2 – Février 2003

Editorial

“O Mère, prie pour l’humanité !”
“Aide-nous à contempler avec le Saint Rosaire les mystères de Celui qui est notre paix.” (10.12.2002)*
“Avec Marie, contemplons le visage du Christ” (24.12.2002)*
“De Bethléem s’élève un appel pressant : Paix, Paix, Paix !” (31.12.2002)*
“Il n’y a pas d’alternative à la paix”
“L’Eglise ouvre l’année nouvelle à l’espérance” (07.01.2003)*
A travers ces exhortations hebdomadaires, notre Saint Père le pape Jean-Paul II, de façon de plus en plus pressante invite le peuple de Dieu à s’unir dans la prière pour la paix….
Paix dans les Coeurs, paix dans les familles, paix dans le monde.
La liturgie du temps ordinaire elle-même nous invite à découvrir “le mystère de la Sagesse” du livre de Ben Sirac.
“Toute sagesse vient du Seigneur” (Ben Sirac 1, 1)

Merci Marie de ne jamais te lasser de répéter à tes enfants comme une Mère le chemin à suivre pour trouver la vraie joie.

* Extraits de l’Osservatore Romano

A l’écoute de notre Mère l’Eglise

NOTRE SAINT PERE NOUS PARLE

OCTOBRE 2002-OCTOBRE 2003
ANNEE DU ROSAIRE

“Supplier le Christ avec Marie

Le Christ nous a invités à nous tourner vers Dieu avec confiance et persévérance pour être exaucés : “Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira” (Mt 7, 7). Le fondement de cette efficacité de la prière, c’est la bonté du Père, mais aussi la médiation du Christ lui-même auprès de Lui (cf. 1 Jn 2,1) et l’action de l’Esprit Saint, qui “intercède pour nous” selon le dessein de Dieu (cf. Rm 8, 26-27). Car nous mêmes, “nous ne savons pas prier comme il faut” (Rm 8, 26) et parfois nous ne sommes pas exaucés parce que “nous prions mal” (cf. Jc 4, 2-3).

Par son intercession maternelle, Marie intervient pour soutenir la prière que le Christ et l’Esprit font jaillir de notre coeur. “La prière de l’Eglise est comme portée par la prière de Marie”. […] Aux noces de Cana, l’Evangile montre précisément l’efficacité de l’intercession de Marie qui se fait auprès de Jésus le porte-parole des besoins de l’humanité : “Ils n’ont plus de vin” (Jn 2, 3).

Le Rosaire est à la fois méditation et supplication. L’imploration insistante de la Mère de Dieu s’appuie sur la certitude confiante que son intercession maternelle est toute-puissante sur le coeur de son Fils. […] C’est une certitude qui, partant de l’Evangile, n’a cessé de se renforcer à travers l’expérience du peuple chrétien. Le grand poète Dante s’en fait magnifiquement l’interprète quand il chante, en suivant Saint Bernard :

“Dame, tu es si grande et de valeur si haute
que qui veut une grâce et à toi ne vient pas
il veut que son désir vole sans ailes”.

Dans le Rosaire, tandis que nous la supplions, Marie, Sanctuaire de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 35), se tient pour nous devant le Père, qui l’a comblée de grâce, et devant le Fils, qu’elle a mis au monde, priant avec nous et pour nous.

Annoncer le Christ avec Marie

Le Rosaire est aussi un parcours d’annonce et d’approfondissement, au long duquel le mystère du Christ est constamment représenté aux divers niveaux de l’expérience chrétienne. Il s’agit d’une présentation […] qui vise à façonner le disciple selon le coeur du Christ. Si, dans la récitation du Rosaire, tous les éléments permettant une bonne méditation sont en effet mis en valeur de manière appropriée, il y a la possibilité, spécialement dans la célébration communautaire en paroisse ou dans les sanctuaires, d’une catéchèse significative que les Pasteurs doivent savoir exploiter. De cette manière aussi, la Vierge du Rosaire continue son oeuvre d’annonce du Christ. L’histoire du Rosaire montre comment cette prière a été utilisée, spécialement par les Dominicains, dans un moment difficile pour l’Eglise à cause de la diffusion de l’hérésie. Aujourd’hui, nous nous trouvons face à de nouveaux défis. Pourquoi ne pas reprendre en main le chapelet avec la même foi que nos prédécesseurs ? Le Rosaire conserve toute sa force et reste un moyen indispensable dans le bagage pastoral de tout bon évangélisateur.

