Chers enfants !
Aujourd’hui je vous appelle tous à vous décider pour la sainteté. Petits enfants, que pour vous la sainteté soit toujours à la première place dans vos pensées et en chaque situation, dans votre travail et dans vos paroles. Ainsi vous la mettrez également en pratique ; peu à peu, pas à pas, la prière et la décision pour la sainteté entreront dans votre famille. Soyez vrais avec vous-mêmes et ne vous liez pas aux choses matérielles, mais à Dieu. Et n’oubliez pas, petits enfants, que votre vie est passagère comme la fleur. Merci d’avoir répondu à mon appel
MOT D’ORDRE POUR LES MEMBRES
DE LA COMMUNION MARIE REINE
Ce dernier message est appel à la sainteté. Nous devons d’abord réaliser que dans la vocation chrétienne la sainteté n’est pas une option, elle n’est pas l’apanage de quelques parfaits, de quelques canonisés qui dispenseraient les autres de cet état bienheureux. Justement nous confondons presque toujours les saints canonisés avec les saints tout court, or nous sommes les membres d’un peuple saint. Nous confondons également la sainteté avec l’impeccabilité. Comme me le disait un père spirituel, un saint ce n’est pas quelqu’un qui ne tombe pas, c’est quelqu’un qui se relève tout de suite. En effet, Dieu seul est saint et la sainteté à laquelle nous sommes appelée est un chemin, une décision d’appartenir au seul Saint. Alors nous devenons saint, non par nos propres mérites mais par participation à la vie divine en marchant dans l’Esprit-Saint. C’est lui qui nous donnera le goût de ce qui plaît à Dieu dans notre vie quotidienne, c’est lui qui infusera en nous des habitudes nouvelles qui sont celles de l’homme nouveau, de l’homme renouvelé dans le Christ.
Ce n’est pas de l’orgueil de vouloir comme Thérèse de Lisieux devenir « une grande sainte », c’est au contraire du réalisme spirituel reposant sur une confiance absolue en Dieu qui est le Maître de l’impossible.
Frère Ephraïm
Pour recevoir par Internet (gratuit), le message de Marie + le mot d’ordre d’Ephraïm le 25 :
Cité de l’Immaculée – Communion Marie Reine de la Paix – B.P. 24 – 53170 Saint-Denis du Maine (France)
Tél. : 02.43.64.23.25. – Fax : 02.43.64.23.26. – E.mail: cite.immaculee@free.fr – site Internet : http://communion.free.fr
En ce qui concerne les apparitions de Medjugorje nous n’entendons pas bien sur anticiper le jugement de l’Eglise et nous nous y soumettrons dès que celle-ci se prononcera.
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Parfois, nous avons vraiment besoin de consolation de la part de Dieu. Nous ressentons le besoin de nourrir notre cœur de vie et de joie. Le kit des Bénédictions (sur le même principe que le kit des bonnes résolutions) arrive comme une bombe d’amour chez nous, dans nos familles, pour tous, un cadeau du Ciel chaque jour !
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La retraite spirituelle à la Cité de l’Immaculée du 7 au 11 septembre prochain avec le Père James Manjackal (fils spirituel du Père Emilano Tardif) est complète. Il est cependant encore possible de prier avec lui en venant à la journée mariale ouverte à tous le dimanche 9 septembre. Pour toutes informations : adresse ci-dessous.
Il reste encore de la place pour les 2 autres retraites de guérison intérieure :
– du 15 au 20 octobre : les mystères joyeux dans l’histoire de ma vie avec Jean-Marc Hammel (Berger de la Cté des Béatitudes de Saint Broladre)
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Bonne fête de la nativité de la Vierge et que Dieu vous bénisse ! l’équipe de la Carte de Marie
Communion Marie Reine – Carte de Marie – BP 24 – 53170 Saint-Denis du Maine (France)
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Carte de Marie du 25 août 2001 : un envoi de 5301 exemplaires.
