Neuvaine à St Jean-Marie Vianney
Vous pouvez faire cette neuvaine à n’importe quel moment de l’année ou spécifiquement du 27 juillet au 4 août, fête du saint curé d’Ars.
Saint Jean-Marie Vianney, béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.
Premier jour
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, né d’une mère profondément chrétienne, vous avez reçu d’elle, avec la foi, l’amour de Dieu et de la prière. Tout petit encore, on vous surprenait agenouillé devant la statue de Marie. Votre âme était naturellement portée vers les choses d’en Haut. Cependant qu’il vous en a côté quand vous avez du répondre à votre vocation ! Que d’obstacles, que de contradictions de la part des hommes ! Puis comme vous vous avez lutté et souffert pour devenir le prêtre parfait que vous avez été ! Mais votre esprit de foi si profond vous a soutenu en tous vos combats.
Grand Saint, vous savez les désirs de mon âme : je voudrais mieux servir le Dieu dont j’ai reçu déjà tant de bienfaits. Pour cela, obtenez-moi plus de courage et surtout plus d’esprit de foi. Beaucoup de mes pensées, de mes paroles, de mes actions sont inutiles pour ma sanctification et mon salut, parce que cet esprit surnaturel n’anime pas assez ma vie. Faites qu’il en soit autrement à l’avenir.
On récitera ce qui suit chaque jour : Saint Curé d’Ars, j’ai confiance en votre intercession. Priez spécialement pour moi pendant cette neuvaine. (Désigner ici la faveur que l’on désire).
1 NOTRE PERE, 3 JE VOUS SALUE MARIE, ET GLOIRE AU PÈRE
Deuxième jour
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, quelle confiance avaient les foules en vos prières ! Vous ne pourriez sortir de votre vieux presbytère, de votre pauvre église sans être entouré d’âmes suppliantes qui s’adressaient à vous, comme du temps de sa vie mortelle elles se seraient adressées à Jésus lui-même. Et vous, bon saint, par vos paroles pleines d’amour de Dieu, vous excitiez leur espérance.
Vous qui avez toujours compté si entièrement sur le cœur de Dieu, obtenez-moi une confiance profonde, filiale, en son adorable Providence. Que l’espérance des biens célestes emplisse mon cœur de courage et m’aide à pratiquer toujours les divins commandements.
Troisième jour
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, de quelle charité vous avez fait preuve, envers Dieu comme envers le prochain. Vous ne pouviez prêcher sur l’amour de Dieu sans verser des larmes brûlantes, et, dans vos dernières années, il semblait que vous ne pouviez plus parler d’autre chose ni vivre pour autre chose. Quant au prochain, pour le consoler, l’absoudre, le sanctifier, vous vous êtes sacrifié jusqu’à l’extrême limite de vos forces.
Que votre charité m’inspire un plus grand amour de Dieu, amour qui s’exprimera par des actes plus encore que par des paroles. Donnez-moi d’aimer mon prochain chrétiennement et généreusement.
Quatrième jour
Saint Curé d’Ars, qui avez été si intraitable envers le péché, mais si accueillant, si compatissant pour le pécheur, je viens à vous comme si vous viviez encore, comme si vous pouviez m’entendre agenouillé à vos pieds. Penché vers moi, vous écoutez la confidence repentante de mes faiblesses et de mes misères.
Prêtres du Seigneur, confesseur infatigable, obtenez-moi l’horreur du péché. Vous voulez qu’on évita d’abord les occasions. Je veux prendre, sur votre conseil, la résolution de rompre avec des habitudes répréhensibles et des occasions périlleuses. Aidez-moi aujourd’hui à examiner ma conscience.
Cinquième jour
Saint Curé d’Ars, vous saviez quelle importance tient dans la vie chrétienne une confession bien faite. C’est pour en procurer les heureux fruits à des millions d’âmes que vous avez consenti certains jours à demeurer quinze à seize heures comme emprisonné, dans un confessionnal inconfortable.
Je le sens, si je prends l’excellente habitude de la confession fréquente, si je m’y prépare bien, si j’ai toujours un repentir suffisant de mes fautes, non seulement ma persévérance finale, mais la sanctification de mon âme est assurée. Demandez pour moi cette grâce.
Sixième jour
Saint Curé d’Ars, dont le grand et souvent l’unique réconfort en ce bas monde, fut la Présence réelle de Jésus au tabernacle, votre grande joie n’a-t-elle pas été de distribuer l’Eucharistie aux pèlerins qui vous visitaient ? Vous repoussiez de la Sainte Table les âmes qui refusaient de se corriger, mais aux âmes de bonne volonté vous ouvriez toutes grandes les portes du festin eucharistique.
Vous qui, chaque jour à la messe, avez communié avec ardeur, donnez-moi quelque chose de votre ferveur ; Après l’exemption de tout péché grave, obtenez-moi le désir sincère de profiter de la communion, cette visite divine qui embaumait votre cœur.
Septième jour
Saint Curé d’Ars, elles sont demeurées célèbres les attaques du grappin dont vous avez eu à souffrir. Pour vous rompre de fatigue et vous faire abandonner votre tâche sublime de convertisseur, le démon est venu troubler pendant de longues années, le si court repos de vos nuits. Mais vous l’avez vaincu par la mortification et la prière.
Puissant protecteur, vous savez que le tentateur me désire du mal, et qu’il veut à mon âme baptisée et croyante. Il voudrait me faire tomber dans le péché pour me dégoûter de la vertu et des Sacrements. Mais, bon saint d’Ars, vous écarterez de moi les traits de l’ennemi.
Huitième jour
Saint Curé d’Ars, un témoin de votre vie a fait de vous cet éloge magnifique : « On l’aurait pris pour un ange dans un corps de mortel » tellement vous l’aviez édifié par la modestie et l’exquise pureté qui rayonnaient de toute votre personne. Avec quel charme et quel charme et quel enthousiasme vous avez péché aux autres ces belles vertus, dont le parfum, disiez-vous, « ressemble à celui de la vigne en fleurs ».
Je vous prie, joignez vos instances à celle de marie immaculée et de sainte Philomène afin que je garde toujours, comme Dieu me le demande, la pureté de mon cœur. Vous qui avez dirigé tant d’âmes vers les sommets de la vertu, défendez-moi dans les tentations et obtenez-moi la force de les vaincre toujours.
Neuvaine jour
Saint Curé d’Ars, vos restes précieux reposent aujourd’hui dans un reliquaire magnifique, don des prêtres en France. Et cette gloire terrestre n’est qu’une bien pâle image de la gloire ineffable dont vous jouissez près de Dieu. Pendant que vous étiez sur la terre, en vos heures d’accablement, vous aviez coutume de redire : « on se reposera dans l’autre vie ! « c’est fait, vous êtes dans la paix éternelle, dans l’éternel bonheur.
Ah ! combien je désire vous y suivre un jour. D’ici là, je vous entends me dire : « Il faut travailler et lutter tant qu’on est en ce monde.
Apprenez-moi donc à travailler au salut de mon âme, à répandre le bon conseil et le bon exemple, à faire le bien autour de moi, afin que part, avec vous, au bonheur des élus.
Amen !
Que Dieu vous bénisse !