UN PEU D’HISTOIRE :
* La lettre de Saint Rémi
Bien que Clovis soit païen, Remi lui adresse un véritable programme politique chrétien, persuadé qu’à l’instar de son père il respectera l’ Eglise et remplira toutes ces fonctions en prenant conseil de ses évêques. Remi lui promet, s’il agit ainsi, un heureux gouvernement de sa province.
Il devra choisir des conseillers cultivés capables de publier verbalement ou par écrit, en de beaux discours, ces qualités, écouter les évêques qui disposent depuis le 4éme siècle d’un tribunal gratuit. Il devra s’occuper de tous les citoyens, et même de ceux qui ne le sont pas, c’est-à-dire les esclaves et les barbares. Il devra accorder à tous une bonne justice, c’est-à-dire sans attendre de cadeaux, puisque le juge est un fonctionnaire payé par les deniers publics. Il devra dispenser les veuves et les orphelins du paiement de l’impôt à cause de leur misère. Il devra libérer les prisonniers de l’esclavage en les achetant avec l’argent du trésor paternel et ils deviendront soit ses affranchis reconnaissants soit des libres à part entière.
* Lettre de St Rémi à CLOVIS pour son avènement en 481
Il faut d’abord faire en sorte que le jugement de Dieu ne t’abandonne point là où ton mérite parvient par ton activité de ton humilité à ce très haut sommet. Car comme l’on dit vulgairement, c’est aux actes que l’on identifie l’homme. Tu dois t’adjoindre des conseillers qui pourront orner ta renommée. Ton cadeau doit être intègre et honnête. Tu devras t’en rapporter à tes évêques et recourir toujours à leurs conseils. Car si tu t’entends bien avec eux, ta province ne pourra qu’en être consolidée. Rends courage aux citoyens, relève les affligés, favorise les veuves, nourris les orphelins, plutôt que de les éclairer, que tous t’aiment et te respectent. Que la justice sorte de votre bouche sans rien attendre des pauvres et des étrangers afin que tu ne veuilles point accepter en plus des cadeaux ou quelque chose de leur part. Que ton prétoire soit ouvert à tous afin que personne ne s’en retrouve triste. Tu possèdes certaines richesses paternelles avec lesquelles tu libéreras les prisonniers et tu les délieras du joug de la servitude. Si quelqu’un est admis en votre présence, qu’il ne sente point qu’il est un étranger. Plaisante avec les vieillards, et si tu veux régner, juge en noble
* SAINTE MARGUERITE MARIE ALACOQUE
(1648-1690)
fêtée le 16 octobre
“C’est ici (Gethsémani) où j’ai le plus souffert qu’en tout le reste de ma Passion”
“Regarde ce Coeur qui a tant aimé le monde et que les hommes n’ont pas aimé en retour”
C’est pour instituer et propager le culte de Son Sacré Coeur que Jésus-Christ Se choisit, au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial, une servante dévouée en Marguerite-Marie Alacoque: une des gloires de la France est de lui avoir donné naissance.
Prévenue par la grâce divine dès ses premières années, elle conçut de la laideur du péché une idée si vive, que la moindre faute lui était insupportable; pour l’arrêter dans les vivacités de son âge, il suffisait de lui dire: “Tu offenses Dieu!”
Elle fit le voeu de virginité à un âge où elle n’en comprenait pas encore la portée. On raconte qu’elle aimait, tout enfant, à réciter le Rosaire, en baisant la terre à chaque Ave Maria. Après sa Première Communion, elle se sentit complètement dégoûtée du monde; Dieu, pour la purifier, l’affligea d’une maladie qui l’empêcha de marcher pendant quatre ans, et elle dut sa guérison à la Sainte Vierge, en échange du voeu qu’elle fit d’entrer dans un Ordre qui Lui fût consacré. Revenue à la santé, elle oublia son voeu, et, gaie d’humeur, expansive, aimante, elle se livra, non au péché, mais à une dissipation exagérée avec ses compagnes.
De nouvelles épreuves vinrent la détacher des vanités mondaines; les bonnes oeuvres, le soin des pauvres, la communion, faisaient sa consolation.