Représentation : Naissance de la Vierge Marie (détail) par Mari Von Landshut (1485 – U 1510)
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~ La méditation de Marie Source de Vie ~
Medjugorje, le 25 août 2001
“Chers enfants, Aujourd’hui je vous appelle tous à vous décider pour la sainteté. Petits enfants, que pour vous la sainteté soit toujours à la première place dans vos pensées et en chaque situation, dans votre travail et dans vos paroles. Ainsi vous la mettrez également en pratique ; peu à peu, pas à pas, la prière et la décision pour la sainteté entreront dans votre famille. Soyez vrais avec vous-mêmes et ne vous liez pas aux choses matérielles, mais à Dieu. Et n’oubliez pas, petits enfants, que votre vie est passagère comme la fleur. Merci d’avoir répondu à mon appel”.
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1er mystère
Chers enfants !
Aujourd’hui je vous appelle tous
à vous décider pour la sainteté.
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La sainteté est un appel de Dieu. Nous nous excusons ordinairement de n’être pas des saints, alléguant que l’appel à la sainteté est le privilège d’une élite de missionnaires aux exploits inimitables, ou de moines ensevelis dans les déserts de feu… Or la Vierge nous dit : ” Je vous appelle tous… “. Et déjà le 25 septembre 1988 :
” Je vous invite tous, sans différence, au chemin de la sainteté dans vos vies. “
C’est dire que la sainteté n’est pas réservée à tel ou tel état de vie. ” La sainteté n’est pas un luxe, mais un devoir. ” affirmait le père Maximilien Kolbe. Et ce devoir, comme le souligne si bien Vatican II, est celui de chaque chrétien, le père de famille, autant que le prêtre ou le religieux. Alors, nous nous excusons encore : ” J’ai acheté un champ et il me faut aller le voir… (Lc 14, 18) Demain… je trouverai le temps de songer à devenir un saint… “. Mais la Vierge nous dit : ” aujourd’hui “. Aujourd’hui, car la réponse à notre appel, c’est un acte de décision libre : ” Je vous appelle…à vous décider “. Et cet acte de décision libre, c’est à tout instant que nous pouvons le poser, au cœur même de la faiblesse, au fond même des pires turpitudes, comme le Fils Prodigue : ” Je veux partir, aller vers mon Père… ” (Lc 15, 18). Thérèse d’Avila écrivait :
” Pour tout faire Lui-même, [Le Seigneur] n’attend que notre décision…
Ce qu’il veut, c’est cette décision…
Le Seigneur aide ceux qui se décident à servir pour sa gloire. ” .
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2ème mystère
Petits enfants,
que pour vous la sainteté soit toujours à la première place
dans vos pensées et en chaque situation,
dans votre travail et dans vos paroles.
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Qu’est-ce que la sainteté ? Que signifie : ” nous décider pour la sainteté ? “
La Genèse nous enseigne que Dieu nous a créés à son image et ressemblance. Mais le péché originel nous a dépouillés de notre ressemblance divine. Alors Dieu a envoyé son Fils dans le monde afin que, par Lui, fût restaurée son icône. Cependant, cette œuvre de recréation dans le Christ, à la différence de celle de la première création, a ceci de particulier qu’elle requiert notre entière et libre coopération :
Dieu a créé l’homme sans lui demander son avis,
mais Il ne veut pas le recréer malgré lui.
C’est librement que nous sommes appelés à nous laisser recréer à la splendeur de la Ressemblance originelle. Et cette ressemblance, nous dit la Vierge, doit s’étendre à chacun de nos actes, intérieurs et extérieurs : nos pensées, nos paroles, notre travail, et toute situation…
Or le péché a fait de nous des êtres divisés. Divisés entre nous, divisés en nous-mêmes.
Il y a bien souvent incohérence entre nos pensées, nos paroles, et nos actes extérieurs… Ou bien encore, comme l’écrit Saint Jacques dans son Epître (Jc 3, 10) :
” De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. “
La sainteté, est-ce autre chose que l’unification de tout l’être, dans la ressemblance retrouvée ? – le mot grec ” monos “, qui a donné le mot français ” moine ” signifie ” seul “, mais aussi ” unifié ” – Le moine, et, plus généralement le saint, quelque soit son état de vie, est un être unifié, cohérent en tous ses actes.