Extrait de la lettre apostolique “Rosarium Virginis Mariae” du 16 octobre 2002

NOTRE SAINT PERE PARLE AUX PARENTS

LE DEVOIR DES PARENTS CHRETIENS
A L’EGARD DES ENFANTS ET DE LA SOCIETE

Très chers frères et soeurs !
[…] Comme je voudrais que la sérénité, la concorde et l’amour de la maison de Nazareth ne fassent jamais défaut dans les familles d’aujourd’hui ! Avec une prière fervente je demande au Seigneur que tous les parents chrétiens soient conscients de leur tâche incontournable, tant à l’égard des enfants que de la société. On attend d’eux un témoignage évangélique véritable et efficace.
Chaque famille chrétienne est appelée à offrir “un exemple convaincant de la possibilité d’un mariage vécu de manière pleinement conforme au dessein de Dieu et aux vraies exigences de la personne humaine : de la personne des conjoints et surtout de celle, plus fragile, des enfants”.
Une famille unie qui avance en suivant ces principes, surmonte plus facilement les épreuves et les difficultés qu’elle rencontre sur son chemin. Sans l’amour fidèle des parents, don qui doit être alimenté et protégé en permanence, les enfants peuvent trouver les meilleures conditions pour mûrir eux-mêmes, aidés par Jésus, qui “croissait en sagesse, en taille et en grâce” (Lc 2, 52)
Nous confions aujourd’hui à la Sainte Famille de Nazareth les familles du monde entier, en particulier les plus éprouvées par la souffrance ou les difficultés.

Jean-Paul II de la Place Saint Pierre, le 29 décembre, Fête de la Sainte Famille
Extrait de l’Osservatore Romano du 31 décembre 2002

Après avoir rappelé le sens rédempteur du baptême du Christ, le pape aujoutait : “le baptême des enfants, si cher à la tradition chrétienne, fait comprendre avec éloquence immédiate la véritable nature du salut. Il est grâce, c’est à dire un don gratuit du Seigneur. Dieu en effet nous aime toujours le premier et dans le sang de son Fils a déjà payé le prix de notre rachat”.
“C’est pour cela qu’il est bien que les parents chrétiens aient hâte de porter leurs enfants sur les fonts baptismaux afin qu’ils reçoivent en vertu de la foi de l’Eglise, le grand don de la vie divine. Ensuite, que les parents eux-mêmes, par l’exemple, la prière, et l’enseignement, soient les premiers éducateurs de la foi de leurs enfants, afin que ce germe de vie nouvelle puisse arriver à sa pleine maturité”.

Jean-Paul II de la Place Saint Pierre, le 12 janvier, Fête du Baptême du Christ
Extrait de ZENIT (infofrench@zenit.org) du 12 janvier 2003

Medjugorje, hier et aujourd’hui

HIER

Le Père Slavko nous parle de la PAIX

Le troisième jour des apparitions (27 juin 1981) la Vierge est apparue avec une grande Croix et Elle a dit :

“Paix, Paix, réconciliez-vous… Paix !”

Depuis ce jour-là, nous connaissons le principal Message de Medjugorje : la Paix !

Nous sommes tous invités à la paix et cela signifie qu’elle est possible. Le Seigneur ne nous invite pas à des choses impossibles. Dans ce projet de paix, chacun de nous est important.
En Europe Occidentale, beaucoup a été fait pour aéviter la guerre, mais la paix signifie bien davantage qu’éviter la guerre. Tous ces pays qui, depuis la deuxième guerre mondiale, n’ont plus connu de guerre, ne connaissent pas la paix pour autant.
Il y a différentes formes de guerre ! Le divorce peut être une terrible guerre, l’avortement est une guerre qui tue davantage que l’autre guerre, la drogue et l’alcool détruisent autant de personnes qu’une guerre…
[…] Nous vivons peut-être extérieurement en paix, mais la véritable paix se vit à l’intérieur de nous-mêmes, dans le coeur de chacun.

