1. Le sens du repas pascal au temps de Jésus ?
Le repas pascal avait lieu le soir du 14 nizan qui correspond en principe au Jeudi saint. Ce repas, appelé Séder, commémorait la libération des hébreux de l’esclavage qu’ils subissaient en Égypte et plus précisément le repas pascal que mangèrent les hébreux debout à la hâte avant de quitter l’Égypte et de partir vers le désert. Il nous est raconté au chapitre 12 du livre de l’Exode qui demande que le peuple juif fasse mémoire de ce jour la ou Dieu a sauvé son peuple (Ex 12/14).
Avant le repas proprement dit on commençait par boire une coupe de vin. Un enfant demandait la signification de ces rites et le père de famille racontait en rendant grâce la libération du peuple.
1. Les récits évangéliques
Que nous disent les Évangiles sur les événements du Jeudi saint ? Ils nous racontent que Jésus a institué l’eucharistie et qu’il a lavé les pieds de ses disciples. Ils ont en commun l’annonce par Jésus de sa mort et de la trahison de Judas.
2. L’histoire
L’histoire de la fête du Jeudi saint est complexe, car elle comporte différents éléments. Elle est à la fois le mémorial de la dernière Cène, le début de la passion de Jésus, la fête de la réconciliation des pénitents* et un jour privilégié pour la cérémonie du lavement des pieds.
3. La célébration du Jeudi saint
La liturgie du Jeudi saint nous fait vivre une expérience spirituelle d’intimité avec Jésus, de recueillement et d’amour d’une grande gravité. Nous revivons le dernier repas de Jésus avec ses disciples et aussi son agonie au jardin des oliviers. Le Jeudi saint est un temps exceptionnel d’union avec Jésus. Dans beaucoup d’églises, on est invité a communier au sang du Christ, comme cela est prévu dans le missel romain. C’est l’occasion de ressentir profondément l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Souvent des adultes font leur première communion le Jeudi saint.
Le geste du lavement des pieds est impressionnant. Il nous met en cause personnellement. La liturgie de cette fête nous concerne au plus intime de nous-même.
4. Procession au reposoir
A la fin de la célébration, le Saint-Sacrement est retiré de l’église jusqu’a la veillée pascale. L’eucharistie est transportée solennellement en un lieu que l’on nomme “reposoir” et qui traditionnellement est décoré de palmes, de fleurs et de luminaires, mais actuellement souvent plus dépouillé. Dans beaucoup de paroisse, les fidèles participent à la procession. Tous portent un cierge allumé. A l’arrivé au reposoir, le prêtre encense le Saint Sacrement et on chante le “Tantum ergo”. L’eucharistie est conservée pour la communion du Vendredi saint.
5. Dépouillement de l’église
On procède au dépouillement des autels, nappes et ornements et on voile les croix et les statues de l’église. On éteint les cierges. Ce dépouillement évoque la situation de Jésus qui dans sa passion et sa mort est dépouillé de tout.
6. Silence des cloches
Depuis le gloria de la messe du Jeudi saint, pendant le quel on fait sonner les cloches, jusqu’au gloria de la messe de la vigile pascale, c’est le silence des cloches qui évoque la mort de Jésus. Le silence des cloches a une grande portée symbolique. Elles carillonneront joyeusement pour annoncer la résurrection.
7. Veillée d’adoration devant le reposoir
On est invité à se recueillir et à adorer le Saint Sacrement qui est exposé au reposoir en méditant en silence l’agonie de Jésus dans la solitude du jardin des oliviers à Gethsémani. On répond à son appel “Veillez et priez”. Ce temps d’adoration permet de veiller avec le Christ Jésus dans la nuit du Jeudi saint.
Prière pour l’Adoration sur : www.mariereine.com rubrique “prières”
Textes extraits du site : http://catholique-nanterre.cef.fr
QUE DIEU NOUS BÉNISSE !
Thierry Fourchaud
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