“On ne peut pas descendre du vélo pour se regarder pédaler”
par Myriam Fourchaud.
Depuis plus d’un an et surtout depuis la sortie du livre “Un cri vers le Ciel”, nous prenons à la Cité des appels téléphoniques de demande de prière, d’appels en détresse ou encore de demande d’aide, de discernement dans la vie spirituelle, affective, bref la vie de tous les jours…
Aujourd’hui, chacun pourra faire le constat de voir combien il est difficile de trouver un père spirituel disponible tant ils manquent cruellement et tant nos prêtres, trop peu nombreux, sont débordés. Et pourtant, il est bien vrai que nous ne pouvons descendre du vélo pour nous regarder pédaler, nous avons besoin de miroirs, de lieux de paroles, d’autres points de vue pour confronter les nôtres, ou bien nous prenons le risque de conduire sans phare dans la nuit ou de tenir le volant à gauche dans un pays où il est recommandé de le tenir à droite.
Nous sommes frappés de voir tant et tant de Chrétiens séduits par les pratiques du Nouvel Age, en quête de réponses bien sûr, mais ceci au mépris de la tradition séculaire de l’Eglise, qui au fil des siècles, à travers ses saints, ses écrits, ses révélations, a développé une connaissance de l’homme, une sagesse, un bon sens dont la synthèse porte en elle tous les critères de discernements propres à soutenir l’homme dans tous ses états.
Prenons un exemple : Eric appelle, alarmé, à la Cité, la situation financière de la famille est catastrophique, le couple est tout prés du divorce, les enfants évidemment vont mal…. Nous avons pris le temps au téléphone avec Eric jusqu’à ce qu’il décide de mettre Dieu à la première place dans sa famille par des actes très concrets. Quelques mois après, nous avons reçu une lettre où il nous témoignait combien tout était rentré dans l’ordre et de plus, la Providence avait mis son nez dans l’affaire. Ils avaient trouvé la maison espérée, son épouse avait ce fameux travail à mi-temps… Il fallait prendre le temps de redéfinir les objectifs d’Eric dans sa vie. Ce travail de réflexion, il lui était difficile de le faire seul, de prendre du recul au cœur de sa souffrance. Bien sûr la tentation était grande de consulter l’horoscope, les voyants, j’en passe et des meilleurs…
Un autre exemple vous frappera aussi : Madeleine appelle et parle une bonne demi heure non stop de ses nombreux problèmes. A la fin, je l’entends dire “merci madame pour tous vos bons conseils, je repars le cœur en paix” je n’avais rien dit si ce n’est une ponctuation de oui, signes de mon écoute attentive. Madeleine venait de faire l’expérience qu’elle avait en elle-même toutes les réponses à ses questions, mais il lui fallait un temps de vis-à-vis pour en arriver là.
Oui, nous avons tant besoin les uns des autres, peut-être de façon encore plus accentuée aujourd’hui où l’on communique moins à cause du rythme de vie…
C’est pourquoi à partir du mois de septembre nous sommes à votre disposition au téléphone, à votre service pour vous aider, vous soutenir et recevoir vos demandes de prières…
Nous confions avec vous ce service à Marie car celui qui la suit ne peut se tromper de route, elle est l’étoile qui brille dans la nuit nous conduisant vers son Fils qui nous donne la résurrection et la Vie !
Myriam ou Jacqueline qui vous répondront, ont suivi une formation spéciale pour cet accueil, en plus d’une expérience de l’accompagnement personnalisé et de la relation d’aide. Vous pouvez composer le numéro audiotel: 0892 700 180 (0,33 e la minute). Accueil téléphonique ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 (sauf le mercredi)
La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy
47180 Sainte Bazeille (France)
Tél: 05.53.20.99.86
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