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3ème mystère
Ainsi vous la mettrez également en pratique ;
peu à peu, pas à pas, la prière et la décision pour la sainteté
entreront dans votre famille.
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La sainteté n’est pas velléitaire, mais pratique et actuée. Le saint a les yeux grands ouverts sur le Ciel, mais les pieds solidement posés sur la terre. Nul n’est plus concret qu’un saint :
” Petits enfants,
n’aimons ni de mots ni de langue,
mais en actes et en vérité. “
(1 Jn 3, 18).
Comme nous l’enseigne le Prologue de Saint Jean, le mouvement de l’Amour est celui de l’incarnation :
” Et le Verbe s’est fait chair “
(Jn 1, 14).
Le mouvement de l’Amour est celui de l’abaissement, de l’humilité. Cette humilité procède encore des limites de notre chair. C’est peu à peu, pas à pas, c’est à dire d’acte de décision libre en acte de décision libre que nous deviendrons des saints…
Le réalisme de la Vierge nous avertit que la sainteté est un long chemin de patience envers soi. Mais bien loin de nous décourager, elle nous encourage au contraire en nous découvrant l’extraordinaire fécondité de notre combat de la sainteté au quotidien : ” La prière et la décision pour la sainteté entreront dans votre famille. “. ” Dans notre famille “… On se souvient comment Petite Thérèse commentait ce verset du Cantique des Cantiques : ” Entraîne-moi sur tes pas, courons ! ” : si une seule âme se décide pour la sainteté, c’est toute une famille d’âmes qu’elle entraîne à sa suite, dans sa décision. La Vierge nous disait déjà, le 10 octobre 1985 :
” Comme Mère,
je voudrais vous appeler tous à la sainteté
pour que vous puissiez la transmettre aux autres.
Vous êtes un miroir pour les autres. “
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4ème mystère
Soyez vrais avec vous-même
et ne vous liez pas aux choses matérielles, mais à Dieu.
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Que signifie : ” Etre vrai avec nous-mêmes ” ?
De nouveau la Vierge nous appelle à l’unification, à la cohérence. Cohérence avec nous-mêmes, c’est à dire avec notre cœur profond. Le cœur profond est le lieu en nous de l’inhabitation Trinitaire.
Le saint est un être unifié,
qui pose chacun de ses actes
en cohérence avec son cœur profond.
Ainsi Elisabeth de la Trinité, qui n’oubliait jamais de commencer par écouter le ” Conseil de ses Trois “, au dedans de son cœur profond… Car la sainteté ne consiste pas, à l’instar des religions orientales, dans un détachement pour le détachement. C’est à dire dans un détachement des choses matérielles qui n’aboutirait qu’au vide, au néant. Elle consiste bien plutôt dans un attachement à ce lieu qui demeure au plus intime de nous-mêmes, dans le sanctuaire vierge et silencieux de notre cœur profond. Attachement tel que, de lui-même, il produit en nous le détachement de tout ce qui est second. Au fond, le maître-mot est le verbe préféré du disciple bien-aimé : ” demeurer “.
” Demeurez en moi comme moi en vous “
nous demande Jésus avant de passer de ce monde à son Père (Jn 15,4).
” Celui qui demeure dans l’Amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui “
(1 Jn 4, 16)
” Celui qui demeure en Lui ne pêche pas “
(1 Jn 3, 6).
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5ème mystère
Et n’oubliez pas, petits enfants,
que votre vie est passagère comme la fleur.
Merci d’avoir répondu à mon appel.