La paix : une construction
Etre invité à la paix, c’est arrêter une destruction. Et qui d’entre nous peut dire : “Je n’ai jamais participé à une destruction ?” Une seule parole est parfois suffisante pour détruire la paix et la joie dans le coeur de quelqu’un d’autre. Mais là où nous avons participé à une destruction nous pouvons commencer une construction. Par notre conversion, notre réconciliation avec nous-mêmes et les autres. C’est la dimension horizontale de la Paix, qui a aussi sa dimension verticale : la réconciliation avec Dieu.

La vraie Paix, c’est la grâce que Dieu nous donne quand nous nous ouvrons à Lui. Cette Paix qui nous est proposée signifie : plénitude de Dieu, don Divin qui fait de nous des apôtres de la Paix. Il y a des vrais et des faux prophètes de la Paix. Les faux prophètes parlent de paix, mais ils n’invitent pas à la conversion, au jeûne et à la prière…

Désirer la Paix sans une vraie conversion à notre Dieu-Amour, c’est ouvrir la porte à l’anarchie.

Dans une locution intérieure la Vierge a dit à Jelena :

“Ne pensez pas aux guerres, aux châtiments, n’y pensez pas ! Si vous y pensez, vous n’êtes déjà plus en paix… Votre devoir est d’accueillir la Paix Divine et de la rayonner”

Et Notre-Dame a encore ajouté :

“Ceux qui disent qu’à telle ou telle date, il y aura telle catastrophe, sont des faux prophètes. Je vous ai toujours dit : convertissez-vous ! C’est de cela que dépend votre futur. Convertissez-vous, c’est tout ce que j’ai à dire au monde !”

D’abord : la Paix du coeur
La Paix de Dieu c’est la Paix du Coeur, pour tous les hommes. Et pour que s’installe une paix extérieure, il faut commencer par vivre une paix intérieure, chacun dans son coeur. La Conversion, (C’est à dire les changements à opérer en soi-même) est l’unique chemin vers la Paix. Il n’y a pas d’autre chemin et cette route est difficile.

La Vierge ne nous invite pas à réclamer la Paix à d’autres, Elle nous invite à ouvrir nos coeurs à Dieu, pour y accueillir Sa Paix, afin de la donner autour de nous. C’est pourquoi la route vers la Paix se comprend -et se vit- dans et par la prière.

Pas de Paix sans Croix
Il nous arrive de nous poser la question : comment vivre avec quelqu’un qui ne désire pas cette Paix, quelqu’un qui reste en conflit avec nous ? La réponse à cette question se trouve dans la Croix ! Jésus n’a pas évité la souffrance et la Croix. En regardant sa vie extérieure on pourra dire qu’elle fut un échec, puisque Jésus est mort cloué sur une croix. Mais sur sa Croix, le Christ a eu la force intérieure de dire : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !”

Il faut distinguer la paix extérieure de la Paix intérieure. Si nous attendons la Paix des autres, nous risquons d’attendre longtemps. Si nous continuons à nous excuser parce que nous n’avons pas la Paix à cause de quelqu’un d’autre que nous-mêmes, le Seigneur ne peut pas nous combler de Sa Paix. Il n’y a qu’une solution pour tous : accueillir la Paix de Dieu ! Alors seulement nous sommes en paix et nous pouvons faire “Oeuvre de Paix”.

Cette paix commence par celui qui a le courage d’arrêter un conflit, celui qui a la force intérieure de ne pas répondre à une parole désobligeante. Celui qui accepte de souffrir pour la bonne cause “fait” la Paix. Ce n’est possible qu’en offrant nos conflits à la Croix. Nous croyons que c’est notamment pour cette raison que la Vierge est apparue le troisième jour avec une grande croix, en annonçant la Paix. De cette manière Elle nous a montré LE Chemin de LA Paix !

