Chers enfants, je vous invite à ce que ce temps soit pour vous une incitation encore plus forte à la prière. Pendant ce temps, petits enfants, priez pour que Jésus naisse dans tous les cœurs, spécialement dans ceux qui ne le connaissent pas. Soyez amour, joie et paix dans ce monde sans paix. Je suis avec vous et j’intercède auprès de Dieu pour chacun de vous.
Merci d’avoir répondu à mon appel.
Mot d’ordre pour les membres de la Communion Marie Reine de la Paix.
Marie nous dit dans ce message que chaque cœur est une crèche, ce lieu secret de nos âmes, cet endroit de lumière, prêt pour accueillir Jésus, mais que beaucoup ne le savent pas. Que faisons nous de cette bonne nouvelle ? Passons-nous nos temps de prière à revendiquer ou à adorer comme de pauvres bergers ? Avons-nous donné absolument tout notre cœur à Jésus ?
« Joie en toi et réjouissance à tous ceux qui cherchent Dieu ! » (Ps 40,17) Ce temps nous est offert pour répandre cette bonne nouvelle en nous-même pour devenir paix, joie, amour, et c’est ainsi que par contagion l’amour se répand. Saint Séraphim de Sarov nous dit « trouve la paix et des millions trouverons la paix ».
Préparons nous à accueillir Celui dont la Sainte Innocence vient innocenter toutes les situations de nos vies, toutes ces plaies qui nous séparent de celles ouvertes pour notre guérison, là où naissent la paix, la joie, l’amour.
Nous pourrions, par exemple, à chaque Eucharistie, lorsque Jésus descend en nous, nous unir à la prière du Ciel pour tout ceux qui ne connaissent pas encore cet amour infini, et prendre la décision d’abandonner tout nos soucis, toutes nos préoccupations, pour réserver notre intercession aux intentions de notre Mère et de son fils Jésus ? « Déchargez-vous sur Dieu de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 P 5,7)
Vivons cet avent en Marie, dans la sécurité de son sein, là, livrons nous à l’amour qui nous délivre.
Myriam Fourchaud
SOYEZ AMOUR, JOIE ET PAIX
Une nouvelle fois, la Vierge Marie nous invite à la prière en ce temps de l’Avent qui approche. L’Avent et le Carême sont les temps liturgiques dans lesquels l’Eglise, en tant que Mère, nous appelle à réexaminer notre vie, à prendre des décisions concrètes, à faire des promesses, à prendre des tournants plus décisifs sur notre chemin vers Dieu. Aujourd’hui, comme au cours de toutes ces années, Marie veut que nos jours ne s’écoulent pas en vain, que le temps ne passe pas à côté de nous, que nous ne contournions pas Dieu en ce temps que nous vivons – ce Dieu qui nous appelle, qui nous cherche, qui nous stimule par Marie.
La plus grande joie d’une mère sont ses enfants. Pouvons-nous imaginer la joie que nous sommes pour Marie – la Reine de la Paix ? Elle est « la cause de notre joie » et elle nous appelle à devenir la cause de sa joie. Son seul désir est que Jésus naisse dans nos cœurs. Elle est la plus triste quand nous perdons Jésus, quand Il n’est pas avec nous, plus précisément quand nous ne sommes pas avec Lui. Il faut tout entreprendre pour revenir à Jésus, pour retrouver Jésus. D’un point de vue humain, Marie et Jésus souffrent quand nous nous éloignons d’eux, quand nous abandonnons Jésus de quelque manière que ce soit et pour quelque raison que ce soit. Or, la Mère nous conduit à son Fils ; avec elle, il nous sera toujours plus facile de Le trouver et de rester avec Lui. Elle n’a pas de tâche plus importante que celle-ci, mais elle ne peut l’accomplir qu’avec notre coopération. C’est pourquoi elle nous stimule et elle nous met à cœur les moyens que l’Eglise offre à ses enfants depuis des siècles, en les conduisant à Dieu et en les enfantant à une vie nouvelle en Dieu.
Le but des messages de la Gospa et de ses apparitions est que tous connaissent Dieu, que tous rencontrent Dieu. Elle veut que – par nous – Dieu rejoigne chacun. Nous sommes tous liés et nous sommes tous responsables les uns des autres. Dieu ne peut venir en ce monde qu’à travers des personnes humaines, de l’un à l’autre. Dieu veut venir dans ce monde par toi et par moi. S’Il ne passe pas par nous, comment viendra-t-Il ? Le seul sens plénier de notre vie est de Lui permettre de venir. Si nous ne Lui permettons pas, alors en quoi consiste le sens de notre vie ? Et que sommes-nous sur cette terre sans Lui ?
Aussi en ce temps de l’Avent, et de Noël qui approche, Dieu veut venir. Il a du temps. Il a toute l’éternité. Mais nous, nous n’avons qu’aujourd’hui, l’instant présent. L’éternité ne nous appartient pas, elle appartient à Dieu. Dieu a besoin de notre naturel, de notre simplicité. Dieu a besoin de notre proximité, et nous avons encore plus besoin de la sienne.