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La Vierge revient au premier mot du message : ” aujourd’hui “, car ” votre vie est passagère comme la fleur. “… Nous qui ne sommes pas des saints vivons notre vie présente comme si nous ne devions jamais quitter ce monde. Le saint, lui, vit familièrement avec la pensée de sa propre mort. Il sait qu’il ne fait que passer en ce monde. ” Je marche comme en songe, écrivait Thérèse d’Avila, et je vois qu’au réveil tout ne sera plus rien. “
” Tout s’en va. Dieu demeure. “
Et plus tard, Petite Thérèse : ” Voyons la vie sous son jour véritable. C’est un instant entre deux éternités. ” Jésus lui-même, dans sa grande prière sacerdotale (Jn 17), souligne ce paradoxe des disciples vivant dans le monde tout en n’étant pas du monde. Car c’est sa conscience même, aigüe jusqu’à l’incandescence, de la brièveté de la vie présente, au regard de l’éternité, tiré du sein d’un être si passionnément attiré en ce monde, engagé pour ses frères, dans le visible et l’invisible. Petite Thérèse savait bien le prix de cet ” instant entre deux éternités “, elle écrivait :
” Ne voyons que chaque instant !
Un instant, c’est un trésor !
Un seul acte d’amour nous fera bien connaître Jésus.
Il nous rapprochera de lui pendant toute l’éternité !… “
Et Mère Térèsa de Calcutta :
” Hier est passé.
Demain n’existe pas encore.
Je n’ai qu’aujourd’hui pour aimer. “
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Commentaire de Fra Ljubo Kurtovic
MARCHER SUR LES CHEMINS DE SAINTETE
“Chers enfants, aujourd’hui je vous appelle tous à vous décider pour la
sainteté. Petits enfants, que pour vous la sainteté soit toujours à la
première place dans vos pensées et en chaque situation, dans votre travail
et dans vos paroles. Ainsi vous la mettrez également en pratique; peu à peu,
pas à pas, la prière et la décision pour la sainteté entreront dans votre
famille. Soyez vrais avec vous-mêmes et ne vous liez pas aux choses
matérielles mais à Dieu. Et n’oubliez pas, petits enfants, que votre vie est
passagère comme la fleur. Merci d’avoir répondu à mon appel.” 25 août 2001
Les messages de la Gospa nous laissent voir le désir, l’amour de la Mère qui
veut accompagner ses enfants sur les chemins de la vie. On peut voir qu’elle
vit, réspire et marche avec nous. Dans l’avant-dernier message, elle nous
appelle au repos en Dieu, car Dieu seul donne le repos. Ce n’est pas la
prière en tant que telle, mais Dieu qui se trouve dans la prière. La prière
n’est pas le but, mais seulement le moyen que la Gospa désire nous mettre à
cœur. Il y a des prières dans lesquelles Dieu ne peut entrer, parce que la
porte d’entrée est fermée et vérouillée. Elle est fermée, parce que notre
cœur est fermé. Une prière formelle et superficielle, faite par devoir et
non par amour, rend plutôt fatigué, car Dieu n’y est pas. C’est pourquoi la
mère nous appelle à la prière avec le cœur, avec amour et avec le désir de
rencontrer Dieu qui nous rend sains, purs et forts, afin que nous puissions
porter nos jours et nos fardeaux joyeusement tout au long de la vie.
Marie nous appelle à la sainteté. Dieu seul est saint. Il est trois fois
saint. Nous ne sommes pas dignes de l’approcher, de l’accoster, d’être en Sa
présence. Et pourtant : Il a prouvé et confirmé par Sa vie que nous pouvvons
venir à Lui sans crainte. Jésus a vécu de telle manière que personne n’avait
à le craindre ni avoir peur de Lui. Nous venons à Lui non parce que nous
sommes bons, saint, pieux et dévots, mais parce que nous avons besoin de Lui
comme la terre aride et désséchée a besoin de la pluie. Nous recevons Jésus
dans la sainte communion non parce que nous sommes dignes de Le recevoir,
mais parce que nous avons besoin de Lui pour rester en vie.
A nous de nous décider pour la sainteté et à Dieu de nous rendre saints,
selon les paroles de Jésus : « Sans moi vous ne pouvez rien faire ». Ce que
nous pouvons faire, c’est prendre la décision. Dieu ne peut pas, ou plutôt
Il ne veut pas, prendre la décision à notre place. Il ne peut nous donner la
liberté, la foi, la confiance et l’amour par force. Il peut nous aider
seulement dans la mesure où nous le Lui demandons. Il nous demande comme Il
demande l’aveugle de l’Evangile : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Jésus veut l’entendre de notre bouche, il veut entendre parler notre cœur,
il veut entendre notre décision, le cri de notre âme qui l’appelle, afin que
nous puissions Lui devenir de plus en plus semblables.