Porter sa Croix
Ceux qui sont près de Jésus et près de la Croix sont capables de faire la Paix. Nous ne pouvons pas éviter la souffrance. Souvent, il nous faut choisir entre deux croix : la croix d’Amour : accueillir ma blessure et pardonner ; la croix du conflit : riposter et blesser à mon tour. Dans les deux cas, il y a une croix ! Aimer, pardonner, est une croix parce que ce n’est jamais facile, mais ne pas aimer, refuser le pardon, est aussi une croix, lourde à porter. Alors laquelle choisir ? Il y a une grande différence entre ces deux croix : la croix d’Amour nous fait grandir et participer à la construction d’un monde nouveau. La croix du conflit perpétue la destruction de ce monde.

Beaucoup croient éviter la croix en évitant le conflit et le pardon. Mais alors, c’est la croix de leur blessure qu’ils portent et, souvent, sans possibilité de guérison.

Quelque soit notre choix, nous ne pouvons pas éviter la souffrance. […]

La croix et la souffrance
La souffrance n’est pas le vrai problème ! Ce qui fait le problème, c’est que nous ne savons pas pourquoi nous souffrons ! Lorsqu’on sait pourquoi et pour qui on souffre et si on porte la souffrance dans le Pardon, cette dernière se transforme et sauve. Elle devient co-rédemptrice comme la souffrance de Jésus, pour la construction du Royaume.

Nous avons souvent peur de pardonner, parce que nous pensons que celui qui fait le premier pas, en vue du pardon, est faible. Mais le “fort” est celui qui pardonne et construit la Paix. Jésus nous l’a montré toute sa vie et surtout : sur la Croix !

Prions les mystères douloureux pour pouvoir comprendre la Paix dans le mouvement de l’Amour. Prions, pour que chacun d’entre nous et tous les hommes, nous soyons capables de nous ouvrir à la Paix, à travers la Croix, à travers la souffrance.

Prions afin de parler un peu moins de la Paix et d’accueillir d’avantage la grâce de la Paix.

Prions pour la réconciliation dans nos familles, le premier endroit où cette Paix doit se vivre.

La prière est le moyen par excellence pour accueillir la joie et la paix. C’est pourquoi priez joyeusement le rosaire. Priez-le : seul, en famille, dans un groupe de prière, avant la messe, la confession, en paroisse… pour découvrir la Paix, la Joie, l’Amour… et toutes les grâces qui vous sont destinées. En ce monde, nous n’avons pas d’autres vraies joies que celles qui nous viennent de Dieu. C’est pourquoi je vous souhaite à tous cette expérience de la voyante de Banneux : la Vierge l’a prise par la main et Elle l’a conduite vers la Source. En nous laissant prendre “en mains” par la Vierge, qui n’est pas la Source, mais qui guide vers la source de tout Amour, nous connaîtrons, également, ce que Marie appelle la Joie de la Croix.

Et que la Paix soit avec chacun de vous !

Allocution du Père Slavko à Banneux, 11 décembre 1988

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AUJOURD’HUI

Medjugorje, le 25 Décembre 2002

« Chers enfants,
ceci est un temps de grandes grâces, mais aussi un temps de grandes épreuves
pour tous ceux qui veulent suivre le chemin de la paix.
C’est pourquoi, petits enfants, je vous invite à nouveau : priez, priez, priez,
non avec des mots mais avec le coeur.
Vivez mes messages et convertissez-vous.
Soyez conscients du don que cela est que Dieu m’ait permis d’être avec vous,
spécialement aujourd’hui où j’ai dans les bras le Petit Jésus, Roi de la Paix.
Je désire vous donner la paix ; et vous, portez-la dans vos coeurs et donnez-la aux autres
jusqu’à ce que la paix de Dieu se mette à régner dans le monde. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

APPARITION ANNUELLE A JAKOV

Lors de sa dernière apparition quotidienne, le 12 septembre 1998, la Gospa a dit à Jakov Colo qu’il aurait désormais une apparition annuelle, le 25 décembre, le jour de Noël. Cette année il en fut également ainsi. La Vierge est venue portant l’Enfant Jésus dans ses bras. L’apparition a commencé à 17h 20 et a duré 7 minutes. La Gospa a donné le message suivant :