Enfin elle entra à la Visitation de Paray-le-Monial. C’est là que Jésus l’attendait pour la préparer à sa grande mission. Le divin Époux la forma à Son image dans le sacrifice, les rebuts, l’humiliation; Il la soutenait dans ses angoisses, Il lui faisait sentir qu’elle ne pouvait rien sans Lui, mais tout avec Lui. “Vaincre ou mourir!” tel était le cri de guerre de cette grande âme. Quand la victime fut complètement pure, Jésus lui apparut à plusieurs reprises, lui montra Son Coeur Sacré dans Sa poitrine ouverte: “Voilà, lui dit-Il, ce Coeur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé!”
On sait l’immense expansion de dévotion au Sacré Coeur qui est sortie de ces Révélations.
La canonisation de la Sainte a eu lieu le 13 mai 1920. (Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950. )
“Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Coeur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Coeur adorable. Mon Coeur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise. Mon Père veut se servir du roi pour l’exécution de Son dessein, qui est la construction d’un édifice public où serait placé le tableau de mon Coeur pour y recevoir les hommages de toute la France”
Jésus lui fit au moins douze promesses dont les plus importante sont: qu’Il bénirait ceux qui honorent Son Sacré-Coeur, qu’Il leur accorderait toutes les grâces dont ils ont besoin, qu’Il leur donnerait la joie de mourir en état de grâce s’ils recevaient la Communion chaque premier vendredi du mois.
Jésus lui dit: “Regarde ce Coeur qui a tant aimé le monde et que les hommes n’ont pas aimé en retour. Par toi Mon Coeur divin désire répandre Son amour partout sur la terre.”
Voir par ailleurs : www.hommage-a-la-misericorde-divine.com/
* Le Testament de Louis XVI
“Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du fils et du Saint Esprit. Aujourd’hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze.Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille.De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser.Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.
“Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.”Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.”Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du M inistère d’un Prêtre Catholique.Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur.Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.”Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.”Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.”Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.”Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être.Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.”Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité.Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.”Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.”Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.” Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve.Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.”Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.”Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.”Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes.Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.”Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi.J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.”Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.”Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.Fait double à la Tour du Temple le 25 décembre 1792.Louis
* Prophétie de Saint Pie X
Que vous dirai-je, à vous, chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution?
Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se convertira et retournera à sa première vocation. Sans doute, les fautes ne demeurent pas impunies; mais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes ne périra jamais.
Un jour viendra, et il ne tardera guère, où la France, comme autrefois Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée de lumière céleste et où elle entendra une voix qui lui répétera:
-Ma fille, ma fille, pourquoi me persécutes-tu?
Et sur sa réponse:
-Qui êtes-vous, Seigneur?
La Voix répliquera:
-Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes; il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination tu te ruines toi-même.
Et elle, frémissante et étonnée, dira:
-Seigneur, Seigneur, que voulez-vous que je fasse?
Et Lui:
-Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’on défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre Alliance et va, fille aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et rois de la terre.
L’an 1911
* Appel du Pape Jean-Paul II
L’homme d’aujourd’hui a beaucoup augmenté son pouvoir sur la terre, il pense même à son expansion au-delà de notre planète.
On peut dire en même temps que le pouvoir de l’homme sur l’autre homme devient toujours plus lourd. En abandonnant l’alliance avec la sagesse éternelle, il sait de moins en moins se gouverner lui-même, il ne sait pas non plus gouverner les autres. Combien pressante est devenue la question des droits fondamentaux de l’homme!
Quel visage menaçant révèlent le totalitarisme et l’impérialisme, dans lesquels l’homme cesse d’être le sujet, ce qui équivaut à dire qu’il cesse de compter comme homme. Il compte seulement comme une unité et un objet!
Ecoutons encore une fois ce que dit le Christ par ces mots: “Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre”, et méditons toute la vérité de ces paroles.
8. Le Christ, à la fin, dit encore ceci: “Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde” ; cela signifie donc aussi: aujourd’hui, en 1980, pour toute époque.
Le problème de l’absence du Christ n’existe pas. Le problème de son éloignement de l’histoire de l’homme n’existe pas. Le silence de Dieu à l’égard des inquiétudes du cœur et du sort de l’homme n’existe pas.
