Extrait du journal de Sr Faustine
Le témoignage du week-end. Ce mardi 8 décembre commence l’année Sainte de la Miséricorde. Voici un témoignage magnifique de sainte Faustine.
473. Vilnius, en Lituanie le vendredi 13 décembre 1935. (maison en photo ci-contre)
“Le soir,quand j’étais dans ma cellule, j’ai vu un Ange, l’exécuteur de la colère de Dieu. Il était en robe claire, la face rayonnante, une nuée sous les pieds et de cette nuée sortaient la foudre et les éclairs qu’il lançait de sa main sur la terre. Lorsque je vis le signe de la colère de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, qu’évidemment je ne puis nommer, j’ai commencé à prier l’Ange, pour qu’il s’arrête quelques instants, lui disant que le monde allait faire pénitence. Mais ma prière n’était rien devant la colère de Dieu. A ce moment, j’ai aperçu la Très Sainte Trinité. La grandeur de Sa Majesté me pénétra jusqu’au fond de l’âme et je n’osais plus répéter mes supplications. Au même instant, je sentis en mon âme, la force de la grâce de Jésus qui habite mon âme. A l’instant même où je pris conscience de cette grâce, j’ai été enlevée devant le Trône de Dieu. Oh ! qu’Il est grand, notre Seigneur et notre Dieu. Inconcevable est Sa Sainteté !
Je ne vais pas tenter de décrire cette grandeur, car bientôt nous Le verrons tous, tel qu’Il est. J’ai commencé à supplier Dieu pour le monde, par des paroles entendues intérieurement. Alors que je priais ainsi, j’ai vu l’impuissance de l’Ange, qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein droit au péché. Je n’avais jamais encore prié avec tant de force intérieure. Voilà les paroles par lesquelles je suppliais Dieu :
474. « Père Eternel, je vous offre le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Votre très doux Fils Notre Seigneur Jésus Christ, pour nos péchés et ceux du monde entier. Par Sa douloureuse Passion, soyez-nous miséricordieux. »
475. Le lendemain, en entrant dans la chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles : « Chaque fois que tu entres à la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. » Lorsque j’ai récité cette prière, j’entendis : « Cette prière doit apaiser Ma colère. Tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante : « Père Eternel, je vous offre le Corps, le sang, l’Âme et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, pour implorer de Vous le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier. »
Sur les grains de l’Ave Maria, tu diras : « Par Sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier. »
A la fin, tu réciteras trois fois ces paroles : « Dieu Saint, Dieu fort, Saint Immortel, ayez pitié de nous et du monde entier. »
PROMESSES DE JÉSUS
« Oh! Quelles grandes grâces J’accorderai aux âmes qui diront ce chapelet (…) Inscris ces mots, ma fille, parle au monde de ma miséricorde, que l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de la miséricorde, qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux » (PJ 848).
« Il Me plaît de leur accorder (aux âmes) tout ce qu’elles Me demanderont en disant ce chapelet. Lorsque les pécheurs endurcis le réciteront, J’emplirai leur âme de paix et l’heure de leur mort sera heureuse. Écris cela pour les âmes affligées: Lorsque l’âme verra ses péchés et en mesurera le poids, lorsque se dévoilera à ses yeux tout l’abîme de la misère dans laquelle elle s’est plongée, qu’elle ne désespère pas mais qu’elle se jette avec confiance dans les bras de Ma miséricorde, comme l’enfant dans les bras de sa mère bien-aimée.(…) Dis-leur qu’aucune âme faisant appel à Ma miséricorde n’a été déçue ni n’a éprouvé de honte. Je me complais particulièrement dans l’âme qui fait confiance à Ma bonté. Écris: Si l’on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, Je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux » (PJ 1541).
« A l’heure de la mort Je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant – l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, une miséricorde insondable s’empare de son âme » (PJ 811).
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