« Chers enfants !
Aujourd’hui, jour d’amour et de paix, avec Jésus dans les bras, je vous invite à la prière pour la paix.
Petits enfants, sans Dieu et sans la prière, vous ne pouvez avoir la paix.
C’est pourquoi, petits enfants, ouvrez votre coeur afin que le Roi de la Paix naisse dans votre coeur.
Seulement de cette manière pouvez-vous témoigner et porter la paix de Dieu à ce monde sans paix.
Je suis avec vous et je vous bénis de ma bénédiction maternelle. »

Cf. Commentaire du Père Ljubo Kurtovic Medjugorje du 26 décembre 2002
document provenant du site de la paroisse de Medjugorje
Site : www.medjugorje.hr

Medjugorje, le 25 janvier 2003

“Chers enfants, Je vous appelle à nouveau à prier pour la paix. Particulièrement maintenant où la paix est en crise,
vous, soyez ceux qui prient et qui témoignent de la paix.
Soyez la paix, petits enfants, dans ce monde sans paix.
Merci d’avoir répondu à mon appel.”

MOT D’ORDRE POUR LES MEMBRES DE LA COMMUNION MARIE REINE

La petite Thérèse désirait être l’amour dans le cœur de l’Église, la Vierge aujourd’hui nous demande d’être la paix du cœur du monde. Il faut prendre conscience que la guerre et tous les troubles sont des manifestations de nos petites guerres, de nos conflits intérieurs ou familiaux qui se conjuguent et se multiplient. C’est comme si des millions de petites pierres jetées dans l’eau soulevaient une grande vague. Comme le dit la sagesse populaire : qui sème le vent, récolte la tempête. Chacune de ces petites pierres ne semble pas grand chose, mais toutes ensembles provoquent des effets terribles. On accuse trop facilement le diable des calamités qui nous accablent alors que nous avons notre part de responsabilité. Heureusement chaque mouvement de notre cœur qui va dans le sens de la paix, chaque acte de réconciliation, contribue à faire se lever un vent qui soufflera pour apaiser les eaux perturbées, pour faire retomber les vagues. Si notre responsabilité est grande dans la crise que traverse le monde, nous devons également prendre conscience que notre pouvoir est grand, par la prière, pour changer la face du monde et le cours des évènements. Frère Ephraïm

SPECIAL ADOS

FESTIVAL DES JEUNES 2002…

… DANIEL ANGE PARLE DE L’EGLISE AUX JEUNES

Je vais vous parler du mystère de l’Eglise.
Notre Pape a eu un mot tout simple à Toronto : ” Si vous aimez Jésus, aimez l’Eglise ” . Nous demandons à la Gospa de nous faire voir et aimer l’Eglise comme Elle la voit et l’aime. Nous demandons que, comme Elle, nous puissions reconnaître Jésus et que, comme Lui, nous puissions reconnaître l’Esprit. Ce cri du cardinal Hongrois dans cet horrible procès communiste : tout à coup 3 mots de pure vérité qui jaillissent de son cœur : ” Eglise, ô mon amour ! “.
Je vais faire resplendir les douze étoiles de l’Eglise.

Le mois dernier nous vous donnions la 4ème et la 5ème étoile, voici la 6ème et la 7éme étoile.

6ème étoile : Vois l’Eglise toujours où Elle est la plus belle.

Les premiers hôpitaux, les premières léproseries, orphelinats, maisons pour accueillir les sidéens. Partout pendant des siècles, ce sont les disciples de Jésus qui ont commencé. Dès que quelqu’un souffre, quelle que soit sa souffrance, le premier à être prèsent, c’est l’Eglise. Des Mère Térésa, des Soeurs Elvira, il y en a des milliers dans le monde dont on ne parle pas. L’Eglise dans ses saints a marqué l’histoire, a sauvé la culture humaine. Partout où elle sauve l’homme contre l’homme, quand l’homme devient un loup pour l’homme. J’ai trouvé une amie d’enfance musulmane d’Afghanistan. Elle a été bouleversée d’être soignée dans un hôpital chrétien. Elle dit : ” seuls les chrétiens ont le sens de la souffrance “.