Il n’y a qu’un seul problème qui existe toujours et partout: le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n’existe qu’un problème, celui de notre fidélité à l’alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d’une vrai culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit!
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger:
France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?
Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?
Pardonnez-moi cette question. Je l’ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l’ai posée par sollicitude pour l’Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l’homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père Fils et Saint-Esprit.
Extrait du discours du Pape Jean-paul II au Bourget (France) le 1er juin 1980
* UNE PROPHETIE DE MARTHE ROBIN CONCERNANT LA FRANCE
Déchristianisation, pauvreté, avortements, divorces, violences urbaines… on sent bien que notre cher pays la France traverse actuellement une période très difficile de son histoire.
Dans ce contexte particulièrement douloureux, il est intéressant de lire (ou de relire) cette prophétie concernant la France que Marthe Robin avait confiée au Père Finet, le co-fondateur des Foyers de Charité : “La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Alors elle criera vers Dieu, et c’est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l’Eglise et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier” (bulletin des EDM n°75).
* QUI NOUS FERA VOIR LE BONHEUR ?
A cette heure cruciale pour la France , on entend promesses et prophéties.. La prophétie est un message de Dieu, donnée de façon spontanée, par une personne qui se livre à son Esprit pour l’exprimer. C’est un don du Saint Esprit, confié par Dieu à l’Eglise pour son édification. Souvent la prophétie est donnée en vue d’un changement à opérer dans notre cœur.
Joël 2 : 13, 14 « Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, retournez vers Adonaï, votre Elohim : oui compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, il réconforte dans le malheur. Qui sait ? Il reviendra et il réconfortera, il laissera derrière lui la bénédiction. »
Le prophète dit l’aujourd’hui de Dieu dans la vie de l’homme, de l’humanité, afin que l’homme change son cœur, car Dieu peut renoncer au châtiment prévu si l’homme écoute ce que le prophète dit de sa part.
Jonas et Ninive – Jonas 1 et 3 : 1, 2 Deux fois de suite Dieu parla à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Oui leur mal est monté en face de moi. » En 3 :3 « Jonas fit d’abord dans la ville une journée de marche; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite! » Nous voyons que la prophétie est conditionnelle, car Ninive n’a pas été détruite. Jonas 3 : 5,8 « Alors les gens de Ninive crurent à Dieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre…Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu’ils crient à Dieu avec force, et qu’ils reviennent tous de leur mauvaise voie et des actes de violence dont leurs mains sont coupables ! »
Dieu se laisse très vite toucher par notre retour à Lui, au verset 10 « Dieu Elohim vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise voie. Alors Dieu renonça au mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas »
La France En 1846, un des voyants de La Salette assurait que « Celle qui pleure » ( la Vierge Marie ) avait déclaré qu’en l’an 2000 la France aurait perdu la foi. Cette vision se réalise puisque que 96 % des Français ne sanctifient plus le dimanche en Eglise.
En 1911 Pie X prolonge cette même vision : «France, comme autrefois Saul sur le chemin de Damas, tu seras enveloppée de lumière céleste. Et le Christ te dira : lève-toi, lave-toi de tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis. Et va fille aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon Nom devant tous les peuples et rois de la terre».
Puisque nous sommes dans des temps nouveaux, appelés à choisir de nouveaux chefs et construire l’avenir de notre pays et de l’Europe, plongeons dans la prière pour la France , éclairés par le Saint Esprit, rendons grâce et persévérons dans la foi, car notre Dieu n’a que des projets de bonheur pour notre pays à condition que nos cœurs se déchirent sous la glaive de sa Parole, glaive au double tranchant : Hb 7 : 12 « Oui, la parole de Dieu est vivante, énergique, plus tranchante que toute épée à double tranchant. Elle pénètre jusqu’à partager âme et esprit, les articulations et les moelles. Elle juge les désirs et les intentions du cœur »
Chacun, là ou il est, peut être prophète de l’Amour au quotidien, nourri par la Parole de Dieu.
