Certaines personnes, même parmi les chrétiens, pensent que toutes ces choses portent malheur !
Le Bible dit : “Toutes mes craintes se réalisent et ce que je redoute m’arrive. Ni tranquillité ni paix pour moi et mes tourments chassent le repos.” (Job 3, 25)
La peur est quelque chose de terrible.
La peur vient de la non-connaissance du Dieu vivant qui nous aime à en mourir. Dieu ne veut pas que ses enfants aient peur. Il veut que nous sachions qu’il prend soin de nous. Je vous le dis, soyez sans crainte, même vos cheveux sont tous comptés. (Lc 12, 7)
Que dit la Bible ?
La Bible souligne la différence entre la foi et la superstition. Par exemple Moïse ou saint Paul et les magiciens. (Actes 13, 6)
À la base de la superstition, on trouve la crainte : crainte de la mauvaise fortune, de la maladie, des coups durs, contre lesquels on cherche à se prémunir.
Au lieu de placer uniquement sa confiance en Dieu, on cherche des garanties, on essaie d’avoir prise sur les éléments redoutés que l’on cherche à contrôler. Mais ces garanties ne sont pas toujours suffisantes. Il en faut de nouvelles, et cela devient un engrenage qui conduit à l’esclavage de la peur, du doute, des idoles, amulettes ou fétiches dans lesquels on se confie.
La foi, au contraire, conduit à la liberté.
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. (Jn 8, 32)
La foi élève, la superstition avilit.
Elle flatte l’égoïsme de l’homme, la soif de jouissance, de richesse. Comme pour le peuple d’Israël, la révélation de Dieu est libératrice de toute forme de superstition. La loi de Dieu cherche à éviter tout ce qui pourrait ressembler à des pratiques superstitieuses.
Aux chrétiens tentés par les craintes superstitieuses Paul dit :
“Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.” (Colossiens 2, 15)
Continuer à les redouter, c’est donc nier la seigneurie du Christ, rabaisser l’œuvre du calvaire, oublier que nous sommes cachés en Jésus-Christ.
Bien sûr, il ne faut pas mettre l’œuvre du calvaire au rang d’un talisman magique, le sang du Christ n’agit en aucune manière de façon mécanique.
Quelques versets bibliques
– Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir.
– Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?
(Esaïe 8,19)
“Un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force.”
(Actes 19, 19)
“Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu.” (Lévitique 19, 31)
Conclusion
Ne soyons pas crédules et ne nous enfermons pas dans de fausses croyances.
La superstition paralyse et rend esclave. La foi nous fait entrer dans la liberté et la joie des enfants de Dieu !
*** Comportement religieux et Comportement superstiteux
Une personne a un comportement religieux quand elle croit en Dieu, l’adore, le loue, le bénit, lui rend grâce, lui demande pardon de ses péchés en les confessant humblement, compte sur lui en lui remettant sa vie totalement et inconditionnellement et s’abandonne à sa divine providence dans une confiance pleine et sereine.
Et, quand elle l’invoque, quand elle le prie, elle n’a jamais l’idée de le contraindre par cette prière ou de le plier à sa propre volonté, mais seulement d’obtenir la grâce nécessaire pour s’ajuster elle-même à ce que lui veut, parce qu’elle sait que son vrai bien est de faire la volonté de Dieu.
Les saints disent, eux : “La volonté de Dieu est mon paradis.”
Par contre, un comportement superstitieux se traduit par le recours à des formules déterminées, des rites, des gestes, des philtres, des amulettes ou des talismans, afin de se protéger du malheur et d’attirer la chance ou d’acquérir un pouvoir et une maîtrise extraordinaires sur la réalité.
En asservissant à ses propres fins des forces occultes fantomatiques, on cherche à forcer le cours des événements, à avoir une influence sur les autres à son avantage ou à l’avantage des personnes demandeuses.
Spécialiste bien connu du phénomène magique, Massimo Introvigne donne un exemple concret qui nous aide à mieux comprendre cette distinction :
Quand j’ai besoin de la pluie, je peux m’adresser à Dieu par une prière, tout en sachant que, de toute façon, Dieu répondra de manière souveraine et libre à mon invocation (autrement dit, il répondra en m’accordant la pluie ou en ne me l’accordant pas) ; je demeure alors ferme dans ma foi en lui et serein devant sa libre décision. Dans ce cas, mon comportement est parfaitement religieux.
Si, au contraire, quand j’ai besoin de la pluie, je suis convaincu qu’il me suffit de réciter une formule pour obliger Dieu – ou bien une divinité, un esprit, voire le diable – à faire pleuvoir, je suis alors en plein comportement superstitieux.
La distinction fondamentale tient donc au fait que la personne humaine religieuse s’adresse humblement à Dieu en lui disant : “Que ta volonté soit faite”, tandis que celle qui a une attitude superstitieuse est entièrement repliée sur elle-même : “Que ma volonté soit faite !”
P. FRANCESCO BAMONTE
“Astrologie, magie, comment s’en sortir ?”
Éd. Saint-Augustin
L’ensemble est un extrait du livre “occultisme qu’en penser” par Thierry Fourchaud aux éditions La Bonne Nouvelle (disponible sur www.mariereine.com)
La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy
47180 Sainte Bazeille (France)
Tél: 05.53.20.99.86
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