7ème étoile : L’Eglise se renouvelle tout le temps dans un éternel printemps

Les JMJ sont une manifestation de l’éternelle jeunesse de l’Eglise. Quel homme dans le monde est capable de rassembler des jeunes du monde entier par centaines de millions sinon le berger Jean-Paul II. Et il nous rassemble autour de qui ? Pas autour de lui. Autour de l’Agneau Eucharistique. Il rassemble les ambassadeurs de la jeunesse du monde autour de Dieu dans son Eucharistie. Cette nouveauté de l’Eglise vient car on ne sépare pas les racines, les fleurs et les fruits. Dans le grand arbre de l’Eglise, la sève est l’Esprit Saint, si tu veux te couper de la tradition, si tu coupes le tronc, il n’y a plus de possibilité de fleurs et de fruits et tout ce qui est nouveau va se faner. Si tu gardes le tronc et si tu refuses les fleurs et les fruits, l’arbre va mourir aussi. C’est ainsi que nous avons ce bonheur immense de voir l’Eglise d’aujourd’hui dans ce merveilleux printemps provoqué par l’Esprit Saint.

Enseignement donné par Daniel Ange aux jeunes lors du festival des jeunes 2002 à Medjugorje

Suite le mois prochain…

SPECIAL ENFANTS

Chers amis,

Voici la suite de la vie de Van :

Il faudra que Van attende 6 mois avant de pouvoir communier. La veille du grand jour est arrivée ; Van est dans la joie. Il ne veut rien manger avant de recevoir Jésus mais sa maman arrive à lui faire boire un bol de soupe et l’envoie se coucher. Que la nuit est interminable. Il se réveille souvent et à chaque fois demande à sa maman : “est-ce déjà le matin ?” Enfin le jour se lève, et le moment tant attendu de recevoir Jésus dans son coeur est là. Van rappelle sans cesse à Jésus de venir à lui sous la forme d’un petit enfant. Il tient bien serré le cierge allumé, qui brûle comme l’amour dans son coeur. Quand enfin, Jésus vient, le coeur de Van se remplit d’une joie extraordinaire. Il dira après : “Je suis devenu comme une goutte d’eau perdue dans l’immense océan. Maintenant, il ne reste plus que Jésus ; et moi, je ne suis plus que le petit rien de Jésus.”
De retour à la maison, toute la famille fait la fête. La petite soeur de Van n’est pas comme d’habitude. Elle tourne sans cesse autour de lui. Finalement, elle pose sa tête sur sa poitrine pour entendre Jésus. A partir de ce jour là, petite soeur qui n’était pas souvent sage, le devient petit à petit. Elle aussi veut recevoir Jésus !

Van a la permission de communier tous les jours. Aussi, la semaine qui suivit sa première communion, il offre chacune de ses communions pour son papa. En effet son Papa est très triste depuis que son fils Liêt est devenu aveugle. Alors, pour oublier sa tristesse, il va chez des amis pour jouer l’argent qui nourrit la famille et travaille de moins en moins. Il ne va plus à l’église. 10 ans plus tard, Van sera exaucé et son Père reviendra à l’église.

Van doit maintenant aller à l’école. Il a six ans. L’instituteur est très dur avec les enfants et souvent injuste. Tous les élèves ont très peur de lui car il les bat sans raison. Van, tombe alors malade. Il est très pale, maigrit et pleure sans-cesse. Il déteste tellement l’école qu’il n’a qu’un désir, la détruire. Le médecin qui vient l’examiner doit l’arrêter et Van ne retournera plus à l’école.
Sa maman cherche alors une solution… Elle pense à un prêtre qu’elle connaît, le Père Joseph Nah, qui pourrait peut-être prendre Van avec lui. Van pourrait l’aider et se préparer en sa compagnie à devenir prêtre lui-aussi.