Chacun, là ou il est, peut changer le monde en changeant son cœur. Pour cela on n’a pas besoin de faire ou dire des choses extraordinaires avec des signes, des miracles et des prodiges mais tout simplement plonger au quotidien dans la sainteté et la miséricorde de Dieu !
Par notre baptême nous sommes « prêtre, prophète et roi » unis au Christ et participant de sa victoire. Thérèse de l’Enfant Jésus a été ce prophète de l’Amour divin. Elle parle ainsi de sa soif de plonger dans la sainteté de Dieu. Après avoir cité Archimède : « Donnez-moi un levier et un point d’appui et je soulèverai le monde », elle ajoute « Le Tout Puissant a donné un seul point d’appui : Lui-même et Lui seul, pour levier l’oraison qui embrase d’un feu d’amour. C’est ainsi que les saints ont soulevé le monde »
A nous de soulever la France par notre union au Christ !
« A Lui, puissance, honneur et gloire pour ce qu’Il est !»
Patrick, Marie Jo Scherrer et une sœur ermite
Vous pouvez vous inscrire à la chaîne de prière quotidienne pour la France :
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* Arnaud Dumouch, 26 juin 2006
http://eschatologie.free.fr
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La dernière Pentecôte d’amour
Attention, ceci n’est pas une prophétie. Juste un conte.
Avertissement : ces dates sont purement imaginaires, comme tout ce récit. Il serait dommage qu’un assoiffé de prophéties y voie une annonce!
2 Chroniques 7, 13 Quand je fermerai le ciel, dit Yahvé, et que la pluie fera défaut, quand j’ordonnerai aux sauterelles de dévorer le pays, quand j’enverrai la peste sur mon peuple, si mon peuple sur qui est invoqué mon Nom s’humilie, prie, recherche ma présence et se repent de sa mauvaise conduite, moi, du ciel, j’écouterai, je pardonnerai ses péchés et je restaurerai son pays.
Depuis 2000 ans, les observateurs « mondains » de la foi chrétienne annoncent sa mort imminente. Il est vrai que cette religion est un miracle permanent. Une civilisation se fonde-t-elle sur un conte merveilleux où une vierge enfante et le Créateur ressuscite ? Mais ces observateurs oublient une variable, invisible, et qu’on ne repère que lorsque, au-delà des époques, on considère le « mystère » des divers renouveaux de la foi : l’Esprit Saint.
À chaque fois, les renouveaux se sont produits subitement, alors que tout semblait perdu, et sans qu’on trouve le rapport flagrant avec les lois de la sociologie qu’on serait en droit d’attendre. On ne se rappelle pas, par exemple, que le plus puissant renouveau missionnaire de toute l’Histoire, celui qui a abouti à la création des Églises d’Afrique et d’Asie, date du siècle qui suivit la révolution antichrétienne de 1789.
Voici l’histoire du dernier printemps de l’Église, celui qui fut si puissant qu’il attira à sa suite, par réaction du monde et du diable, l’ultime persécution qui devait aboutir au retour du Christ. Ce fut un renouveau qui enflamma les antiques terres chrétiennes et s’étendit au monde entier, jusqu’en Chine et en terre d’islam.
« Je la conduirai au désert…. » (Osée 2, 16)
Après les deux guerres mondiales, l’Esprit Saint se retira donc de l’Europe, lentement, et comme une mer. Il laissa les cœurs des foules occidentales comme une terre craquelée que le soleil de la vie qui passe vint brûler. Dans les années 1960, la génération qui se leva proclamait publiquement son mépris de la religion. Dieu n’était même plus une hypothèse. Tout brillait de l’extérieur, les pays s’enrichissaient, tandis que les âmes se recroquevillaient, cherchant à comprendre auprès des nouveaux mages qu’elles se donnaient (les psy), la cause de cet insatiable feu qui les rongeait (l’angoisse). Jamais on ne vit civilisation plus clinquante à l’extérieur et plus malheureuse à l’intérieur.
L’action paternelle de Dieu fut terrible car elle dura 50 ans, et l’Église elle-même commença à se dessécher, sauf dans quelques oasis où, fidèlement, la foi apostolique et la prière étaient entretenues.