Souvent, nous avons une image déformée des saints : ils seraient des
personnages étranges, difficiles, bizarres. Et pourtant : seuls les saints
étaient entièrement sains, les personnes les plus normales du monde. On
languissait après eux, parce qu’en eux on pouvait reconnaître le visage de
Dieu. Les hommes les cherchaient, languissaient après eux. Qujourd’hui
encore, les hommes crient après Dieu, cherchent Dieu, cherchent ceux qui
rendront le témoignage de Son existence, et diront à quel point Il
s’intéresse au destin et à la vie de l’homme. Se décider pour Dieu n’est pas
chose facile, mais exigente. Dieu ne demande pas des moments perdus de notre
vie quotidienne, mais bequcoup plus. Il demande un peu de cœur, un peu
d’amour, un peu d’enthousiasme pour Lui et pour sa Parole. Dieu a besoin de
la Mère de son Fils Jésus, mais Il a aussi besoin de toi : il a besoin que
tu souris à quelqu’un, que tu défends une personne faussement accusée, que
tu panses les plaies à une personne blessée, que tu dises à tous que tu n’as
rien contre eux, que tes paroles ne salissent le nom de personne.
Aujourd’hui encore, Dieu veut que tu regardes sous la surface, que tu
regardes avec le cœur, car tous recherchent l’amour, recherchent ceux qui ne
poursuivent pas leurs intérêts, leurs profits, mais les intérêts et les
désirs de Dieu.
Aie le courage d’être considéré comme anormal dans les yeux de ce monde,
afin que ce même monde te recherche et laguisse après toi qui as eu le
courage de marcher à la suite de Dieu, car il a besoin précisément de toi :
de toi qui as le courage de croire, le courage de prier lorsque tous
blasphèment, le courage de croire lorsque tous sont dans le doute et dans le
désespoir.
Soyons réels, soyons vrais avec nous-mêmes. Regarde et vois que tu ne tiens
pas ta vie dans tes mains, que tu n’es pas le maître de ta vie combien même
tu fais d’efforts, combien même tu travailles, combien même tu acqiers de
richesses. Tu ne peux pas préserver ta vie d’ici-bas. Tu es ici pour
dépenser ta vie, et non en vain mais sagement, selon l’appel de Jésus et de
la Gospa lancé dans ce message. « Si le grain de blé ne meurt, il reste
seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Ta vie peut fleurir
quel que soit ton âge, quels que soient la maladie ou l’âge qui t’ont cloué
au lit. Accepte ta situation, ta vie, les gens que Dieu a mis sur le chemin
de ta vie. Sache remercier Dieu du fond de ton cœur même pour des
désagréments, sachant qu’Il a la solution, qu’il sait poursuoi c’est ainsi –
et tu est déjà entré dans l’espace de la confiance et de la paix. Mets-toi
du côté de Dieu, appuie-toi sur Lui comme sur le roc, le fondement solide
o^tu ne peux être menacé ni condamné par ce monde. U ne peux pas tromber ton
âme : elle recherche Dieu. Cherche-Le là où Il demeure. Cherche-Le dans ton
cœur, dans la communauté des fidèles qui se rassemble pour l’Eucharistie et
l’écoute de Sa Parole, cherche-Le dans l’Evangile, cherche-Le dans chaque
personne, considérée comme sympathique ou non. Où que tu ailles, Dieu y est.
Qu’Il ouvre tes yeux pour de nouveaux horizons de vie, de confiance et de
paix.
Et toi, Marie, je te supplie : enfante chacun de nous comme tu as enfanté
Jésus. Enfante-nous à une nouvelle vie. Que tes paroles, Marie, nous
nourrissent de confiance, afin que nous sachions que Dieu est de notre côté,
qu’Il s’occupe de nous et prend soin de nous.
Fra Ljubo Kurtovic
Medjugorje 26.8.2001
La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy
47180 Sainte Bazeille (France)
Tél: 05.53.20.99.86
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