Le voyage est décidé. Van part avec sa maman et sa cousine. Il n’a encore jamais vu de ville. Sa surprise est donc grande quand ils s’arrêtent à Bac-Ninh pour visiter. Tout paraît superbe à Van, les vitrines, les maisons, les voitures. Il y a tellement de choses qu’il ne connaît pas et qui lui semblent mystérieuses. Sa maman, tandis qu’ils rentrent à l’auberge le prévient. Ces beautés ne peuvent pas donner au coeur de l’homme un bonheur qui dure. “Seul l’amour de Dieu est stable et la chose la plus belle, c’est d’accomplir avec joie sa volonté”.
Une fois arrivé chez le Père, à Huu-Bang, Van et sa maman sont très bien accueillis. La semaine passe très vite et Van très heureux guérit complètement de sa maladie. Mais c’est déjà le moment de revenir à la maison. La maman de Van le taquine et lui propose de rester à la Cure. A sa grande surprise, l’enfant, lui, est sérieux et accepte. Elle a beau revenir sur ses paroles, il ne veut pas rentrer chez lui. Van ne pleurera pas à son départ car il a décidé de se consacrer à Dieu ! Il dira plus tard que Dieu lui a fait là un grand cadeau car s’il avait pleuré, il n’aurait pu rester à la cure.
Il va y rester 5 ans, 5 années qui ne se passeront pas comme il l’imagine en regardant sa maman et sa cousine partir…
(Suite le mois prochain)

Les Saints nous parlent

2 février – fête de la Présentation de Jésus au Temple
“Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples :
Lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple.” Lc 2, 29-32

11 février – Notre Dame de Lourdes
Comme je lève la tête en regardant la grotte, je vois une grande dame vêtue de blanc, ayant une ceinture bleue, un chapelet à la main, la chaîne en or, les grains blancs…
Elle était jolie, sa peau était blanche, une petite rougeur sur chaque joue et les yeux bleus…” Ste Bernadette

14 février – fête des Saints Cyrille et Méthode
“Toute langue doit confesser que Jésus Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu le Père” St Cyrille

18 février – Ste Bernadette Soubirous
“Il faut qu’Il croisse et que je diminue…
Mais comment croître, comment diminuer ?…
Pour que Jésus croisse, il faut que je diminue.
Il croîtra en proportion où je diminuerai…
Si je ne diminue pas, je l’empêche de croître.
Pourquoi est-Il si petit en moi ?
C’est que moi, je ne suis pas assez petite, pas assez humble enfin.
Que je m’humilie donc et Jésus croîtra.” Ste Bernadette

22 février – Chaire de Saint Pierre
“Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime !” Jn 21, 17

Prochains pèlerinages et retraites

Si vous souhaitez venir cette année à Medjugorje, les compagnies aériennes nous invitent à vous demander de vous inscrire un mois avant le départ en raison de l’augmentation des réservations.

Medjugorje

En avion

Voyage du mois de février
AVI-02, du 12 au 17 février, Festival des époux, pèlerinage en demi-pension. Accompagnée par le Père Olivier Ruffray et Jean-Raymond et Maryse Cayrel (Vous pouvez encore vous inscrire, il reste quelques places !)
Décollage de Roissy. Prix : 472 € + 25 € (cot.)

AVI-03, du 16 au 23 février, retraite-pèlerinage “guérison intérieure” en demi-pension. Accompagnée par Jean-Raymond et Maryse Cayrel
Décollage de Roissy. Prix : 509 € + 25 € (cot.)

AVI-04, du 16 au 23 février, pèlerinage en demi-pension.
Décollage de Roissy. Prix : 509 € + 25 € (cot.)

Voyage du mois de mars
AVI-05, du 23 au 29 mars, Retraite de jeûne pension complète. Accompagnée par Jean-Raymond et Maryse Cayrel
Décollage de Roissy. Prix : 491 € + 25 € (cot.)

En bus grand confort

ROC-01, du 21 février au 1er mars, pèlerinage en 1/2 pension
Possibilité de nous rejoindre à La Rochelle, Poitiers, Lyon, Chambéry.
Prix : 419 € + 25 € (cot.)

Annonces

Infos pèlerinages

Notre programme annuel est à votre disposition dans notre site et sur demande.
Nous restons à votre disposition pour tous renseignements.