Les pasteurs et les prêtres ne comprenaient pas et réunissaient des colloques intitulés : « Pourquoi Dieu n’intéresse-t-il plus les gens ? »
Vers 1980, l’Esprit Saint suscita une étincelle qui vint de la Pologne. Un grand pape, unique dans toute l’Histoire par la force et la joie de son message, annonça l’Évangile dans le monde entier. Il laboura presque toutes les nations, réunissant des foules par millions. Mais son charisme n’était que préparatoire. Les fruits ne devaient pas être, de son vivant, visibles, universels et profonds. Son rôle n’était que de semer les graines pour le printemps. L’Esprit Saint viendrait plus tard dans sa puissance.
À sa mort se leva à sa place un successeur qui approfondit le travail, enleva des mauvaises herbes du champ ainsi préparé, redressa ce qui était courbé, et laissa le terrain libre, stabilisa les tuteurs donnés par le Concile Vatican II.
Cependant, durant toutes ces années de désert, discrètement et souterrainement, invisible aux yeux des hommes, l’Esprit Saint préparait la vigne à venir en la dotant de fortes racines. C’est dans cette période que les derniers secrets cachés dans la Révélation apostolique, furent dévoilés, des secrets essentiels expliquant en profondeur la raison du silence de Dieu, de ses permissions concernant le mal en ce monde, de la perte de la foi vers la fin du monde, et aussi la manière dont tout cela tourne au salut du plus grand nombre lorsque Dieu propose à tout homme, de la manière dont il a le secret, d’entrer dans son salut (Gaudium et Spes 22). Tout devint limpide dans la connaissance. Dieu fit ces manifestations en inspirant des saints (Faustine, Marcel Van, Marthe Robin …), mais aussi des théologiens, des prédicateurs qui, chacun de leur côté, arrivèrent aux mêmes découvertes, et ce, sans se connaître. C’est ainsi que, préparés invisiblement, les futurs apôtres du renouveau reçurent des lumières indispensables pour être prêts à nourrir l’intelligence et le cœur de ceux qui viendraient, et ne se contentèrent pas, en tant que génération cultivée, des anciennes interprétations du dogme infaillible.
« Que la pluie tombe sur la terre … » (1 Rois 18, 14)
Lentement, les derniers pasteurs de la génération corrompue par le monde des années 60 se couchèrent, ne laissant pas de successeurs après eux. Une nouvelle génération de prêtres et de fidèles se leva, peu nombreuse mais fidèle.
Ils n’eurent pas longtemps à attendre.
En 2006, un vote assez anodin fut produit dans le Conseil municipal de Paris. On décida de renommer « Place Jean-Paul II » la place du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Quelques laïcs sourcilleux protestèrent, arguant de la laïcité de la France et des crimes (sic) de Jean-Paul II dans son opposition à l’avortement. Mais rien n’y fit. Ce nouveau nom fut adopté. Cette place est celle d’où partent toutes les mesures kilométriques de France.
Et ce geste toucha le Ciel. C’est ainsi que mystérieusement et par l’intercession du saint pape Jean-Paul le grand, Notre-Dame obtint de Dieu l’ouverture des vannes du ciel et la grâce revint, partout en France.
Cela se fit lentement, sur de longues années, au rythme d’un lac de retenue qui se remplit. Des jeunes, attirés de manière inexpliquée, vinrent vers les églises, peu nombreux d’abord, puis de plus en plus. Le mouvement fit boule de neige. Bientôt les prêtres ne surent plus où donner de la tête. Les confessionnaux ne désemplissaient pas. Ils se demandaient d’où leur venait cette volonté de retourner à ce sacrement, jusqu’ici presque périmé…
C’est ainsi que le renouveau visible, puissant, profond, partit de France et se répandit dans l’Église toute entière. Le plus étonnant fut de constater la rapidité avec laquelle la vie revint dans tout le corps de l’Église. De mauvais prédicateurs, jeunes prêtres ou fidèles balbutiants, enseignaient quelques vérités sur Dieu, Marie, le salut, et attiraient aussitôt une foule d’auditeurs avides. Les méthodes apostoliques n’avaient plus d’importance. Les pasteurs ayant été préparés à donner tout l’évangile, le message enseigné fut ressenti partout comme une vraie bonne nouvelle. En comparaison, cette annonce rendait triste et gris tout l’ancien humanisme hédoniste. Les gens venaient. Les monastères rouvrirent, les instituts missionnaires se remirent à l’œuvre dans le monde entier.