Ce n’est qu’à travers la proximité de Dieu que nous pourrons de jour en jour devenir amour, joie et paix en ce monde, comme la Gospa nous le dit. Car les œuvres d’amour sont les œuvres de paix. Et quand l’amour est partagé, on ressent la paix qui s’empare de celui qui donne l’amour et de celui qui le reçoit. Quand la paix est là, Dieu est là, et c’est ainsi que Dieu touche notre âme et manifeste son amour pour nous – en répandant la paix et la joie en nos cœurs.
La Bienheureuse Mère Teresa priait : « Conduis-moi de la mort à la vie. Du mensonge à la vérité. Conduis-moi du désespoir à l’espérance. De la peur à la confiance. Conduis-moi de la haine à l’amour. De la guerre à la paix. Fais que la paix remplisse nos cœurs, notre monde et notre univers, paix, paix, paix. »
Nous ne sommes pas seuls, Marie est avec nous, avec sa présence et la force de son amour maternel, voulant que la paix de son cœur entre dans chaque cœur. Permettons-le-lui.
P. Ljubo Kurtovic
Medjugorje 26. 11. 2003
* Témoignage : La tête dans les nuages !
Hiver 1992-1993, nous arrivons enfin à Medjugorje après un long périple à travers un pays à feu et à sang, dans notre petit camion C35 rempli de nourriture et de Père Noël en chocolat. C’est la guerre en ce mois de janvier et la petite ville “oasis de la paix” est déserte en cette nuit. Nous allons directement vers l’église espérant trouver quelqu’un pour nous indiquer notre chemin. Une ombre enfin se dessine dans nos phares, un franciscain, un prêtre. Nous nous arrêtons. Miracle il parle français ! Il connaît très bien Sr Emmanuel et sa petite communauté des Béatitudes que nous recherchons. Nous le reverrons plusieurs fois durant notre séjour ici, son nom : le père Slavko. (voir photo)
Le lendemain en fin de journée, après avoir distribué notre aide humanitaire, Agostino (un frère des Béatitudes) nous propose quelque chose d’extraordinaire: “Tout à l’heure, à 18h40, c’est l’apparition dans le jubé de l’église, venez avec nous.”
Je prends mon caméscope pour filmer l’évènement. Arrivés sur place, nous ne sommes qu’une dizaine de personnes à monter les petits escaliers qui mènent au lieu de l’apparition. Agostino demande pour nous à Ivan, le voyant, l’autorisation de filmer. Il est chaleureux et accepte aussitôt. Il me propose de me mettre juste devant lui à environ un mètre cinquante. Là, nous commençons à prier avec ferveur attendant ce moment incroyable…
Dans ma tête, mon imagination va bon train et je me demande bien ce que je vais ressentir quand Marie sera là ?
Tout à coup, Ivan tombe à genoux juste devant moi, il est en extase, ses yeux se fixent juste au dessus de ma tête. Je prends fébrilement mon caméscope et commence le film… Il est radieux, il parle avec “Elle”, il bouge les lèvres mais aucun son ne sort de sa bouche, il prie aussi…
Je suis là, spectateur privilégié d’un spectacle unique et… je ne ressens absolument rien de particulier. Je m’étais dit, étant tout près de la Sainte Vierge, que j’allais sûrement ressentir dans mon cœur, dans mon corps, des sensations exceptionnelles, mais rien… Si ce n’est le sentiment d’assister à un des plus beaux moments de ma vie.
Les yeux d’Ivan, montent maintenant vers le ciel. Ca y est, elle est partie. Il met ses mains sur son visage et replonge dans une prière profonde, tout rempli de ce qu’il vient de vivre…
Moi je n’ai pas bougé. A la fin de la prière, tous nous redescendons les escaliers qui nous ramènent sur terre. Ivan me regarde et s’entretient joyeusement avec Agostino. Alors celui-ci me donne l’explication de cette joie : durant toute l’apparition la Vierge apparaît sur un petit nuage, et moi j’avais la tête dans ce petit nuage. Marie avait ses pieds juste au dessus-de ma tête ! Ainsi le voyant a continué de me voir “sous” la Vierge durant toute l’apparition !
Je suis saisi par cette révélation. La Vierge Marie était là, avec ses pieds pratiquement posés sur ma tête et je n’ai rien ressenti de particulier. C’est une véritable leçon pour moi qui me suivra jusqu’à la fin de mes jours. Même si je ne ressens absolument rien, la Vierge est toujours là près de moi.
Il suffit de fermer les yeux de temps-en- temps dans ma journée pour me souvenir que ma mère du Ciel est là avec son Fils Jésus pour m’aider et me soutenir… Cette révélation est valable pour chacun de nous.
Thierry et Myriam à la Cité de l’Immaculée
* Bonne nouvelle : bientôt une revue pour l’évangélisation !
LA BONNE NOUVELLE
Principe de la revue :
– mensuel d’évangélisation
– des “bonnes nouvelles” et de l’espérance !
– témoignages de guérison et de réconciliation
– des histoires vraies
– une revue de presse
– des orientations pour la conversion
– “le poids des mots” (la Bible)
– le choc des “belles” photos
– réévangéliser la France
– Faites du bien, lisez la revue, et donnez-là ensuite selon votre cœur à quelqu’un en recherche…
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