ANNEE 2003 – TROISIEME RENCONTRE INTERNATIONALE DES EPOUX
“Mettez Dieu à la première place dans vos familles”

Du 12 au 17 février 2003
Organisée au départ de Roissy par avion
Ref. AVI-02 Prix : 472 € + 25 € (cot.)
Pour l’inscription, merci de nous contacter au 02.35.30.28.43

PROGRAMME

Jeudi 13 février 2003
14h00 – Inscription des participants
16h00 – Introduction au séminaire
17h00 – Programme de prière du soir

Vendredi 14 février 2003
09h00 – Prière du matin
09h30 – Conférence : Dialogue dans la famille
10h30 – Pause
11h00 – Echanges
14h00 – Rosaire sur la colline des apparitions
16h00 – Préparation pour la confession
17h00 – Programme de prière du soir

Samedi 15 février 2003
09h00 – Prière du matin
09h30 – Conférence : La Famille – petite Eglise
10h30 – Pause
11h00 – Echanges
14h00 – Chemin de Croix sur le Krizevac
17h00 – Programme de prière du soir
21h00 – Adoration

Dimanche 16 février 2003
09h00 – Prière du matin
09h30 – Conférence : Paternité et maternité responsables
10h30 – Pause
11h00 – Témoignage d’un couple du “Cenacolo”
12h00 – Sainte Messe – Fin du séminaire

Paroisse de Medjugorje,
www.medjugorje.hr

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Le Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, au sujet de Medjugorje

Le 1er décembre 2002, dans sa Catéchèse donnée à la cathédrale de Vienne (Autriche), le cardinal Schönborn a dit au sujet de Medjugorje : « Je ne voudrais pas me prononcer au sujet de Medjugorje du point de vue d’un jugement ecclésiastique. Mais je ne peux constater qu’une chose, toujours et toujours, que cela est, à l’évidence, un lieu missionnaire intensif du Ciel, où des milliers de personnes, trouvent la prière, la confession, la conversion, la réconciliation, la guérison et une foi plus profonde. »

Paroisse de Medjugorje,
www.medjugorje.hr

Témoignages de la dernière retraite de jeûne …

J’avais toujours pensé que le jeûne était un renoncement, un sacrifice offert pour différentes intentions. Lors de la retraite de jeûne j’ai découvert que le jeûne est beaucoup plus que cela. Il est prière du corps, du cœur et de l’âme. Il donne réellement à Dieu la possibilité de nous rejoindre au plus profond de nous-mêmes. Comme Dieu s’est incarné en prenant un corps de chair, en nous privant de nourriture nous lui offrons notre humanité pour qu’il la remplisse de sa divinité. Je ne jeûnerai plus jamais comme avant, jeûner c’est aussi aimer. Valérie

Pendant 6 jours, Marie m’a montré les principaux blocages qui m’avaient enlevé l’envie de vivre. J’envisageais la mort dés la fin des études de ma fille. Elle m’a montré que la vie est plus forte que la mort. Elle m’a montré que je n’ai pas le droit de décider, que j’appartiens au plan d’amour du Père. Laurence

Il y a un an j’ai étouffé mon orgueil (qui est grand) lorsque j’ai décidé d’obéir scrupuleusement à la Sainte Vierge Marie. Car j’avais l’impression de redevenir un petit garçon qui obéit à Maman… Cette retraite de jeûne, prière et silence a permis au petit garçon de faire un très grand pas vers l’homme. Le chemin qui se présente à le goût de la vraie vie ! Pascal

Qu’est ce que la retraite m’a apporté ? D’abord la découverte de la Vierge Marie. J’ai compris qu’on allait à Jésus par Marie c’est à dire par le cœur. Mes certitudes ont volé en éclat, et j’ai commencé à réaliser combien j’étais encombré de tout un fatras d’idées et de théories. J’ai découvert la louange, l’action de grâce : ne pas vivre dans le passé ou l’avenir, mais qu’on trouvait le Seigneur dans le PRESENT, dans l’acceptation de toute contradiction et contrariété, de chaque minute dans l’action de Dieu, dans le MERCI au Seigneur. J’ai découvert la prière du cœur. Philippe

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