Pendant ce temps, ceux qui ne croyaient pas regardaient ce renouveau avec un recul sociologique et disaient : « Cela ne durera pas. » Puis ils éprouvèrent une sympathie amusée parce que le comportement des jeunes chrétiens était réellement digne et attirait toutes les louanges. C’est ainsi que, pendant tout un temps, les attaques cessèrent contre l’Église.
25 ans d’abondantes récoltes (secret de la Salette)
Les nouveaux apôtres qui sortirent de ce renouveau essaimèrent dans le monde entier. Ils étaient portés par l’amour et ne se souciaient de rien d’autre que d’annoncer la joie de la Vie à venir, sans aucune inquiétude ni volonté inquiète de leur efficacité. Ayant compris la proximité du retour du Christ et de l’heure de leur mort, ils ne s’attachaient à rien d’autre qu’à annoncer simplement le salut, là où ils passaient. Les missionnaires, dont beaucoup de couples mariés, disaient souvent : « Moi, je vous annonce la bonne nouvelle. Mais c’est Dieu qui doit vous convaincre. »
C’est ainsi que se réalisèrent avec puissance les prophéties de saint Louis Marie Grignon de Montfort [1][1]:
« Mais qui seront ces serviteurs, esclaves et enfants de Marie? Ce seront un feu brûlant, ministres du Seigneur qui mettront le feu de l’amour divin partout. Ce seront des flèches aiguës dans la main de la puissante Marie pour percer ses ennemis. Ce seront des enfants de Lévi, bien purifiés par le feu de grandes tribulations et bien collés à Dieu, qui porteront l’or de l’amour divin dans le cœur, l’encens de l’oraison dans l’esprit, et la myrrhe de la mortification dans le corps, et qui seront partout la bonne odeur de Jésus-Christ aux pauvres et aux petits, tandis qu’ils seront une odeur de mort aux grands, aux riches et orgueilleux mondains.
Ce seront des nues tonnantes et volantes par les airs au moindre souffle du Saint-Esprit, qui, sans s’attacher à rien, ni s’étonner de rien, ni se mettre en peine de rien, répandront la pluie de la parole de Dieu et de la vie éternelle ; ils tonneront contre le péché, ils gronderont contre le monde, ils frapperont le diable et ses suppôts, et ils perceront d’outre en outre, pour la vie ou pour la mort, avec leur glaive à deux tranchants de la parole de Dieu, tous ceux auxquels ils seront envoyés de la part du Très-Haut.
Ce seront des apôtres véritables des derniers temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles et remporter des dépouilles glorieuses sur ses ennemis ; ils dormiront sans or ni argent et, qui plus est, sans soin, au milieu des autres prêtres, et ecclésiastiques et clercs, inter medios cleros ; et cependant auront les ailes argentées de la colombe, pour aller avec la pure intention de la gloire de Dieu et du salut des âmes, où le Saint-Esprit les appellera, et ils ne laisseront après eux, dans les lieux où ils auront prêché, que l’or de la charité qui est l’accomplissement de toute la loi.
Enfin, nous savons que ce seront de vrais disciples de Jésus-Christ, qui marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseigneront la voie étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Évangile, et non selon les maximes du monde, sans se mettre en peine ni faire acception de personne, sans épargner, écouter ni craindre aucun mortel, quelque puissant qu’il soit. Ils auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de Dieu ; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la Croix, le crucifix dans la main droite, le chapelet dans la gauche, les sacrés noms de Jésus et de Marie sur leur cœur, et la modestie et mortification de Jésus- Christ dans toute leur conduite. Voilà de grands hommes qui viendront, mais que Marie fera par ordre du Très-Haut, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans. Mais quand et comment cela sera-t-il?… Dieu seul le sait : c’est à nous de nous taire, de prier, soupirer et attendre : Expectans expectavi.
Parce que cette Église était humble, centrée sur la prière, l’Esprit lui donna de porter des fruits en quantité. L’Évangile fut reçu par des millions d’hommes de toutes les nations.
La corruption
Mais il est une loi de la nature humaine que, une fois de plus, l’Histoire ne démentit pas : il n’est pas de succès selon le monde qui, tôt ou tard, ne se transforme en orgueil. Ainsi, lorsque la gloire de l’Église fut bien présente et visible, certains chrétiens relevèrent la tête et crurent que cette fois, leur puissance spirituelle et temporelle était établie pour toujours. Ils oublièrent que ces fruits visibles ne dépendent que de la seule puissance de l’Esprit Saint.
C’est ainsi que les premiers signes de la corruption se manifestèrent. La génération suivante des croyants pratiqua l’humilité et l’amour comme une ostentation… Matthieu 24, 12« Par suite de l’iniquité croissante, l’amour se refroidira chez le grand nombre. »
Voyant ce nouveau comportement, les ennemis de la foi se réveillèrent et se remirent à vilipender l’hypocrisie. Mais ils le firent cette fois avec d’autant plus de violence que ce renouveau, puissant, les avait tenus en domination pendant des années. Ils se jurèrent, cette fois, d’écraser l’infâme, l’Église, pour toujours.
Or il avait été décidé au Ciel que l’heure était venue de les laisser triompher, du moins le monde le croirait-il, comme il l’avait cru au Golgotha…
Une dernière parabole
C’est une histoire vraie. En voici le récit par celui qui a tout filmé.
“Pendant la révolution, dans un petit village nommé “Baron”, en Saône et Loire, pour marquer la victoire des révolutionnaires sur le roi et l’Église, un chêne a été planté juste à côté de l’église sur une petite route qui la surplombe.
200 ans ont passé et le chêne a grandi en hauteur et largeur, dépassant la petite église, prenant de l’ampleur au fur et à mesure que l’église se vidait de ses fidèles. Un bar s’est construit à côté et a pris le nom du vieux chêne qui était devenu la fierté des habitants.
En 2006 une petite équipe vidéo a été appelée pour filmer un fait marquant.
Ce vieux chêne si fier si grand, entouré des habitants du village, surplombant la petite église, menaçait de s’effondrer sur lui-même, sur la petite église et la maison d’à côté. Il a été classé “12” sur une échelle de dangerosité qui va jusqu’à “13”.
Ce vieux chêne était pourri de l’intérieur, des champignons mangeait l’intérieur du tronc qui faisait environ 8 mètres de circonférence … Il n’avait d’autre moyen pour ce défendre que d’avoir un tronc de plus en plus gros, faisant ainsi augmenter le vide qui était en lui.
Décision a été prise de le couper branche par branche jusqu’au tronc….
Les habitants ont récupéré quelques morceaux, l’équipe vidéo a filmé cette mort lente et vendu un DVD en “souvenir” du vieux chêne….
Un autre petit arbre a été planté en 1996 pour “perpétuer” ce symbole… Un symbole vide et pourri de l’intérieur à côté d’une église avec peu de fidèles mais toujours debout …”
Est-ce une prophétie ?
Le chêne, c’est l’humanisme actuel, coupé de Dieu : cela donne un monde magnifique et clinquant, mais rongé de l’intérieur par l’angoisse.
Le café symbolise les drogues et médicaments dont les gens ont besoin pour fuir l’angoisse.
L’église est là, et il se peut quelle revive, d’un coup, par l’action du saint Esprit.
Et le petit chêne planté par les gens du village, symbolisant l’avenir de l’humanisme sans Dieu, annonce que ce renouveau de l’Église sera lui aussi passager.
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[1][1] …Qui est un saint canonisé. Ses visions et ses prophéties ont de ce fait une certaine autorité, dont le degré, sans rapport évidemment avec celui de la Révélation publique, est précisé en fin d’ouvrage. Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, édition du Seuil, Paris, 1966, 44, 51.